Concertos pour 3&4 clavecin
Johann Sebastian Bach
Concerto en ré mineur BWV 1063
Concerto en ut majeur BWV 1064
Concerto en la mineur BWV 1065
d’après le Concerto pour quatre violons d’Antonio Vivaldi
Troisième concerto Brandebourgeois BWV 1048
arrangement pour quatre clavecins de Bertrand Cuiller
Avec
Avec
BERTRAND CUILLER
Né dans une famille de musiciens, Bertrand Cuiller a commencé le clavecin à 8 ans avec sa mère, puis à treize ans il a rencontré Pierre Hantaï, qui fut son mentor pendant plusieurs années. Il a ensuite étudié le clavecin au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Christophe Rousset, et appris à jouer les cors baroque et moderne. En 1998, il remportait le troisième prix du concours international de clavecin de Bruges.
Après plusieurs années passées au sein d’orchestre comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel et le Poème Harmonique, Bertrand a décidé de se concentrer exclusivement sur le clavecin et la musique de chambre puis il a créé le Caravansérail.
Au clavecin, il apprécie particulièrement les compositeurs anglais William Byrd et John Bull, qu’il a enregistrés pour Alpha et Mirare. Il a également gravé pour ces labels des concerti de Johann Sebastian Bach, l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de Jean-Philippe Rameau (2015, Choc Classica de l’année) ainsi qu’un album Scarlatti-Soler. Tous ses albums ont reçu un accueil très chaleureux du public comme des critiques.
Il participe en 2018 au projet Scarlatti 555 organisé par France Musique en interprétant et enregistrant avec 30 clavecinistes l’intégrale des 555 sonates de Domenico Scarlatti.
Depuis 2004, il suit également Bruno Cocset dans les projets des Basses Réunies.
En tant que chef d’orchestre, Bertrand Cuiller a notamment dirigé Vénus & Adonis de John Blow (coproduction Angers Nantes Opéra, Thétre de Caen, Thétre de la Ville de Luxembourg, Opéra Comique, Opéra de Lille, MC2 Grenoble et CMBV), un programme Rameau, Opéra sans Parole, les concerti pour clavecin de Carl Philipp Emanuel Bach, les concertos brandebourgeois de Johann Sebastian Bach et Rinaldo de Georg Friedric Handel, mis en scène par Claire Dancoisne.
Il enregistre actuellement l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de François Couperin chez harmonia mundi - PIAS. Le premier opus sorti en 2018 est Choc de l’année Classica et a reçu 4F de Télérama. Le deuxième opus sorti en juillet 2020 a été récompensé d’un Diapason d’Or et de 5 étoiles par Classica.
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VIOLAINE COCHARD
Avec Violaine Cochard, le clavecin dévoile littéralement tous ses visages. Sa formation se signale par une rigueur évidente : premiers cours dès l’ge de 8 ans auprès de Françoise Marmin à Angers, sa ville natale, études à partir de 1991 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec d’illustres professeurs (Christophe Rousset et Kenneth Gilbert), et perfectionnement auprès de Pierre Hantaï. Elle décroche au CNSM deux Premier prix à l’unanimité, en clavecin et basse continue, en 1994 et gagne le Premier prix au prestigieux Concours International de Montréal en 1999.
Parallèlement, Violaine Cochard entame une carrière très vite intense. Récitaliste accomplie certes, mais aussi chambriste d’exception, elle fonde très jeune l’ensemble Amarillis avec Ophélie et Héloïse Gaillard. Là aussi, la réussite ne tarde guère, et l’ensemble rafle les Premiers prix de concours célèbres (York en 1995, Fnapec en 1997 et Sinfonia en 1997).
Elle est aussi la partenaire de musiciens éminents, tels que le contre-ténor Gérard Lesne, la gambiste Marianne Muller ou les violonistes Amandine Beyer et Stéphanie-Marie Degand.
Violaine Cochard est aussi une pédagogue reconnue, elle a ainsi enseigné au Conservatoire de Montpellier et est régulièrement invitée à donner des master-classes.
Après le clavecin, la voix constitue l’autre passion de Violaine Cochard et elle figure notoirement parmi les chefs de chant les plus sollicités en Europe. Elle se consacre à son amour de l’art vocal en occupant une place centrale dans des ensembles baroques Les Talens Lyriques (Christophe Rousset), Le Concert d’Astrée (Emmanuelle Haïm) ou La Diane Française (Stéphanie-Marie Degand).
A l’occasion de ses nombreuses collaborations, elle a enregistré une trentaine de disques pour Opus 111, K617, Ambroisie-Naïve, Zig-Zag Territoires, Virgin Classics, Arion, AgOgique et Alpha... En solo elle a réalisé deux enregistrements consacrés à François Couperin, un troisième réunissant des œuvres de J.S Bach, particulièrement appréciés par la critique et un disque autour des pièces pour clavecin et violon de Jacques Duphly et des premières sonates de Mozart avec sa complice de toujours, la violoniste Stéphanie-Marie Degand.
Parallèlement à ses activités dans le monde baroque, Violaine Cochard aime aussi collaborer avec des musiciens d’autres univers musicaux, comme le groupe de musiques actuelles Tram des Balkans ainsi que le pianiste de jazz Édouard Ferlet, avec lequel elle crée un duo singulier et inédit et qui a fait l’objet d’un premier disque très remarqué Bach plucked unplucked (Alpha Classics)
Son dernier disque en solo consacré à des œuvres de Jacques Duphly et ses contemporains est sorti en avril pour le label La Musica.
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PIERRE GALLON
Pierre Gallon grandit dans un foyer débordant d’instruments en tous genres, un terrain de jeu sans limites. À dix ans, le clavecin s’impose à lui comme le moyen d’expression le plus évident. Bibiane Lapointe et Thierry Maeder le conduisent aux portes du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et de ses classes de musique ancienne, conduites par Olivier Baumont et Blandine Rannou. Il en sort en 2010 avec deux premier prix et les plus hautes distinctions. Durant ses années d’études, ses rencontres avec Blandine Rannou. Il en sort en 2010 avec deux premier prix et les plus hautes distinctions. Durant ses années d’études, ses rencontres avec Blandine Verlet, Elisabeth Joyé et Pierre Hantaï sont autant d’épiphanies esthétiques qui modèlent profondément son approche de l’instrument.
Pour Pierre Gallon, la musique est d’abord une aventure collective : celle qui le mène aujourd’hui encore à s’investir au sein d’ensembles de renom tels que Pygmalion (Raphaël Pichon), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Correspondances (Sébastien Daucé), Les Musiciens de Saint Julien (François Lazarevitch) ou encore le Caravansérail (Bertrand Cuiller).
Mais cette aventure emprunte d’autres chemins tout aussi captivants lorsque Pierre explore l’immense répertoire soliste du clavecin depuis la Renaissance jusqu’à nos jours.
En 2014, son premier enregistrement solo consacré à Pierre Attaingnant fait l’unanimité auprès de la critique. Pierre est invité à jouer en récital par de nombreux festivals tels que La Roque d’Anthéron, l’Académie Bach d’Arques-la-Bataille, la Folle Journée de Nantes, le festival de l’Abbaye de l’Epau, le festival Poznan Baroque, le Venetian Centre for Baroque Music ou encore l’abbaye de Royaumont, où il a enregistré son deuxième disque solo célébrant cette fois la musique de Joseph Haydn. Enfin, le disque de son nouveau programme imaginant la rencontre parisienne entre Louis Couperin et J. Jakob Froberger vient de paraître, ce printemps 2020.
Pierre aime également multiplier les expériences avec ses amis claviéristes et se produit ainsi à deux clavecins avec Bertrand Cuiller ou en « bande de clavecins » avec Yoann Moulin et Freddy Eichelberger. Enfin, on le trouve régulièrement aux côtés de la violiste Lucile Boulanger ou de la soprano Alice Foccroulle.
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JEAN RONDEAU
A 21 ans seulement, Jean Rondeau se voit décerner le 1er Prix du Concours International de Clavecin de Bruges en 2012 ainsi que le Prix « EUBO Development Trust », attribué au plus jeune et prometteur musicien de l’Union Européenne. La même année, il est également lauréat du Concours International de Clavecin du Printemps de Prague (64e Festival, 2012) dont il obtient le 2e Prix ainsi que le Prix de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine écrite pour ce concours.
En 2013, il obtient aussi le Prix Jeune Soliste des Radios Francophones Publiques et en 2015 est « Révélation Soliste Instrumental » aux Victoires de La Musique Classique. Il sort son premier album solo, « Imagine » (Choc de Classica, Prix Charles Cros), consacré à Johann Sebastian Bach chez Erato (Warner Classics) début 2015. En 2016, il dédie son deuxième enregistrement solo, « Vertigo » (Diapason D’Or, Choc de Classica), à la musique française du 18e siècle avec Jean-Philippe Rameau et Pancrace Royer. Son dernier projet discographique en tant que soliste, « Dynastie », est consacré aux concertos pour clavecin de la famille Bach.
Jean Rondeau a eu la chance d’avoir Blandine Verlet comme professeur de clavecin pendant plus d’une dizaine d’année, et s’est formé également en basse-continue, en orgue, en piano, en jazz et improvisation, en écriture, et en direction de chœur et d’orchestre.
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