Domenico SCARLATTI
Stabat Mater
Missa quatuor vocum
Te Deum
Scarlatti: Polyphonies à 10 voix
De Rome à Madrid, l’itinéraire de l’illustre claveciniste, maître de chapelle de la Cappella Giulia du Vatican avant de servir le roi du Portugal puis de suivre l’infante Maria-Barbara à la cour d’Espagne. En marge de son exceptionnel corpus de sonates pour le clavier, une musique religieuse témoignant de ses sources napolitaines et romaines. Un Stabat Mater de profonde expressivité, puisant dans l’arsenal harmonique original du claveciniste, un Te Deum fidèle à la tradition du double-chœur et une élégante Messe "de Madrid" à quatre voix, figurant parmi les dernières pages du plus ibérique des Italiens.
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BERTRAND CUILLER
Né dans une famille de musiciens, Bertrand Cuiller a commencé le clavecin à 8 ans avec sa mère, puis à treize ans il a rencontré Pierre Hantaï, qui fut son mentor pendant plusieurs années. Il a ensuite étudié le clavecin au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Christophe Rousset, et appris à jouer les cors baroque et moderne. En 1998, il remportait le troisième prix du concours international de clavecin de Bruges.
Après plusieurs années passées au sein d’orchestre comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel et le Poème Harmonique, Bertrand a décidé de se concentrer exclusivement sur le clavecin et la musique de chambre puis il a créé le Caravansérail.
Au clavecin, il apprécie particulièrement les compositeurs anglais William Byrd et John Bull, qu’il a enregistrés pour Alpha et Mirare. Il a également gravé pour ces labels des concerti de Johann Sebastian Bach, l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de Jean-Philippe Rameau (2015, Choc Classica de l’année) ainsi qu’un album Scarlatti-Soler. Tous ses albums ont reçu un accueil très chaleureux du public comme des critiques.
Il participe en 2018 au projet Scarlatti 555 organisé par France Musique en interprétant et enregistrant avec 30 clavecinistes l’intégrale des 555 sonates de Domenico Scarlatti.
Depuis 2004, il suit également Bruno Cocset dans les projets des Basses Réunies.
En tant que chef d’orchestre, Bertrand Cuiller a notamment dirigé Vénus & Adonis de John Blow (coproduction Angers Nantes Opéra, Thétre de Caen, Thétre de la Ville de Luxembourg, Opéra Comique, Opéra de Lille, MC2 Grenoble et CMBV), un programme Rameau, Opéra sans Parole, les concerti pour clavecin de Carl Philipp Emanuel Bach, les concertos brandebourgeois de Johann Sebastian Bach et Rinaldo de Georg Friedric Handel, mis en scène par Claire Dancoisne.
Il enregistre actuellement l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de François Couperin chez harmonia mundi - PIAS. Le premier opus sorti en 2018 est Choc de l’année Classica et a reçu 4F de Télérama. Le deuxième opus sorti en juillet 2020 a été récompensé d’un Diapason d’Or et de 5 étoiles par Classica.
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RACHEL REDMOND
Rachel Redmond est née à Glasgow. Elle découvre son amour du chant grâce au Junior Chorus du Royal Scottish National Orchestra à l’ge de sept ans.
Elle étudie à l’École de Musique de la Douglas Academy et sort diplômée de la Royal Scottish Academy of Music & Drama, où elle reçoit le prix d’interprétation d’oratorio Florence Veitch Ibler. Elle poursuit ses études en obtenant un master de musique avec mention à la Guildhall School of Music & Drama. En 2011, elle est lauréate de la cinquième édition du Jardin des Voix, l’Académie pour jeunes chanteurs des Arts Florissants.
Parmi ses récents engagements, on compte La Passion selon Saint Matthieu (Dunedin Consort), Isbé de Mondonville (CMBV), le Requiem de Brahms (Glasgow City Halls), les Chichester Psalms de Bernstein (Royal Albert Hall), Saul de Handel (Aldeburgh), Beatus Vir de Jommelli (Musica Ghislieri, Ambronay), les Carmina Burana (Auditorio Manuel de Falla de Grenade), Esther de Handel (Wigmore Hall), Leona dans La Belle Hélène de Offenbach (Thétre du Chtelet), La Passion selon Saint Jean de Bach (Ensemble Aedes & Les Surprises), Israel in Egypt de Handel, (Les Cris de Paris, Chaise-Dieu) Fairy Queen de Purcell (Jordi Savall et le Centre Internacional de Música Antiga), Léontine dans Les Fêtes Vénitiennes de Campra (Opera Comique, Thétre du Capitole, Toulouse, Thétre de Caen et BAM, New York), Caecilia dans Caecilia Virgo et Martyr de Charpentier, la Cantate du Café de Bach, Belinda dans Dido and Aeneas de Purcell, et le Te Deum de Charpentier, à l’ouverture de la nouvelle Philharmonie de Paris (William Christie et Les Arts Florissants), et A Fancy (musiques de scène anglaises de la fin du XVIIe siècle, Bertrand Cuiller et Le Caravansérail) et Le Messie de Handel avec Jordi Savall et le Centre Internacional de Música Antiga.
Ses projets à venir : Susanna dans Les Noces de Figaro avec English Touring Opera, 2nd Woman dans Didon et Énée aux Festival d’Aix en Provence, Juditha Triumphans de Vivaldi et La Passion selon Saint Mattieu avec Jordi Savall et le Centre Internacional de Música Antiga, des Cantates de Bach avec le Marsyas Ensemble, et les Leçons des ténèbres de Couperin avec Le Caravansérail et Les Arts Florissants.
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MAïLYS DE VILLOUTREYS
Après quelques années de violon, Maïlys de Villoutreys intègre à 9 ans la Maîtrise de Bretagne (dir. J.-M. Noël). Tout en poursuivant des études d’Italien à l’Université, elle est élève au CNR de Rennes, puis au CNSM de Paris, où elle obtient brillamment son Master en 2011.
Très vite, son goût prononcé pour le répertoire baroque l’amène à se produire avec de nombreux ensembles : elle se produit régulièrement avec les Folies Françoises (P Cohen-Akenine), Pygmalion (R. Pichon), les Musiciens du Louvre (M. Minkowski), Amarillis (H. Gaillard), La Rêveuse (F. Bolton et B. Perrot), Le Caravansérail (B Cuiller)...
A l’Opéra, on a pu l’entendre dans Mozart (Barberina, Pamina, La Reine de la Nuit, Melia), Gluck
et Rameau (avec l’Atelier Lyrique de Tourcoing). Plus récemment, elle a participé à la création de
deux opéras de Gérard Pesson (La Double Coquette, opéra baroque et contemporain), et Trois
Contes, à l’Opéra de Lille (La Princesse).
Sa discographie inclut plusieurs enregistrements salués par la critique dont Les Arts Florissans de Charpentier avec Marguerite Louise (La Musique, label CVS) et Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara par le Banquet Céleste (Marta, label Alpha Classics).
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HASNAA BENNANI
Soprano franco-marocaine, Hasnaa Bennani commence son parcours musical à Rabat auprès de sa soeur Jalila Bennani, chanteuse et chef de choeur et Lazslo Fodor, son professeur de violon. Elle est diplômée du Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Glenn Chambers et se perfectionne en musique ancienne auprès d’Howard Crook et d’Isabelle Poulenard.
Hasnaa Bennani a remporté en 2011 le Premier Prix du Concours de Chant Baroque de Froville.
Elle collabore avec des formations aussi nombreuses et réputées que La Grande Écurie et La Chambre du Roy (Jean-Claude Malgoire), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Les Talens Lyriques (Christophe Rousset), Les Muffatti (Peter Van Heyghen), Le Concert Spirituel (Hervé Niquet), Le Palais royal (Jean-Philippe Sarcos), La Rêveuse (Benjamin Perrot et Florence Bolton), Les Ambassadeurs (Alexis Kossenko), Akadêmia (Françoise Lasserre), Accademia Bizantina (Ottavio Dantone)...
À l’opéra, elle a chanté le rôle d’Al-Faïma, dans Aben-Hamet de Dubois à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, la Neige et le Printemps dans La Chouette Enrhumée de Gérard Condé à l’Opéra de Metz, une Nymphe des Eaux dans Armide de Lully à l’Opéra National de Lorraine, Cléone et une Ombre Heureuse dans Castor et Pollux de Rameau successivement avec Le Concert Spirituel au Thétre des Champs Elysées et avec Les Talens Lyriques au Thétre du Capitole de Toulouse ainsi que le rôle de Berenice dans Scipione au Festival de Halle avec Armonia Atenea dirigé par Georg Petrou
Dans sa discographie, citons les Leçons de Ténèbres de Couperin avec Le Poème Harmonique (Alpha), Amadis de Lully (rôle de Corisande) avec Les Talens Lyriques (Aparté). Zaïs de Rameau (rôle d’Amour) avec Les Talens lyriques (Aparté), un disque de cantates françaises (Rameau, Courbois) avec l’Ensemble Stravaganza et un disque d’airs d’opéra de Hændel écrits pour Francesca Cuzzoni avec Les Muffatti (Ramée).
Elle a enregistré le rôle de Cecina dans Germanico in Germania de Porpora sous le label Decca aux côtés de Julia Lezhneva et Max Emmanuel Cencic. Cet opéra est donné régulièrement, notamment au Tchaikowsky Hall à Moscou, au Theater an de Wien...
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Grace Durham
La mezzo-soprano britannique Grace Durham est née à Londres, et poursuit d’abord des études de langue et littérature françaises et italiennes à l’Université de Cambridge. Elle se forme ensuite en chant lyrique à la Guildhall School of Music & Drama, au Royal Conservatoire of Scotland et au National Opera Studio de Londres. Lauréate de plusieurs concours internationaux, en 2019 elle obtient notamment le Premier Prix du Concours international d’opéra baroque Pietro Antonio Cesti ainsi que le Grand Prix du Concours international de la mélodie française de Toulouse. . . .
ANTHEA PICHANIK
La contralto française Anthea Pichanick fait irruption sur la scène musicale en remportant le Premier Prix du prestigieux Concours International d’Opéra Baroque Antonio Cesti d’Innsbruck en 2015. On découvre alors un grain vocal unique, un timbre d’une profondeur saisissante et une musicalité alliant raffinement et intensité. Cette victoire lui vaut de se produire en récital avec l’ensemble L’Astrée au Konzerthaus de Vienne.
Durant l’été 2016, Anthea Pichanick offre une prestation très remarquée au Festival International d’Opéra Baroque et Romantique de Beaune dans le rôle d’Asteria du Tamerlano de Vivaldi, avec l’ensemble Les Accents dirigé par le violoniste Thibault Noally. La revue Diapason salue « un timbre généreux, parfaitement posé, et une diction admirable ». Cet événement marque le début d’une collaboration fidèle tant avec le Festival de Beaune qu’avec Les Accents de Thibault Noally.
La saison 2016/2017 la voit cultiver l’éclectisme. En décembre 2016, au Thétre des Champs-Élysées, elle chante The Messiah de Hændel avec Le Concert Spirituel placé sous la direction d’Hervé Niquet. On l’entend ensuite dans le rôle de l’une des Servantes d’Elektra de Strauss à l’Opéra de Lyon sous la baguette d’Hartmut Haenchen. Les relations privilégiées avec Les Accents se renforcent avec la reprise de Tamerlano de Vivaldi à Dortmund en Allemagne, un récital Vivaldi au Thétre Grévin à Paris en juin 2017 : « On tombe instantanément sous le charme d’un timbre de contralto aussi rare qu’original, dont le grain est perle, le velours duvet et l’obscurité lumière », souligne le site spécialisé Forumopera.
Peu après, elle assume brillamment le rôle-titre de Mitridate d’Alessandro Scarlatti de nouveau au Festival de Beaune : « Anthea Pichanick assume les hardiesses comme les épanchements du rôle-titre, contralto souple à l’envoi libre, au médium suave » (Diapason).
Durant le même été, citons aussi le Stabat Mater de Pergolesi avec Le Poème Harmonique et Vincent Dumestre, aux côtés de Julia Lezhneva, à Cracovie.
La saison 2017/2018 est tout aussi intense : Requiem de Mozart à La Seine Musicale de Boulogne-Billancourt avec Les Musiciens du Louvre dirigés par Marc Minkowski, mise en scène par Bartabas ; Israel in Egypt de Hændel avec Les Cris de Paris et Les Siècles au Festival Cervantino au Mexique ; The Messiah avec l’Orchestre symphonique des Baléares dirigé par Pablo Mielgo. Elle participe également à la soirée de gala à la Salle Gaveau aux côtés d’Emöke Baráth, Chantal Santon Jeffery, Philippe Jaroussky, Emiliano Gonzalez Toro et La Chimera.
Elle fait ses débuts à l’Opéra de Nancy avec une prise de rôle, Zulma de L’Italiana in Algeri de Rossini sous la direction de Giuseppe Grazioli et dans une mise en scène de David Hermann. Forumopera s’enthousiasme à nouveau : « On admire le talent avec lequel Anthea Pichanick parvient, grâce à ses ressources vocales et thétrales, à faire de Zulma un personne à part entière ». Elle reprend ce rôle au Festival de Beaune cette fois avec l’Ensemble Matheus et Jean-Christophe Spinosi. À Beaune également, elle chante le rôle de Fernando dans Rodrigo de Hændel avec Les Accents.
En 2018/2019, citons l’Oratorio de Noël de Bach sous la direction de György Vashegyi (Palais des Arts à Budapest, Chapelle Royale de Versailles, Église Saint-Roch à Paris), The Messiah de nouveau avec Hervé Niquet (Chapelle Royale de Versailles), des concerts Bach et Hasse avec Les Musiciens du Louvre, ainsi que le Requiem de Mozart avec le Chœur et l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian à Lisbonne sous la direction de Lorenzo Viotti.
Pour la saison 2019/2020, elle incarne le rôle de Ménandre de Coronis de Durón avec sous la direction de Vincent Dumestre et dans une mise en scène d’Omar Porras (Thétre de Caen, Opéra de Lille, Opéra de Rouen, Opéra de Limoges, Opéra Comique). Elle chantera aussi dans Rodrigo de Hændel avec Les Accents au Theater an der Wien, et prendra part à un Gala Monteverdi avec I Gemelli, Emiliano Gonzalez Toro, Philippe Jaroussky et Emöke Baráth (Thétre des Champs-Élysées, Arsenal de Metz, Thétre de Compiègne), sans oublier L’Orfeo du même Monteverdi avec La Cappella Mediterranea et Leonardo García Alarcón (Opéra de Versailles, De Singel Anvers). Elle chantera le Requiem de Mozart avec le Purcell Choir et l’Orfeo Orchestra Budapest dirigés par György Vashegyi au Thétre des Champs-Élysées, thétre qu’elle retrouve pour La Petite Messe solennelle de Rossini avec le Chœur de la Radio Flamande.
À l’automne 2017 a été publié par Alpha Classics l’enregistrement du Messiah avec Le Concert Spirituel et Hervé Niquet. Début 2020, Anthea Pichanick a sorti son premier enregistrement solo, Motets napolitains, avec l’ensemble baroque Les Accents dirigé par Thibault Noally (La Musica).
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William SHELTON
En 2018 il obtient le prix jeune artiste au concours d’opéra baroque Cesti à Innsbruck, puis le 2e prix au concours de chant baroque et sacré de Froville et il intègre l’atelier lyrique d’Opera Fuoco. En 2020 il remporte le 1er Prix au « World Bach Competition » du Boulder Bach Festival, et le Prix de l’Opéra Grand Avignon au 12e Concours International de Mélodie de Gordes, en duo avec son ami pianiste Bastien Dollinger. Il se produit en soliste avec les chefs Raphaël Pichon, Geoffroy Jourdain, William Christie, Sébastien Daucé, Simon-Pierre Bestion, Mihály Zeke, David Stern et Thomas Hengelbrock. . . .
THOMAS HOBBS
Thomas Hobbs is in demand with many leading baroque and early music ensembles, appearing throughout Europe and the US as a soloist in key works from the 16th, 17th and 18th centuries. Hobbs works frequently with, among others, Philippe Herreweghe and his acclaimed ensemble Collegium Vocale Gent and Raphaël Pichon and his Ensemble Pygmalion.
Recent concert performances include Evangelist in the Bach St Matthew Passion and St John Passion with the Choir of King’s College, Cambridge, Le Concert Lorrain and Ensemble Pygmalion, arias in the Passions with the Academy of Ancient Music, CVG and Ex Cathedra, Bach B minor Mass with CVG, Le Concert Lorrain, Akademie für Alte Musik Berlin, Bach Akademie Stuttgart and the Freiburg Bachchor, Bach Magnificant with De Nederlandse Bachverenigning, Bach Ascension Oratorio with CVG, Bach Christmas Oratorio with the Australian Chamber Orchestra, title role in Handel Joshua with the Akademie für Alte Musik and RIAS Kammerchor, Handel Israel in Egypt with the Choir of King’s College, Cambridge, Handel Messiah Le Concert Lorrain, Mozart Requiem with Dunedin Consort and Beethoven Mass in C with Stuttgart Kammerchor. Hobbs has also made debuts with the Northern Sinfonia, City of Birmingham Symphony, Royal Scottish National and Bournemouth Symphony orchestras and with renowned period ensemble Accademia Bizantina under Ottavio Dantone.
Hobbs’s operatic roles include a critically acclaimed Telemachus The Return of Ulysses in a new production for English National Opera conducted by Jonathan, Apollo and Shepherd in Monteverdi’s Orfeo in semi-staged performances with Richard Egarr and the AAM, the title role in Albert Herring and Ferrando CosiÌ€ fan tutte. A keen recitalist, highlights include Brett Dean Winter Songs at the Cheltenham Festival, Vaughan Williams On Wenlock Edge with the Edinburgh Quartet, Schubert Die Schöne Müllerin and Schumann Liederkreis Op.39, a recital of Mozart songs at London’s Kings Place, a recital of English song and German lieder for the Festival Accademia delle Crete Senesi in Tuscany, and, most recently, Wolf songs at the Oxford Lieder Festival and a recital at the Ryedale Festival with Christopher Glynn.
Hobbs’ ever-expanding discography includes Bach B minor Mass with CVG and Dunedin Consort, Bach Motets, Leipzig cantatas and Christmas Oratorio with CVG, Handel Acis et Galatea and Esther with Dunedin Consort and Beethoven Mass in C with Stuttgart Kammerchor. His most recent recordings of Handel Chandos Anthems with Stephen Layton and the Orchestra of the Age of Enlightenment and Mozart Requiem with John Butt and the Dunedin Consort have been universally praised, with the latter receiving the 2014 Gramophone Award for best Choral recording.
Current and future engagements include further tours with Collegium Vocale; Damon Acis and Galatea with Dunedin Consort, Bach cantatas with De Nederlandse Bachverenigning and Ensemble Pygmalion, Bach Christmas Oratorio with the Tonkünstler-Orchester Niederösterreich, Tonhalle Orchester Zürich and Le Concert Lorrain.
Born in Exeter, Thomas Hobbs studied at the Royal College of Music under the tutelage of Neil Mackie, where he was awarded the RCM Peter Pears and Mason scholarships, and at the Royal Academy of Music under Ryland Davies, where he held a Kohn Bach Scholarship in addition to a full entrance scholarship. He was also awarded a Susan Chilcott Scholarship, has been made a Royal Philharmonic Society Young Artist and was an Associate Artist of the Classical Opera Company. He was also a member of the prestigous Académie at the Aix-en-Provence Festival, where he performed in concert with Louis Langrée and the Camerata Salzburg.
2015-16 season / 563 words. Not to be altered without permission.
Intermusica represents Thomas Hobbs worldwide
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David Munderloh
Le ténor suisse d'origine américaine David Munderloh a passé trois ans en tant que boursier Fulbright et a obtenu un diplôme de maîtrise en interprétation et théorie de la musique ancienne à la Schola Cantorum Basiliensis. David Munderloh a étudié avec Hans-Joachim Beyer (Leipzig) et Gerd Türk (Ble). Il a également travaillé en étroite collaboration avec Anthony Rooley, travail qui continue de guider son interprétation des chansons pour luth anglais.
Ce ténor très demandé est régulièrement sollicité pour ses interprétations dramatiques des principales cantates et oratorios, les rôles d'oratorios de Haendel occupant une place centrale dans son répertoire. M. Munderloh s'est produit en concert et sur des enregistrements avec, entre autres, "Hesperion XXI" et "Le Concert des Nations" (Jordi Savall), "Collegium Vocale Gent" (Philippe Herreweghe), et le Ricercar Consort (Philippe Pierlot) ; "The Harp Consort" (Andrew Lawrence-King), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), "American Bach Soloists" (Jeffrey Thomas), la "J. S. Bachstiftung" (Jeffrey Thomas). S. Bachstiftung" (Rudolf Lutz), The Bach Consort (Joshua Rifkin) ; et avec les orchestres baroques "Capriccio Basel", "Die Freitags Akademie", et "B-Rock Orchestra" ; ainsi qu'avec l'ensemble vocal "Vox Luminis" (Lionel Meunier).
En tant que membre de Chanticleer (Grammy award - 2000), David Munderloh s'est produit avec de nombreux orchestres de renom - St. Paul Chamber Orchestra (Christopher Hogwood et Hugh Wolff), San Francisco Symphony Orchesta et le New York Philharmonic (Emil de Cou), et a donné des concerts dans certaines des salles les plus prestigieuses du monde : The Kennedy Center (Washington D.C.), le Lincoln Center de New York, le Wigmore Hall de Londres et le Concertgebauw d'Amsterdam.
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BENOIT ARNOULD
Benoit Arnould étudie le chant au conservatoire de Metz, puis auprès de Christiane Stutzmann au conservatoire de Nancy, où il obtient en 2007 une médaille d’or et un premier prix de perfectionnement en chant lyrique. La même année, il est nommé « Révélation Lyrique Classique » de l’Adami.
Il a eu l'occasion de travailler sous la direction de Marc Minkowski, Philippe Herreweghe, Ton Koopman, Christophe Rousset, Leonardo Garcia Alarcón, Raphaël Pichon, Hervé Niquet et Peter Neumann, et de se produire dans les plus grandes salles ou festivals: Pleyel, Barbican Center London, KKL Luzern, Auditorium de Madrid et Milan, Festival de St Denis, Beaune, Saintes, La Chaise-Dieu, Rheingau Musik Festival, Library of Congress de Washington.
Parmi ses projets scéniques: Les Indes Galantes (Don Alvar) à l'Opéra de Bordeaux (mise en scène de Laura Scozzi), Tancrède dans l'opéra éponyme de Campra à l’Opéra d’Avignon et celui de Versailles, enfin, en septembre 2014, Papageno dans la Flûte Enchantée de Mozart à l'Opéra de Vichy (mise en scène de Pet Halmen).
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NICOLAS CERTENAIS
Né à Brest en 1982, il commence la musique dès son enfance. Il s’oriente d’abord vers la philosophie puis choisit de se consacrer au chant. Après un Master de philosophie, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2007 dans la classe du baryton Alain Buet. Il y travaille notamment avec M. C. Le Roux, Anne le Bozec, Jeff Cohen, Olivier Reboul, Susan Manoff, Samuel Jean et Catherine Simonpietri. Il suit les master-classes de Jean-Philippe Lafont, Lionel Sarrazin. Il collabore régulièrement avec les Musiciens du Paradis. Comme soliste d'Oratorio, citons le Requiem, la Messe de Couronnement de W.A Mozart, la Messe à Sainte-Cécile de C. Gounod, l'Harmoniemesse et le Stabat Mater de Haydn, des oeuvres de Bach (Magnificat, Cantates) ou encore de Buxtehude. Il se consacre également à la musique ancienne et à la musique contemporaine (créations de Hersant, Decoust, Bouchot, Menut...). On a pu entendre son timbre chaleureux dans le rôle du Muphti dans Le Bourgeois Gentilhomme de Lully à Brest, le rôle de Masetto dans Don Giovanni, le premier et le deuxième monsieur dans l'Amour Masqué au Musée d'Orsay, les Nozze di Figaro (rôle d'Antonio) en 2010 à Paris (dir. K. Weiss, mise en scène E. Cordoliani). Dans son activité récente figurent des extraits de Boris Godunov (rôle de Pimène) à la Cité de la Musique, des extraits de Rossini au Thétre du Chtelet en décembre. En 2011, il incarne à l'Opera-Comique et au Théatre Impérial de Compiègne les rôles de Victor et Xavier dans O Mon bel Inconnu de Reynaldo Hahn. Il interprète Sarastro et le Sprecher dans la Flûte enchantée de Mozart au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, rôles qu'il reprendra durant l'été 2011 en Bretagne. On le retrouve également au Thétre du Chtelet pour un programme d'opérette française au printemps. Durant l'hiver 2011, il interprète le rôle du Commandeur dans Don Giovanni de Mozart à Chaumont et en Allemagne (Dortmund). Remarqué par Thomas Quasthoff, ce dernier le choisit pour participer à une série de master-classes de lied romantique à la Cité de la Musique en février 2012. Durant cette année, on a pu également entendre Nicolas dans des cantates contemporaines (dir. B. Mantovani, m.e.s V. Vittoz) Echo et Narcisse de Glück (dir. J. Chauvin, m.e.s M. Borie) à la Cité de la Musique, dans le rôle d'Arkel dans Pelléas et Mélisande, dans un récital d'airs d'opéra à Arles au printemps 2012 et dans le rôle de Bartolo (Nozze di Figaro) durant l'été. En 2013, il interprèta les rôles du docteur Grenvil dans La Traviata, Sparafucile dans Rigoletto de Verdi et enfin, Masetto dans Don Giovanni à l'Opéra de Tours et de Reims. Durant la saison 2014-2015, on a pu l'entendre dans de nombreux concerts, ((Requiem de Mozart à la Madeleine, notamment.) , dans la Flûte Enchantée (dir. P. Souillot), puis dans le rôle de Frère Laurent dans Roméo et Juliette (Gounod). Parmi ses projets pour 2016, on le retrouvera, notamment, dans Rigoletto (Sparafucile). . . .
ANDRE HENRICH
André Henrich, né à Oberwesel/Allemagne, a étudié le luth auprès de Konrad Junghænel à la Musikhochschule de Cologne, où il a obtenu son diplôme en 2000. Aujourd’hui il se produit internationalement comme soliste en continuiste sur des diverses instruments historiques à cordes pincées.
Il a donné des récitals entre autre au Concertgebouw de Bruges, dans le cadre du festival Baroque Strings and Bows à Poznan, Pologne, aux Telemann-Sonntagsmusiken à Magdeburg, au Western Music Forum à Hyderabad, Inde et au Japon (Osaka, Kyoto).
Comme continuiste il a travaillé avec des nombreux ensembles de renommée internationale comme Les Arts Florissants, dirigés par William Christie, Collegium Vocale Gent, dirigé par Philippe Herreweghe, Musica Antiqua Köln, dirigé par Reinhard Goebel. Il collabore régulièrement avec les ensembles Les Folies Françoises, Les Musiciens de Saint-Julien, Les Nouveaux Caractères, Fuoco e Cenere et La Simphonie du Marais
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BRUNO COCSET
Insatiable musicien chercheur, violoncelliste atypique, pédagogue de renom et fondateur des Basses Réunies, Bruno Cocset donne au violoncelle baroque sa voix singulière, nourrie par une quête sans cesse en chemin de la parfaite synergie du geste instrumental et musical. De ce travail sonore et organologique mené avec le luthier et facteur Charles Riché sont nés neuf instruments, pensés, conçus et joués pour différents programmes de concert et d’enregistrement.
C’est après des études à Tours puis un passage au conservatoire supérieur de Lyon que Bruno Cocset aborde le violoncelle baroque et le jeu sur cordes en boyau, en autodidacte puis avec Christophe Coin (premier diplômé de sa classe au Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris en 1986). Il suit également les master classes du violoncelliste Anner Bijlsma et du violoniste Jaap Schroeder.
Violoncelliste « nomade », il vit alors vingt années riches de rencontres et d’expériences musicales avec les plus ardents défenseurs de la scène baroque. Ses ports d’attaches les plus fidèles seront Il Seminario Musicale de Gérard Lesne et Le Concert des Nations et Hespèrion XX-XXI de Jordi Savall. En 1996, il fonde Les Basses Réunies et enregistre les sonates pour violoncelle de Vivaldi (Premio Vivaldi de la Fondazione Giorgio Cini), premier opus d’une longue discographie sous le label Alpha.
Régulièrement invité à jouer en France, en Europe, au Québec et en Russie, Bruno Cocset se consacre également beaucoup à la transmission, enseignant au CNSMD de Paris depuis 2001, à la Haute École de musique de Genève depuis septembre 2005 et à l’École supérieure de musique de Catalogne (Barcelone, 2002-2013) dont il a créé la classe de violoncelle historique.
En 2011, il fonde le Vannes Early Music Institute (Bretagne), qui rassemble notamment une académie européenne de musique ancienne, un atelier de lutherie et un centre de ressources dédié aux répertoires de la Renaissance au XIXe siècle.
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Michael CHANU
Michaël Chanu
Après ses diplômes du CNSML et du conservatoire de Montréal (Canada), Michaël Chanu collabore régulièrement avec l’Orchestre National de Lyon, l’orchestre de Montpellier, l’orchestre de Besançon, l’Orchestre National de l’Opéra de Lyon, la Camerata du Rhône.
Il devient en 1994 le soliste de l’Ensemble Orchestral Contemporain , ce qui lui permet d’explorer le répertoire contemporain et de participer à de très nombreuses créations avec ensemble ou en soliste. Il collabore ainsi avec le Grame, l’Ircam ou d’autres ensembles tels l’ensemble Télémaque, Itinéraire, l’ensemble C Barré, l’ensemble Linea etc.
Cette même année, Michaël Chanu se passionne pour la musique ancienne et la pratique d’instruments historiques. Il collabore avec l’ensemble 415, les Musiciens du Louvre, Gli Angeli Genève, l’ensemble Cantatio, l’ensemble Unisoni, Le Parlement de Musique, Les nouveaux caractères, le Banquet céleste, la Chambre Philarmonique, la Cetra Basel, les Ambassadeurs , les Talents Lyriques, Il Convito...
Parallèlement Michaël Chanu pratique la musique de Chambre avec le Quatuor Debussy, le Quatuor Ravel, le Quatuor Terpsycordes, Chiara Banchini, Gaetano Nasillo, David Plantier, Régis Pasquier, Fabrice Pierre, Peter Csaba, Alain Planes, Isabelle Moretti, Richard Galliano, Maude Gratton, Bruno Cocset ...
Michaël Chanu se produit dans de nombreux festivals à travers le monde et a participé à une trentaine d’enregistrements discographiques.
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