Scarlatti :STABAT MATER
Domenico SCARLATTI
Stabat Mater
Missa quatuor vocum
Te Deum
De Rome à Madrid, l’itinéraire de l’illustre claveciniste, maître de chapelle de la Cappella Giulia du Vatican avant de servir le roi du Portugal puis de suivre l’infante Maria-Barbara à la cour d’Espagne. En marge de son exceptionnel corpus de sonates pour le clavier, une musique religieuse témoignant de ses sources napolitaines et romaines. Un Stabat Mater de profonde expressivité, puisant dans l’arsenal harmonique original du claveciniste, un Te Deum fidèle à la tradition du double-chœur et une élégante Messe "de Madrid" à quatre voix, figurant parmi les dernières pages du plus ibérique des Italiens.
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BERTRAND CUILLER
Né dans une famille de musiciens, Bertrand Cuiller a commencé le clavecin à 8 ans avec sa mère, puis à treize ans il a rencontré Pierre Hantaï, qui fut son mentor pendant plusieurs années. Il a ensuite étudié le clavecin au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Christophe Rousset, et appris à jouer les cors baroque et moderne. En 1998, il remportait le troisième prix du concours international de clavecin de Bruges.
Après plusieurs années passées au sein d’orchestre comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel et le Poème Harmonique, Bertrand a décidé de se concentrer exclusivement sur le clavecin et la musique de chambre puis il a créé le Caravansérail.
Au clavecin, il apprécie particulièrement les compositeurs anglais William Byrd et John Bull, qu’il a enregistrés pour Alpha et Mirare. Il a également gravé pour ces labels des concerti de Johann Sebastian Bach, l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de Jean-Philippe Rameau (2015, Choc Classica de l’année) ainsi qu’un album Scarlatti-Soler. Tous ses albums ont reçu un accueil très chaleureux du public comme des critiques.
Il participe en 2018 au projet Scarlatti 555 organisé par France Musique en interprétant et enregistrant avec 30 clavecinistes l’intégrale des 555 sonates de Domenico Scarlatti.
Depuis 2004, il suit également Bruno Cocset dans les projets des Basses Réunies.
En tant que chef d’orchestre, Bertrand Cuiller a notamment dirigé Vénus & Adonis de John Blow (coproduction Angers Nantes Opéra, Thétre de Caen, Thétre de la Ville de Luxembourg, Opéra Comique, Opéra de Lille, MC2 Grenoble et CMBV), un programme Rameau, Opéra sans Parole, les concerti pour clavecin de Carl Philipp Emanuel Bach, les concertos brandebourgeois de Johann Sebastian Bach et Rinaldo de Georg Friedric Handel, mis en scène par Claire Dancoisne.
Il enregistre actuellement l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de François Couperin chez harmonia mundi - PIAS. Le premier opus sorti en 2018 est Choc de l’année Classica et a reçu 4F de Télérama. Le deuxième opus sorti en juillet 2020 a été récompensé d’un Diapason d’Or et de 5 étoiles par Classica.
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MAïLYS DE VILLOUTREYS
Après quelques années de violon, Maïlys de Villoutreys intègre à 9 ans la Maîtrise de Bretagne (dir. J.-M. Noël). Tout en poursuivant des études d’Italien à l’Université, elle est élève au CNR de Rennes, puis au CNSM de Paris, où elle obtient brillamment son Master en 2011.
Très vite, son goût prononcé pour le répertoire baroque l’amène à se produire avec de nombreux ensembles : elle se produit régulièrement avec les Folies Françoises (P Cohen-Akenine), Pygmalion (R. Pichon), les Musiciens du Louvre (M. Minkowski), Amarillis (H. Gaillard), La Rêveuse (F. Bolton et B. Perrot), Le Caravansérail (B Cuiller)...
A l’Opéra, on a pu l’entendre dans Mozart (Barberina, Pamina, La Reine de la Nuit, Melia), Gluck
et Rameau (avec l’Atelier Lyrique de Tourcoing). Plus récemment, elle a participé à la création de
deux opéras de Gérard Pesson (La Double Coquette, opéra baroque et contemporain), et Trois
Contes, à l’Opéra de Lille (La Princesse).
Sa discographie inclut plusieurs enregistrements salués par la critique dont Les Arts Florissans de Charpentier avec Marguerite Louise (La Musique, label CVS) et Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara par le Banquet Céleste (Marta, label Alpha Classics).
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Aleksandra LEWANDOWSKA
Aleksandra Lewandowska, soprano
Aleksandra Lewandowska est née en Pologne où elle a étudié le violon et le piano avant de se tourner vers le chant qu’elle a étudié avec Wojtek Drabowicz à Poznan puis au Conservatoire de Weimar. Elle a suivi les masterclasses d’Evelyn Tubb ou de Barbara Schlick et fait ses débuts à l’opéra de Poznan dans Aurora de E.T.A Hoffmann. Elle est active dans le monde de l’oratorio, chante sous la direction de Herreweghe, van Veldhoven, MacLeod, Corboz, Duxbury, Luks, Reuss, Antonini, Sempé, Parrott ou Ivan Fischer, et travaille fréquemment avec Gli Angeli Genève, Collegium Vocale Gent, Collegium 1704, Arte dei Suonatori, l’Orchestre de la Radio Polonaise, Orchestre Baroque de Wrocław. Elle s’est déjà produite dans nombre de festivals européens et internationaux comme Festival de Saintes, Oude Muziek Utrecht, Thüringer Bachwochen, Vratislavia Cantans ou Early Music Vancouver.
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HASNAA BENNANI
Soprano franco-marocaine, Hasnaa Bennani commence son parcours musical à Rabat auprès de sa soeur Jalila Bennani, chanteuse et chef de choeur et Lazslo Fodor, son professeur de violon. Elle est diplômée du Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Glenn Chambers et se perfectionne en musique ancienne auprès d’Howard Crook et d’Isabelle Poulenard.
Hasnaa Bennani a remporté en 2011 le Premier Prix du Concours de Chant Baroque de Froville.
Elle collabore avec des formations aussi nombreuses et réputées que La Grande Écurie et La Chambre du Roy (Jean-Claude Malgoire), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Les Talens Lyriques (Christophe Rousset), Les Muffatti (Peter Van Heyghen), Le Concert Spirituel (Hervé Niquet), Le Palais royal (Jean-Philippe Sarcos), La Rêveuse (Benjamin Perrot et Florence Bolton), Les Ambassadeurs (Alexis Kossenko), Akadêmia (Françoise Lasserre), Accademia Bizantina (Ottavio Dantone)...
À l’opéra, elle a chanté le rôle d’Al-Faïma, dans Aben-Hamet de Dubois à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, la Neige et le Printemps dans La Chouette Enrhumée de Gérard Condé à l’Opéra de Metz, une Nymphe des Eaux dans Armide de Lully à l’Opéra National de Lorraine, Cléone et une Ombre Heureuse dans Castor et Pollux de Rameau successivement avec Le Concert Spirituel au Thétre des Champs Elysées et avec Les Talens Lyriques au Thétre du Capitole de Toulouse ainsi que le rôle de Berenice dans Scipione au Festival de Halle avec Armonia Atenea dirigé par Georg Petrou
Dans sa discographie, citons les Leçons de Ténèbres de Couperin avec Le Poème Harmonique (Alpha), Amadis de Lully (rôle de Corisande) avec Les Talens Lyriques (Aparté). Zaïs de Rameau (rôle d’Amour) avec Les Talens lyriques (Aparté), un disque de cantates françaises (Rameau, Courbois) avec l’Ensemble Stravaganza et un disque d’airs d’opéra de Hændel écrits pour Francesca Cuzzoni avec Les Muffatti (Ramée).
Elle a enregistré le rôle de Cecina dans Germanico in Germania de Porpora sous le label Decca aux côtés de Julia Lezhneva et Max Emmanuel Cencic. Cet opéra est donné régulièrement, notamment au Tchaikowsky Hall à Moscou, au Theater an de Wien...
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PAUL FIGUIER
Contre Ténor né en 1992, Paul Figuier commence l'étude du chant au sein de la maîtrise
de Nîmes. Il rejoint le Centre de Musique Baroque de Nîmes après son baccalauréat et
étudie sous la direction d' O. Schneebeli. Il a la chance de travailler avec des chefs tels
que C. Rousser, H. Niquet où encore J. Rorher faisant alors la découverte du répertoire
baroque français. Son diplôme obtenu, il intègre la classe d’I. Poulenard au CRR de
Paris et profite de l’enseignement de profe sseurs tels que S. Fuget et J.Tubéry. Il
participe à de nombreuses productions ( il y incarne notamment Bertarido dans le
Rodelinda de Haendel en 2014 et Pisandro dans Le Retour d'Ulysse de Claudio
Monteverdi en 2015).
En 2016, il est admis au CNSM dans l a classe de chant d'Alain Buet puis d'Yves Sotin,
se produisant sous la direction de M. Suzuki, L. Equilbey, P. Agnew, Alain Altinoglu
Il y assume en 2018 le rôle de Ptolemeo dans Jules Cesar de Haendel sous la direction
de Philip Von Stanaecker et d' Aret e dans Giove in Argo d' Antonio Lotti dirigé par
Leonardo García Alarcón. En 2019, il enregistre les solis d'alto du Cantique des trois
enfants dans la fournaise de P. Hersant avec le Centre de Musique Baroque de
Versailles et la Maîtrise de Radio France.
Le jeune contre ténor se produit entre autres avec des ensembles de renoms comme les
Surprises ( il interprétera en mars 2020 les parties d'alto de la Passion selon St Jean de
J.S Bach au Thétre des Champs Élysées), l'Atelier lyrique de Tourcoing ( avec qui il se
produit dans un programme Stabat Mater Scarlatti/ Pergolèse au Thétre des Champs
Élysées en compagnie de Maïlis de Villoutreys en 2019), l’ensemble Amaryllis et le
Banquet Céleste ( il interprétera en juillet 2020 le rôle de San Giovanni Battist a dans
l'Oratorio du même nom de Stradella à Saintes et à Noirlac). Il assume également en
2019 les parties chantées du musicien dans La Nuit des Rois de Shakespeare mise en
scène par Thomas Ostermeier à l'affiche à la Comédie Française. En avril 2019, il fait
ces débuts à l’Opéra avec l' Erismena de F. Cavalli avec la Capella Mediterranea de
Leonardo García Alarcón mais aussi à l’Opéra de Lausanne ou il interprète le rôle
d' Oreste dans La Belle Hélène d 'Offenbach dans une production Dumoussaud/Fau (il
retrouvera en 2020 l’Opéra de Lausanne pour chanter le rôle du Mago Cristiano dans
Rinaldo de Haendel)
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BENOIT ARNOULD
Benoit Arnould étudie le chant au conservatoire de Metz, puis auprès de Christiane Stutzmann au conservatoire de Nancy, où il obtient en 2007 une médaille d’or et un premier prix de perfectionnement en chant lyrique. La même année, il est nommé « Révélation Lyrique Classique » de l’Adami.
Il a eu l'occasion de travailler sous la direction de Marc Minkowski, Philippe Herreweghe, Ton Koopman, Christophe Rousset, Leonardo Garcia Alarcón, Raphaël Pichon, Hervé Niquet et Peter Neumann, et de se produire dans les plus grandes salles ou festivals: Pleyel, Barbican Center London, KKL Luzern, Auditorium de Madrid et Milan, Festival de St Denis, Beaune, Saintes, La Chaise-Dieu, Rheingau Musik Festival, Library of Congress de Washington.
Parmi ses projets scéniques: Les Indes Galantes (Don Alvar) à l'Opéra de Bordeaux (mise en scène de Laura Scozzi), Tancrède dans l'opéra éponyme de Campra à l’Opéra d’Avignon et celui de Versailles, enfin, en septembre 2014, Papageno dans la Flûte Enchantée de Mozart à l'Opéra de Vichy (mise en scène de Pet Halmen).
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NICOLAS CERTENAIS
Né à Brest en 1982, il commence la musique dès son enfance. Il s’oriente d’abord vers la philosophie puis choisit de se consacrer au chant. Après un Master de philosophie, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2007 dans la classe du baryton Alain Buet. Il y travaille notamment avec M. C. Le Roux, Anne le Bozec, Jeff Cohen, Olivier Reboul, Susan Manoff, Samuel Jean et Catherine Simonpietri. Il suit les master-classes de Jean-Philippe Lafont, Lionel Sarrazin. Il collabore régulièrement avec les Musiciens du Paradis. Comme soliste d'Oratorio, citons le Requiem, la Messe de Couronnement de W.A Mozart, la Messe à Sainte-Cécile de C. Gounod, l'Harmoniemesse et le Stabat Mater de Haydn, des oeuvres de Bach (Magnificat, Cantates) ou encore de Buxtehude. Il se consacre également à la musique ancienne et à la musique contemporaine (créations de Hersant, Decoust, Bouchot, Menut...). On a pu entendre son timbre chaleureux dans le rôle du Muphti dans Le Bourgeois Gentilhomme de Lully à Brest, le rôle de Masetto dans Don Giovanni, le premier et le deuxième monsieur dans l'Amour Masqué au Musée d'Orsay, les Nozze di Figaro (rôle d'Antonio) en 2010 à Paris (dir. K. Weiss, mise en scène E. Cordoliani). Dans son activité récente figurent des extraits de Boris Godunov (rôle de Pimène) à la Cité de la Musique, des extraits de Rossini au Thétre du Chtelet en décembre. En 2011, il incarne à l'Opera-Comique et au Théatre Impérial de Compiègne les rôles de Victor et Xavier dans O Mon bel Inconnu de Reynaldo Hahn. Il interprète Sarastro et le Sprecher dans la Flûte enchantée de Mozart au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, rôles qu'il reprendra durant l'été 2011 en Bretagne. On le retrouve également au Thétre du Chtelet pour un programme d'opérette française au printemps. Durant l'hiver 2011, il interprète le rôle du Commandeur dans Don Giovanni de Mozart à Chaumont et en Allemagne (Dortmund). Remarqué par Thomas Quasthoff, ce dernier le choisit pour participer à une série de master-classes de lied romantique à la Cité de la Musique en février 2012. Durant cette année, on a pu également entendre Nicolas dans des cantates contemporaines (dir. B. Mantovani, m.e.s V. Vittoz) Echo et Narcisse de Glück (dir. J. Chauvin, m.e.s M. Borie) à la Cité de la Musique, dans le rôle d'Arkel dans Pelléas et Mélisande, dans un récital d'airs d'opéra à Arles au printemps 2012 et dans le rôle de Bartolo (Nozze di Figaro) durant l'été. En 2013, il interprèta les rôles du docteur Grenvil dans La Traviata, Sparafucile dans Rigoletto de Verdi et enfin, Masetto dans Don Giovanni à l'Opéra de Tours et de Reims. Durant la saison 2014-2015, on a pu l'entendre dans de nombreux concerts, ((Requiem de Mozart à la Madeleine, notamment.) , dans la Flûte Enchantée (dir. P. Souillot), puis dans le rôle de Frère Laurent dans Roméo et Juliette (Gounod). Parmi ses projets pour 2016, on le retrouvera, notamment, dans Rigoletto (Sparafucile). . . .
ANDRE HENRICH
André Henrich, né à Oberwesel/Allemagne, a étudié le luth auprès de Konrad Junghænel à la Musikhochschule de Cologne, où il a obtenu son diplôme en 2000. Aujourd’hui il se produit internationalement comme soliste en continuiste sur des diverses instruments historiques à cordes pincées.
Il a donné des récitals entre autre au Concertgebouw de Bruges, dans le cadre du festival Baroque Strings and Bows à Poznan, Pologne, aux Telemann-Sonntagsmusiken à Magdeburg, au Western Music Forum à Hyderabad, Inde et au Japon (Osaka, Kyoto).
Comme continuiste il a travaillé avec des nombreux ensembles de renommée internationale comme Les Arts Florissants, dirigés par William Christie, Collegium Vocale Gent, dirigé par Philippe Herreweghe, Musica Antiqua Köln, dirigé par Reinhard Goebel. Il collabore régulièrement avec les ensembles Les Folies Françoises, Les Musiciens de Saint-Julien, Les Nouveaux Caractères, Fuoco e Cenere et La Simphonie du Marais
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BRUNO COCSET
Insatiable musicien chercheur, violoncelliste atypique, pédagogue de renom et fondateur des Basses Réunies, Bruno Cocset donne au violoncelle baroque sa voix singulière, nourrie par une quête sans cesse en chemin de la parfaite synergie du geste instrumental et musical. De ce travail sonore et organologique mené avec le luthier et facteur Charles Riché sont nés neuf instruments, pensés, conçus et joués pour différents programmes de concert et d’enregistrement.
C’est après des études à Tours puis un passage au conservatoire supérieur de Lyon que Bruno Cocset aborde le violoncelle baroque et le jeu sur cordes en boyau, en autodidacte puis avec Christophe Coin (premier diplômé de sa classe au Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris en 1986). Il suit également les master classes du violoncelliste Anner Bijlsma et du violoniste Jaap Schroeder.
Violoncelliste « nomade », il vit alors vingt années riches de rencontres et d’expériences musicales avec les plus ardents défenseurs de la scène baroque. Ses ports d’attaches les plus fidèles seront Il Seminario Musicale de Gérard Lesne et Le Concert des Nations et Hespèrion XX-XXI de Jordi Savall. En 1996, il fonde Les Basses Réunies et enregistre les sonates pour violoncelle de Vivaldi (Premio Vivaldi de la Fondazione Giorgio Cini), premier opus d’une longue discographie sous le label Alpha.
Régulièrement invité à jouer en France, en Europe, au Québec et en Russie, Bruno Cocset se consacre également beaucoup à la transmission, enseignant au CNSMD de Paris depuis 2001, à la Haute École de musique de Genève depuis septembre 2005 et à l’École supérieure de musique de Catalogne (Barcelone, 2002-2013) dont il a créé la classe de violoncelle historique.
En 2011, il fonde le Vannes Early Music Institute (Bretagne), qui rassemble notamment une académie européenne de musique ancienne, un atelier de lutherie et un centre de ressources dédié aux répertoires de la Renaissance au XIXe siècle.
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BENOIT VANDEN BEMDEN
Benoit Vanden Bemden
Musicien jusqu’au bout des ongles, Benoît Vanden Bemden est un contrebassiste et joueur de violone (violoniste!) très apprécié, tant comme chambriste que comme musicien d’orchestre. Les XVIIème et XVIIIème siècles sont ses terrains de jeux favoris.
Membre cofondateur et coordinateur artistique de l’orchestre baroque bruxellois Les Muffatti, il est aussi membre de l’Ensemble Masques.
Il collabore également régulièrement avec Vox Luminis, Ricercar Consort, Le Caravansérail, Capriccio Stravagante, Bach Collegium Japan, Stradivaria, La Rêveuse, Les Voix Humaines, Scherzi Musicali, Il Gardellino, Hathor Consort, Gli Angeli Genève, etc.
Après des études au Conservatoire royal de Bruxelles auprès de Christian Vanderborght, Benoît se tourne très rapidement vers la musique ancienne et les pratiques d’interprétation historiques. Il obtient le Diplôme supérieur de musique de chambre avec distinction dans la classe de Guy Van Waas au Conservatoire royal de Mons en 2002, puis le diplôme de Master of Music pour le violone auprès de Maggie Urquhart au Koninklijk Conservatorium de La Haye l’année suivante.
Depuis septembre 2003, il enseigne le violone et la contrebasse ancienne à l’académie de musique de Woluwe-Saint-Lambert (Bruxelles) ainsi que lors de différentes masterclasses (Salamanca en Espagne, Mubafa en Belgique ou à Yaroslavl en Russie).
Amateur de bonne chère, Benoît profite de ses tournées pour découvrir la gastronomie locale et partage ses découvertes sur Ripailles & Passacailles. Et il n’oublie jamais de glisser dans sa valise ses chaussures de tango !
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