A Fancy, Musique de scène anglaise
BERTRAND CUILLER
Né dans une famille de musiciens, Bertrand Cuiller a commencé le clavecin à 8 ans avec sa mère, puis à treize ans il a rencontré Pierre Hantaï, qui fut son mentor pendant plusieurs années. Il a ensuite étudié le clavecin au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Christophe Rousset, et appris à jouer les cors baroque et moderne. En 1998, il remportait le troisième prix du concours international de clavecin de Bruges.
Après plusieurs années passées au sein d’orchestre comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel et le Poème Harmonique, Bertrand a décidé de se concentrer exclusivement sur le clavecin et la musique de chambre puis il a créé le Caravansérail.
Au clavecin, il apprécie particulièrement les compositeurs anglais William Byrd et John Bull, qu’il a enregistrés pour Alpha et Mirare. Il a également gravé pour ces labels des concerti de Johann Sebastian Bach, l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de Jean-Philippe Rameau (2015, Choc Classica de l’année) ainsi qu’un album Scarlatti-Soler. Tous ses albums ont reçu un accueil très chaleureux du public comme des critiques.
Il participe en 2018 au projet Scarlatti 555 organisé par France Musique en interprétant et enregistrant avec 30 clavecinistes l’intégrale des 555 sonates de Domenico Scarlatti.
Depuis 2004, il suit également Bruno Cocset dans les projets des Basses Réunies.
En tant que chef d’orchestre, Bertrand Cuiller a notamment dirigé Vénus & Adonis de John Blow (coproduction Angers Nantes Opéra, Thétre de Caen, Thétre de la Ville de Luxembourg, Opéra Comique, Opéra de Lille, MC2 Grenoble et CMBV), un programme Rameau, Opéra sans Parole, les concerti pour clavecin de Carl Philipp Emanuel Bach, les concertos brandebourgeois de Johann Sebastian Bach et Rinaldo de Georg Friedric Handel, mis en scène par Claire Dancoisne.
Il enregistre actuellement l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de François Couperin chez harmonia mundi - PIAS. Le premier opus sorti en 2018 est Choc de l’année Classica et a reçu 4F de Télérama. Le deuxième opus sorti en juillet 2020 a été récompensé d’un Diapason d’Or et de 5 étoiles par Classica.
. . .
OLIVIER FORTIN
Diplômé avec distinction du Conservatoire de musique du Québec, OLIVIER FORTIN est récipiendaire de plusieurs bourses d’excellence qui lui ont permis de poursuivre sa formation à Paris avec Pierre Hantai et à Amsterdam avec Bob van Asperen. Lauréat des concours Bach de Montréal du concours de Bruges, il est très sollicité pour ses qualités de soliste et de chambriste. Il joue à travers l’Europe, au Japon, en Chine et en Corée du Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande, aux Etats-Unis et au Canada avec Masques, Capriccio Stravagante et Tafelmusik. Il se produit également avec Skip Sempé et Pierre Hantaï dans des programmes de musique pour deux et trois clavecins. Olivier Fortin est le fondateur et directeur de l’Ensemble Masques. De 2004 à 2008, il a enseigné le clavecin et la musique de chambre au Conservatoire de musique de Québec et il enseigne chaque année dans le stage de perfectionnement Tafelmusik Summer Institute à Toronto. . . .
VIOLAINE COCHARD
Avec Violaine Cochard, le clavecin dévoile littéralement tous ses visages. Sa formation se signale par une rigueur évidente : premiers cours dès l’ge de 8 ans auprès de Françoise Marmin à Angers, sa ville natale, études à partir de 1991 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec d’illustres professeurs (Christophe Rousset et Kenneth Gilbert), et perfectionnement auprès de Pierre Hantaï. Elle décroche au CNSM deux Premier prix à l’unanimité, en clavecin et basse continue, en 1994 et gagne le Premier prix au prestigieux Concours International de Montréal en 1999.
Parallèlement, Violaine Cochard entame une carrière très vite intense. Récitaliste accomplie certes, mais aussi chambriste d’exception, elle fonde très jeune l’ensemble Amarillis avec Ophélie et Héloïse Gaillard. Là aussi, la réussite ne tarde guère, et l’ensemble rafle les Premiers prix de concours célèbres (York en 1995, Fnapec en 1997 et Sinfonia en 1997).
Elle est aussi la partenaire de musiciens éminents, tels que le contre-ténor Gérard Lesne, la gambiste Marianne Muller ou les violonistes Amandine Beyer et Stéphanie-Marie Degand.
Violaine Cochard est aussi une pédagogue reconnue, elle a ainsi enseigné au Conservatoire de Montpellier et est régulièrement invitée à donner des master-classes.
Après le clavecin, la voix constitue l’autre passion de Violaine Cochard et elle figure notoirement parmi les chefs de chant les plus sollicités en Europe. Elle se consacre à son amour de l’art vocal en occupant une place centrale dans des ensembles baroques Les Talens Lyriques (Christophe Rousset), Le Concert d’Astrée (Emmanuelle Haïm) ou La Diane Française (Stéphanie-Marie Degand).
A l’occasion de ses nombreuses collaborations, elle a enregistré une trentaine de disques pour Opus 111, K617, Ambroisie-Naïve, Zig-Zag Territoires, Virgin Classics, Arion, AgOgique et Alpha... En solo elle a réalisé deux enregistrements consacrés à François Couperin, un troisième réunissant des œuvres de J.S Bach, particulièrement appréciés par la critique et un disque autour des pièces pour clavecin et violon de Jacques Duphly et des premières sonates de Mozart avec sa complice de toujours, la violoniste Stéphanie-Marie Degand.
Parallèlement à ses activités dans le monde baroque, Violaine Cochard aime aussi collaborer avec des musiciens d’autres univers musicaux, comme le groupe de musiques actuelles Tram des Balkans ainsi que le pianiste de jazz Édouard Ferlet, avec lequel elle crée un duo singulier et inédit et qui a fait l’objet d’un premier disque très remarqué Bach plucked unplucked (Alpha Classics)
Son dernier disque en solo consacré à des œuvres de Jacques Duphly et ses contemporains est sorti en avril pour le label La Musica.
. . .
Anne PEKKALA
. . .
JEAN-LUC HO
Elève de Blandine Verlet diplômé du CNSMDP, Jean-Luc Ho est une des jeunes figures montantes du clavecin en France. Maintes fois récompensé pour ses enregistrements dédiés à la musique de Bach, Couperin, ou encore J. P. Sweelinck, il mène une brillante carrière d’instrumentiste tout en se consacrant à l’enseignement.
Jean-Luc Ho commence l’apprentissage du clavecin à l’ge de huit ans, avant de s’initier à l’orgue puis au clavicorde. Il intègre plus tard le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes d’Olivier Baumont pour le clavecin, et de Blandine Rannou pour la basse continue, dont il sort récompensé par deux Premiers prix. Il suit également l’enseignement de Blandine Verlet.
Sa passion pour les claviers anciens le conduit à se produire en récital sur de nombreux instruments historiques d’exception, comme à l’église Sainte-Croix de Bordeaux, à Souvigny, à Marmoutier, Saint-Michel en Thiérache, à Dole dans le Jura, à l’église Saint-Rémy de Dieppe, mais aussi à la Cobbe Collection d’Hatchland, à Londres au sein de la Fenton House Collection, au Musée de la musique à Paris, aux Beaux-Arts de Chartres et au Chteau d’Assas. Accompagnateur apprécié, il travaille aux côtés d’éminents musiciens tels que Raphaèle Kennedy (soprano), Lucile Richardot (mezzo-soprano), Louis Créac’h et Guillaume Rebinguet-Sudre (violon), mais aussi Anne-Marie Blondel, Freddy Eichelberger, Aurélien Delage (orgues et clavecins), et Itay Jedlin (traverso). Continuiste, il joue et enregistre également sous la direction d'Hervé Niquet (Le Concert Spirituel) et de David Stern (Opera Fuoco).
La discographie de Jean-Luc Ho comprend un enregistrement dédié à la musique de J.-S. Bach et de François Couperin, distingué par un « Choix de France-Musique », un « Diapason découverte », et une « Suggestion CD Le Monde ». Soutenu par la fondation Royaumont, il entreprend d’enregistrer les six Partitas de Bach au cœur de l’abbaye. Le premier disque de cette intégrale réalisée sur six clavecins différents, lui a valu une seconde distinction de la part de France Musique. En 2017, il fonde à Royaumont son propre ensemble en résidence.
Organiste remplaçant à l’église de Saint-Germain-des-Prés à Paris pendant dix ans, il a participé à la fondation de « L’art de la Fugue », une association qui œuvre à la restauration, l’installation et la valorisation d’un orgue historique castillan de 1768 à l’église de Fresnes. Anciennement professeur de clavecin de l’école de musique de Franconville, il enseigne désormais lors de stages et de master-classes pour EmbarOquement Immédiat, la Fondation Royaumont et l’Académie de claviers de Dieppe.
. . .
SOPHIE GENT
La violoniste australienne Sophie Gent a étudié au Conservatoire Royal de La Haye avec Ryo Terakado. Vivant actuellement en France, Sophie se produit régulièrement avec l’Ensemble Masques, l’Orchestre Pygmalion, le Ricercar Consort, l’Ensemble Arcangelo, le Caravanserail et l’Orchestre du Collegium Vocale, entre autres. Professeur de violon baroque au Conservatoire d’Amsterdam de 2011 à 2014, elle a également donné des Masterclasses au Conservatoire d’Anvers, à l’Atelier de Musique Ancienne de Jérusalem, à l’Abbaye aux Dames de Saintes et à l’Académie de Musique Ancienne de Vannes. Elle est actuellement professeur au Conservatoire de Boulogne-Billancourt. Sophie joue un violon de Jacob Stainer de 1676. . . .
Myriam Mahnane
Après des études de violon moderne au CRR de Grenoble, Myriam Mahnane se spécialise dans la pratique du répertoire baroque avec Enrico Gatti à Milan puis à Bruxelles avec Sigiswald Kuijken où elle passe son prix avec Distinction. Elle profite également des conseils précieux d’Amandine Beyer au cours de stages.
Myriam joue régulièrement au sein de prestigieux ensembles tel que Les Talens Lyriques, Le Concert Français, La Petite Bande ou Le Caravansérail.
Elle collabore avec l’ensemble Pulcinella depuis 2007.
. . .
BRUNO COCSET
Insatiable musicien chercheur, violoncelliste atypique, pédagogue de renom et fondateur des Basses Réunies, Bruno Cocset donne au violoncelle baroque sa voix singulière, nourrie par une quête sans cesse en chemin de la parfaite synergie du geste instrumental et musical. De ce travail sonore et organologique mené avec le luthier et facteur Charles Riché sont nés neuf instruments, pensés, conçus et joués pour différents programmes de concert et d’enregistrement.
C’est après des études à Tours puis un passage au conservatoire supérieur de Lyon que Bruno Cocset aborde le violoncelle baroque et le jeu sur cordes en boyau, en autodidacte puis avec Christophe Coin (premier diplômé de sa classe au Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris en 1986). Il suit également les master classes du violoncelliste Anner Bijlsma et du violoniste Jaap Schroeder.
Violoncelliste « nomade », il vit alors vingt années riches de rencontres et d’expériences musicales avec les plus ardents défenseurs de la scène baroque. Ses ports d’attaches les plus fidèles seront Il Seminario Musicale de Gérard Lesne et Le Concert des Nations et Hespèrion XX-XXI de Jordi Savall. En 1996, il fonde Les Basses Réunies et enregistre les sonates pour violoncelle de Vivaldi (Premio Vivaldi de la Fondazione Giorgio Cini), premier opus d’une longue discographie sous le label Alpha.
Régulièrement invité à jouer en France, en Europe, au Québec et en Russie, Bruno Cocset se consacre également beaucoup à la transmission, enseignant au CNSMD de Paris depuis 2001, à la Haute École de musique de Genève depuis septembre 2005 et à l’École supérieure de musique de Catalogne (Barcelone, 2002-2013) dont il a créé la classe de violoncelle historique.
En 2011, il fonde le Vannes Early Music Institute (Bretagne), qui rassemble notamment une académie européenne de musique ancienne, un atelier de lutherie et un centre de ressources dédié aux répertoires de la Renaissance au XIXe siècle.
. . .
Richard Myron
Contrebasse & violone
Ancien élève à la Juilliard School de New York, sa ville natale, RICHARD MYRON y reçoit un Bachelor of Music dans la classe de contrebasse de Homer Mensch. Lauréat du Frederick Zimmermann Memorial Award, il obtient un an plus tard son Master of Music.
Musicien polyvalent, il joue avec des divers artistes tel que Leonard Bernstein, William Christie, Gustav Leonhardt, Giora Feidman, Jaap Schröder, Dizzy Gillespie ou Jordi Savall. Il s’initie avec Albert Fuller à l’interprétation du répertoire baroque, et mène depuis lors une carrière internationale en tant que spécialiste du violone et contrebasse historique.
Résidant à Paris, il est membre des ensembles les plus prestigieux : le Freiburger Barockorchester et Consort, l’Ensemble Mosaïques, Il Seminario Musicale, les Basses Réunies, Al Ayre Español, La Petite Bande, Les Arts Florissants, L’Arpeggiata , L’Ensemble Baroque de Limoges, Private Musicke.
Professeur de la Contrebasse Ancienne et la Musique de Chambre CRR de Paris, Richard Myron est professeur de Contrebasse au sein du département de Musique Ancienne du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris ou il anime également la classe de Lecture à Vue pour les contrebassistes modernes.
. . .