Domenico Scarlatti, Stabat Mater à 10 voix , Te Deum, Messe de Madrid
Le Stabat Mater de Scarlatti, composé entre 1714 et 1719 pour la Capella Giulia du Vatican, est certainement la plus originale et aboutie de ses œuvres religieuses. Soutenues par un continuo, les dix voix sont entremêlées et utilisées de manière expressive, afin de mettre en lumière le texte poignant. Plus classiques dans leurs sonorités mais non moins passionnants, le Te Deum s’inscrit dans la tradition italienne du double-chœur, tandis que la Missa Quatuor Vocum, appelée Messe de Madrid, est empreinte d’élégance et de sobriété.
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BERTRAND CUILLER
Né dans une famille de musiciens, Bertrand Cuiller a commencé le clavecin à 8 ans avec sa mère, puis à treize ans il a rencontré Pierre Hantaï, qui fut son mentor pendant plusieurs années. Il a ensuite étudié le clavecin au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Christophe Rousset, et appris à jouer les cors baroque et moderne. En 1998, il remportait le troisième prix du concours international de clavecin de Bruges.
Après plusieurs années passées au sein d’orchestre comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel et le Poème Harmonique, Bertrand a décidé de se concentrer exclusivement sur le clavecin et la musique de chambre puis il a créé le Caravansérail.
Au clavecin, il apprécie particulièrement les compositeurs anglais William Byrd et John Bull, qu’il a enregistrés pour Alpha et Mirare. Il a également gravé pour ces labels des concerti de Johann Sebastian Bach, l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de Jean-Philippe Rameau (2015, Choc Classica de l’année) ainsi qu’un album Scarlatti-Soler. Tous ses albums ont reçu un accueil très chaleureux du public comme des critiques.
Il participe en 2018 au projet Scarlatti 555 organisé par France Musique en interprétant et enregistrant avec 30 clavecinistes l’intégrale des 555 sonates de Domenico Scarlatti.
Depuis 2004, il suit également Bruno Cocset dans les projets des Basses Réunies.
En tant que chef d’orchestre, Bertrand Cuiller a notamment dirigé Vénus & Adonis de John Blow (coproduction Angers Nantes Opéra, Thétre de Caen, Thétre de la Ville de Luxembourg, Opéra Comique, Opéra de Lille, MC2 Grenoble et CMBV), un programme Rameau, Opéra sans Parole, les concerti pour clavecin de Carl Philipp Emanuel Bach, les concertos brandebourgeois de Johann Sebastian Bach et Rinaldo de Georg Friedric Handel, mis en scène par Claire Dancoisne.
Il enregistre actuellement l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de François Couperin chez harmonia mundi - PIAS. Le premier opus sorti en 2018 est Choc de l’année Classica et a reçu 4F de Télérama. Le deuxième opus sorti en juillet 2020 a été récompensé d’un Diapason d’Or et de 5 étoiles par Classica.
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EMMANUELLE DE NEGRI
Dès le début de sa carrière, Emmanuelle de Negri démontre son talent dans des répertoires variés et fait preuve d’une large palette d’émotions et de couleurs. Suite à ses débuts fulgurants dans le rôle d’Yniold dans Pelléas et Mélisande de Debussy (Edinburgh et Glasgow 2005 : « une luminosité poignante » selon le magazine Opera), ainsi que dans le rôle-titre de l’oratorio Sant’ Agnese de Bernardo Pasquini au Festival d’Innsbruck en 2008 : « une vraie révélation » (Il Giornale della Musica), elle établit une collaboration étroite avec William Christie et les Arts Florissants, avec lesquels elle chante The Fairy Queen, The Indian Queen, et Dido and Aeneas de Purcell, Messiah et Susanna de Hændel, Selva morale e spirituale de Monteverdi, ainsi que de nombreux rôles d’opéras baroques français dont Hippolyte et Aricie de Rameau (Aix-en-Provence et Glyndebourne), Platée (Theater an der Wien, Opéra-Comique et New York), Atys de Lully (Sangaride : « une sensation » selon le magazine Opéra), et Les Fêtes vénitiennes de Campra (Opéra Comique, Caen et Toulouse). Elle chante aussi Castor et Pollux pour Emmanuelle Haïm et le Concert d’Astrée à Lille, Dijon, Montpellier et Beaune : « Emmanuelle de Negri est Télaïre, rôle que l’on croirait écrit pour elle, où elle semble irremplaçable » Forumopera.
Emmanuelle passe avec aisance de Monteverdi (La Musica L’Orfeo) et Cavalli (Amastre Serse), à Offenbach (Cupidon Orphée aux Enfers) et Dukas (Mélisande Ariane et Barbe-Bleue) en passant par Rameau (Erinice Zoroastre) et Mozart (Papagena Die Zauberflöte et Susanna Le nozze di Figaro). Elle interprète aussi le rôle de La natura humana dans le rare oratorio de Falvetti, Il diluvio universale, à Genève, Lyon et Potsdam. Emmanuelle se produit également avec d’importants ensembles français tels que Pulcinella, Les Folies Françoises, Les Enfants d’Apollo, Pygmalion de Raphaël Pichon, Le Poème Harmonique de Vincent Dumestre, Le Banquet Céleste, Les Paladins et Les Accents.
2017 est marqué par les débuts d’Emmanuelle de Negri à l’Opéra National de Paris (Nedda dans Gianni Schicchi) ainsi que le rôle d’Almirena dans le cadre d’une nouvelle production de Rinaldo de Hændel. La saison 2018/19 démarre au Teatro San Carlo de Naples avec une Despina « parfaitement délicieuse » (forumopera.com) sous la direction de Ricardo Muti et se poursuit au Festival d’Ambronnay avec le rôle d’Amestris dans Sémiramis de Destouches avec l’Ensemble Les Ombres. En Décembre, elle se produit au Concertgebouw de Bruges où elle interprète le rôle-titre de Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara, ainsi qu’à la Philharmonie de Paris pour le troisième volume des Airs sérieux et à boire de Rameau avec les Arts Florissants, programme donné également à Martigny en Suisse et au Wigmore Hall de Londres.
La soprano retrouvera prochainement Rameau dans Les Boréades avec Emmanuelle Haïm à l’Opéra de Dijon ainsi que Les Indes galantes au Festival de Beaune et à Versailles. Elle chantera dans Santa Teodosia de Scarlatti au Festival de la Chaise-Dieu, Silete venti de Hændel au Festival de Printemps de Luçon, ainsi que le Messiah en tournée au Japon, Corée et Taiwan avec les Arts Florissants.
Au disque, Emmanuelle se distingue par ses interprétations de Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara (avec Le Banquet Céleste et Damien Guillon), Dardanus et Castor et Pollux de Rameau, Atys de Lully (DVD), Bien que l’Amour (Récital avec William Christie), ainsi qu’Orfeo ed Euridice de Gluck sous la direction de Laurence Equilbey.Etats-Unis et au Canada avec Masques, Capriccio Stravagante et Tafelmusik. Il se produit également avec Skip Sempé et Pierre Hantaï dans des programmes de musique pour deux et trois clavecins. Olivier Fortin est le fondateur et directeur de l’Ensemble Masques. De 2004 à 2008, il a enseigné le clavecin et la musique de chambre au Conservatoire de musique de Québec et il enseigne chaque année dans le stage de perfectionnement Tafelmusik Summer Institute à Toronto.
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MAïLYS DE VILLOUTREYS
Après quelques années de violon, Maïlys de Villoutreys intègre à 9 ans la Maîtrise de Bretagne (dir. J.-M. Noël). Tout en poursuivant des études d’Italien à l’Université, elle est élève au CNR de Rennes, puis au CNSM de Paris, où elle obtient brillamment son Master en 2011.
Très vite, son goût prononcé pour le répertoire baroque l’amène à se produire avec de nombreux ensembles : elle se produit régulièrement avec les Folies Françoises (P Cohen-Akenine), Pygmalion (R. Pichon), les Musiciens du Louvre (M. Minkowski), Amarillis (H. Gaillard), La Rêveuse (F. Bolton et B. Perrot), Le Caravansérail (B Cuiller)...
A l’Opéra, on a pu l’entendre dans Mozart (Barberina, Pamina, La Reine de la Nuit, Melia), Gluck
et Rameau (avec l’Atelier Lyrique de Tourcoing). Plus récemment, elle a participé à la création de
deux opéras de Gérard Pesson (La Double Coquette, opéra baroque et contemporain), et Trois
Contes, à l’Opéra de Lille (La Princesse).
Sa discographie inclut plusieurs enregistrements salués par la critique dont Les Arts Florissans de Charpentier avec Marguerite Louise (La Musique, label CVS) et Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara par le Banquet Céleste (Marta, label Alpha Classics).
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RACHEL REDMOND
Rachel Redmond est née à Glasgow. Elle découvre son amour du chant grâce au Junior Chorus du Royal Scottish National Orchestra à l’ge de sept ans.
Elle étudie à l’École de Musique de la Douglas Academy et sort diplômée de la Royal Scottish Academy of Music & Drama, où elle reçoit le prix d’interprétation d’oratorio Florence Veitch Ibler. Elle poursuit ses études en obtenant un master de musique avec mention à la Guildhall School of Music & Drama. En 2011, elle est lauréate de la cinquième édition du Jardin des Voix, l’Académie pour jeunes chanteurs des Arts Florissants.
Parmi ses récents engagements, on compte La Passion selon Saint Matthieu (Dunedin Consort), Isbé de Mondonville (CMBV), le Requiem de Brahms (Glasgow City Halls), les Chichester Psalms de Bernstein (Royal Albert Hall), Saul de Handel (Aldeburgh), Beatus Vir de Jommelli (Musica Ghislieri, Ambronay), les Carmina Burana (Auditorio Manuel de Falla de Grenade), Esther de Handel (Wigmore Hall), Leona dans La Belle Hélène de Offenbach (Thétre du Chtelet), La Passion selon Saint Jean de Bach (Ensemble Aedes & Les Surprises), Israel in Egypt de Handel, (Les Cris de Paris, Chaise-Dieu) Fairy Queen de Purcell (Jordi Savall et le Centre Internacional de Música Antiga), Léontine dans Les Fêtes Vénitiennes de Campra (Opera Comique, Thétre du Capitole, Toulouse, Thétre de Caen et BAM, New York), Caecilia dans Caecilia Virgo et Martyr de Charpentier, la Cantate du Café de Bach, Belinda dans Dido and Aeneas de Purcell, et le Te Deum de Charpentier, à l’ouverture de la nouvelle Philharmonie de Paris (William Christie et Les Arts Florissants), et A Fancy (musiques de scène anglaises de la fin du XVIIe siècle, Bertrand Cuiller et Le Caravansérail) et Le Messie de Handel avec Jordi Savall et le Centre Internacional de Música Antiga.
Ses projets à venir : Susanna dans Les Noces de Figaro avec English Touring Opera, 2nd Woman dans Didon et Énée aux Festival d’Aix en Provence, Juditha Triumphans de Vivaldi et La Passion selon Saint Mattieu avec Jordi Savall et le Centre Internacional de Música Antiga, des Cantates de Bach avec le Marsyas Ensemble, et les Leçons des ténèbres de Couperin avec Le Caravansérail et Les Arts Florissants.
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HASNAA BENNANI
Soprano franco-marocaine, Hasnaa Bennani commence son parcours musical à Rabat auprès de sa soeur Jalila Bennani, chanteuse et chef de choeur et Lazslo Fodor, son professeur de violon. Elle est diplômée du Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Glenn Chambers et se perfectionne en musique ancienne auprès d’Howard Crook et d’Isabelle Poulenard.
Hasnaa Bennani a remporté en 2011 le Premier Prix du Concours de Chant Baroque de Froville.
Elle collabore avec des formations aussi nombreuses et réputées que La Grande Écurie et La Chambre du Roy (Jean-Claude Malgoire), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Les Talens Lyriques (Christophe Rousset), Les Muffatti (Peter Van Heyghen), Le Concert Spirituel (Hervé Niquet), Le Palais royal (Jean-Philippe Sarcos), La Rêveuse (Benjamin Perrot et Florence Bolton), Les Ambassadeurs (Alexis Kossenko), Akadêmia (Françoise Lasserre), Accademia Bizantina (Ottavio Dantone)...
À l’opéra, elle a chanté le rôle d’Al-Faïma, dans Aben-Hamet de Dubois à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, la Neige et le Printemps dans La Chouette Enrhumée de Gérard Condé à l’Opéra de Metz, une Nymphe des Eaux dans Armide de Lully à l’Opéra National de Lorraine, Cléone et une Ombre Heureuse dans Castor et Pollux de Rameau successivement avec Le Concert Spirituel au Thétre des Champs Elysées et avec Les Talens Lyriques au Thétre du Capitole de Toulouse ainsi que le rôle de Berenice dans Scipione au Festival de Halle avec Armonia Atenea dirigé par Georg Petrou
Dans sa discographie, citons les Leçons de Ténèbres de Couperin avec Le Poème Harmonique (Alpha), Amadis de Lully (rôle de Corisande) avec Les Talens Lyriques (Aparté). Zaïs de Rameau (rôle d’Amour) avec Les Talens lyriques (Aparté), un disque de cantates françaises (Rameau, Courbois) avec l’Ensemble Stravaganza et un disque d’airs d’opéra de Hændel écrits pour Francesca Cuzzoni avec Les Muffatti (Ramée).
Elle a enregistré le rôle de Cecina dans Germanico in Germania de Porpora sous le label Decca aux côtés de Julia Lezhneva et Max Emmanuel Cencic. Cet opéra est donné régulièrement, notamment au Tchaikowsky Hall à Moscou, au Theater an de Wien...
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Paulin BÜNDGEN
Le contre-ténor Paulin Bündgen chante au sein des ensembles Doulce Mémoire, Akadêmia, Clématis, le Concert de l'Hostel-Dieu, Elyma, le Concert Spirituel, les Traversées Baroques, Les Surprises... en Europe (France, Angleterre, Allemagne, Pologne, Italie, Autriche, Portugal, Belgique, Monaco, Croatie, Suisse, Lettonie, République Tchèque, Espagne, Suède, Pays-Bas...), en Russie, au Moyen-Orient (Maroc, Turquie, Israël), aux Etats-Unis et en Asie (Taïwan).
Il a chanté dans des festivals comme Ambronay, Beaune, Saintes, Utrecht, Innsbruck, la Chaise-Dieu, le Festival des Flandres, Vézelay...
A l'opéra, Paulin Bündgen a interprété les rôles de Pastore dans l'Orfeo de Monteverdi, Endimione dans la Calisto de Cavalli, Mercurio dans la Morte d'Orfeo de Landi, Cirilla dans Gli amori di Apollo e di Dafne de Cavalli, Ottone dans l'Incoronazione di Poppea de Monteverdi.
A ces occasions, il s'est produit dans des salles prestigieuses comme le Thétre du Chtelet, l'Opéra de Versailles, l'Opéra de Massy, la Salle Gaveau, la Cité de la Musique, l'Opéra de Rennes, l'Opéra de Reims, l'Arsenal de Metz, le Thétre Royal de Namur, le Teatro Arriaga de Bilbao, l'English National Opera de Londres... Il a chanté sous la direction des chefs d'orchestres Gabriel Garrido, Paul Agnew, Jean Tubéry, Jérôme Corréas, Leonardo Garcia-Alarcón, Françoise Lasserre, Hervé Niquet... et dans des mises en scènes de Christophe Rauck, Alain Perroux, Pierre-Alain Four.
Paulin Bündgen est par ailleurs régulièrement invité à chanter en concert dans les principales villes du monde : Paris, Moscou, Genève, Londres, Monaco, Bruxelles, Lisbonne, Prague, Taïpei, Varsovie, Riga, Rome, Istanbul, Budapest, Fez...
Sa curiosité l'a ammené à travailler aussi bien dans le spectacle du chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui Mea Culpa qu'aux côtés du musicien turc Kudsi Erguner ou de la chanteuse folk Kyrie Kristmanson.
Particulièrement intéressé par la musique contemporaine, il a interprêté et créé des oeuvres de Jacopo Baboni-Schilingi, Pierre-Adrien Charpy, Régis Campo, Pierre Bartholomée... Il a travaillé en étroite collaboration avec le compositeur Jean-Philippe Goude, avec qui il a enregistré l'album Aux Solitudes. Il est également l'auteur de l'album de musique électronique Etrange Septembre, paru en 2007.
Le compositeur mondialement connu Michael Nyman a écrit pour lui et l'ensemble Céladon en 2016.
Sa discographie comprend plus d'une cinquantaine d'albums, couvrant un large répertoire allant de la chanson médiévale à la musique contemporaine.
Paulin Bündgen a fondé en 1999 son propre groupe, l'ensemble Céladon, avec lequel il se produit très régulièrement, en France comme à l'étranger et enregistre de nombreux disques.
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Leandro Marziotte
Leandro Marziotte a remporté le premier prix au Concours International Hændel 2014 à Göttingen. Il a été également finaliste au Premier Concours International de Contre-ténors à Lugano en 2011.
Il est titulaire d’un Master en Chant Baroque «cum laude» au Conservatoire Royal de La Haye et d’une Licence en Chant «summa cum laude» au Conservatoire de Strasbourg.
Leandro se produit régulièrement en tant que soliste avec des ensembles tels que : ‘Cappella Mediterranea’ (Leonardo Garcia Alarcon), ‘Le Poème Harmonique’ (Vincent Dumestre), ‘Ricercar Consort’ (Philippe Pierlot), ‘Scherzi Musicali’ (Nicolas Achten), ‘Stuttgarter Barockorchester’ (Jörg Halubek) et l’Ensemble Caprice (Matthias Maute) de Canada.
Il participe en différentes productions d’opéra, notamment dans ’Orfeo ed Euridice’ (Orfeo) de Gluck; ‘Serse’ (Arsamene), ‘Orlando’ (Orlando), ‘Agrippina’ (Ottone), ‘Jephtha’ (Hamor), ‘Brockes Passion’ (Judas), ’Deborah’ (Barak), ‘Rodrigo’ (Fernando) de Hændel; ‘Dido and Aeneas’ de Purcell (Sorcière); ‘Orfeo’ (Pastore et Speranza) de Monteverdi; ’A Midsumer Night’s Dream’ de Britten (Oberon), entre autres.
Il enregistre pour SONY Music et Harmonia Mundi des cantates de Bach avec l’ensemble ‘Musicus Köln’ dirigé par Chistoph Spering. Il réalise le premier enregistrement mondiale du rôle titre de l’opéra ‘Flavio Crispo’ de Heinichen avec ‘Il Gusto Barocco’ à Stuttgart. Avec le Label Arcana il enregistre en Italie un disque solo avec des cantates baroques napolitaines inédites. Nous pouvons également le trouver dans différents enregistrements importants, comme dans l’opéra ‘Rodrigo’ de Hændel dirigé par Laurence Cummings.
Il chante dans plusieurs théâtres renommés dans toute l’Europe ainsi qu’au Teatro Colon de Buenos Aires, Teatro Municipal de Rio de Janeiro, Sala Sao Paulo, Teatro Solis de Montevideo, Anfiteatro Simon Bolivar de Mexico City, Teatro Mario Laserna de Bogota, au Palais Pushkin de Saint Petersbourg et à la Maison Symphonique de Montréal.
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ZACHARY WILDER
Avec une maîtrise technique irréprochable, le moelleux de son timbre et une musicalité raffinée, le ténor américain Zachary Wilder est reconnu pour son travail dans le répertoire couvrant l’ensemble des XVIIe et XVIIIe siècles. Il est recherché tant pour les concerts que pour les productions d’opéra des deux côtés de l’Atlantique.
En 2011, il est invité par le Festival d’Aix-en-Provence, pour Corydon dans Acis and Galatea de Hændel, production reprise ensuite à La Fenice de Venise. Dans la foulée, William Christie le choisit pour devenir membre du Jardin des Voix, la prestigieuse académie pour jeunes chanteurs des Arts Florissants. Suite à ses rencontres, il s’est installé en France.
Désormais, il collabore avec d'éminents ensembles tels que l’Ensemble Pygmalion, Les Arts Florissants, Les Talens Lyriques, Le Concert d’Astrée, L’Arpeggiata, le Poème Harmonique, Le Concert Spirituel, le Bach Collegium Japan, le Boston Early Music Festival, la Cappella Mediterranea, le Collegium Vocale Gent, l’Early Music Vancouver, l’English Baroque Soloists, le Hændel & Haydn Society, le Nederlandse Bachvereniging, le Royal Philharmonic Orchestre, le San Francisco Symphony Orchestra, le Saint Louis Symphony Orchestra...
Parmi les projets marquants des dernières saisons, on peut citer la tournée de sept mois avec John Eliot Gardiner et l’English Baroque Soloists, marquant le 450e anniversaire de la naissance du compositeur : il interprète les rôles d’Eurimaco dans Le Retour d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi et celui de Lucano dans Le Couronnement de Poppée. Citons aussi le rôle de Mark dans 200 Motels de Frank Zappa avec le Philharmonique de Strasbourg au Festival Musica, l’Esprit de la Lumière dans Le Conte du Genji au Kabukiza de Tokyo avec Ebizo Ichikawa, et plusieurs tournées avec le Bach Collegium Japan, en Europe, aux États-Unis et au Japon.
Les moments forts de la saison 2020-2021 comprennent le rôle d’Acis dans Acis et Galatea d’Hændel sous la direction de François Lazarevitch et une tournée du Messie de Hændel au Japon avec le Bach Collegium Japan. S’ensuivra une tournée de la Grande messe de Mozart à San Francisco, Costa Mesa, New York et Santa Barbara. Cette saison, Zachary interprétera l’Oratorio de Pques et de l’Ascension de JS Bach avec le Banquet Céleste à Caen, Gand, Rennes, mais aussi Leipzig et Stuttgart sous la direction de Mazaaki Suzuki. Zachary est très recherché pour la musique du Seicento : on le retrouvera dans un concert de L’Egisto de Cavalli avec le Poème Harmonique, différentes productions de L’Orfeo de Monteverdi à Versailles, Metz, mais également à Paris, à la salle Cortot avec l’ensemble I Gemelli.
La discographie de Zachary inclut nombreux enregistrements solo parmi lesquels Eternità d’amore (La Musica) avec le théorbiste Josep M. Marti Duran, Amours contrariés (Centaur) avec Les Bostonades ; Balli e Sonate de Monteverdi et Rossi (Ricercar) avec l’Ensemble Clematis. Il a réalisé plusieurs disques avec le Boston Early Music Festival, dont La Descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier qui fut récompensé aux Grammy Awards. On peut l’entendre également dans : Il Ritorno d’Ulisse de Monteverdi avec John Eliot Gardiner (Soli Deo Gloria) ; Le Passion selon Saint Matthieu de Bach avec Bach Collegium Japan ; Le Jardin de Monsieur Rameau avec Les Arts Florissants ; un DVD de Vespro della Beata Vergine avec Pygmalion (Harmonia Mundi) ; Ulisse nell’isola di Circe de Zamponi (Ricercar) dans le rôle de Mercurio avec Leonardo Alarcón et la Cappella Mediterranea ; Le Désert de Félicien David avec l’Orchestre de Chambre de Paris, et enfin Zaïs de Rameau (Aparté) avec Les Talens Lyriques. Cette année va voir l’apparition d’un enregistrement solo de Dowland avec Ensemble La Chimera (La Musica) et Le Passion selon Saint Jean (BIS) avec Bach Collegium Japan.
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Olivier Coiffet
Formé à la maîtrise de Fourvière à Lyon et au Conservatoire supérieur de Paris auprès de Laurence Équilbey et Florence Guignolet (Jeune Chœur de Paris), Olivier Coiffet aborde de nombreux répertoires, de la polyphonie Renaissance à la création contemporaine, en passant par l’oratorio, l’opéra baroque et contemporain, la mélodie et le lied.
Diplômé de Sciences-Po Paris et titulaire d’un master en gestion culturelle en 2004, il se tourne vers la musique et se produit en soliste avec de nombreux ensembles, parmi lesquels le Poème harmonique (Vincent Dumestre), Doulce Mémoire (Denis Raisin-Dadre), Huelgas (Paul van Nevel), Accentus (Laurence Équilbey), Jacques Moderne (Joël Suhubiette), Faenza (Marco Horvat), Musicatreize (Roland Hayrabedian), A sei voci, Le jardin des délices...
Sa sensibilité à la culture germanique et sa maîtrise de la langue allemande lui permettent d’interpréter avec succès les rôles d’évangéliste des Passions et de l’Oratorio de Noël ainsi que de nombreuses œuvres de Bach et de ses prédécesseurs (Schein, Schütz, Buxtehude, Zelenka, Keiser...). Il consacre également une grande partie de son temps au lied, privilégiant Mozart, Schumann et Brahms. En outre, son goût pour la vocalité italienne de la Renaissance et du baroque l’amène à chanter régulièrement les différents livres de madrigaux et la musique sacrée de Monteverdi, Gesualdo, Grandi, Frescobaldi, Sances, Merula, Caccini... Sur scène, il se produit dans des œuvres contemporaines comme L’Enterrement de Mozart de Bruno Mantovani (Festival de Besançon & Grand Thétre d’Aix-en-Provence), ou Antti Puuhaara de Tapio Tuomela. Dans le répertoire baroque, il chante le rôle-titre/Caligula delirante de Giovanni Pagliardi, avec le Poème harmonique et Vincent Dumestre (La Côte Saint-André, Pontoise, l’Opéra de Rouen, ainsi que sur France Musique). Nathanaël/Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach (Opéra de Rouen et Opéra de Versailles).
Récemment, il a chanté l’évangéliste/Passion selon Saint-Jean avec Ambitus (Luxembourg, Allemagne). Avec Le Jardin des délices, il donne dans plusieurs festivals, en France et en Suisse, un récital de musique mariale italienne (programme enregistré en 2015). Il chante également le rôle de Pilate/Passion selon Saint-Marc de Reinhard Keiser avec Gli incogniti, Amandine Beyer et Joël Suhubiette (enregistrement et concerts) ainsi que le ténor solo dans le Magnificat de Jean-Louis Florentz (festival Messiaen de La Meije, avec l’Orchestre régional de Cannes (diffusion France Musique).
Au mois de mai 2015 est paru chez Sony Classical l’album Les ténors classiques qu’il a enregistré avec Robert Getchell, David Lefort et l’Orchestre de la Garde Républicaine, consacré à des transcriptions pour trois ténors de grands « airs de chœur » de Mozart, Beethoven, Verdi, Gounod, Wagner...
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BENOIT ARNOULD
Benoit Arnould étudie le chant au conservatoire de Metz, puis auprès de Christiane Stutzmann au conservatoire de Nancy, où il obtient en 2007 une médaille d’or et un premier prix de perfectionnement en chant lyrique. La même année, il est nommé « Révélation Lyrique Classique » de l’Adami.
Il a eu l'occasion de travailler sous la direction de Marc Minkowski, Philippe Herreweghe, Ton Koopman, Christophe Rousset, Leonardo Garcia Alarcón, Raphaël Pichon, Hervé Niquet et Peter Neumann, et de se produire dans les plus grandes salles ou festivals: Pleyel, Barbican Center London, KKL Luzern, Auditorium de Madrid et Milan, Festival de St Denis, Beaune, Saintes, La Chaise-Dieu, Rheingau Musik Festival, Library of Congress de Washington.
Parmi ses projets scéniques: Les Indes Galantes (Don Alvar) à l'Opéra de Bordeaux (mise en scène de Laura Scozzi), Tancrède dans l'opéra éponyme de Campra à l’Opéra d’Avignon et celui de Versailles, enfin, en septembre 2014, Papageno dans la Flûte Enchantée de Mozart à l'Opéra de Vichy (mise en scène de Pet Halmen).
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NICOLAS CERTENAIS
Né à Brest en 1982, il commence la musique dès son enfance. Il s’oriente d’abord vers la philosophie puis choisit de se consacrer au chant. Après un Master de philosophie, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2007 dans la classe du baryton Alain Buet. Il y travaille notamment avec M. C. Le Roux, Anne le Bozec, Jeff Cohen, Olivier Reboul, Susan Manoff, Samuel Jean et Catherine Simonpietri. Il suit les master-classes de Jean-Philippe Lafont, Lionel Sarrazin. Il collabore régulièrement avec les Musiciens du Paradis. Comme soliste d'Oratorio, citons le Requiem, la Messe de Couronnement de W.A Mozart, la Messe à Sainte-Cécile de C. Gounod, l'Harmoniemesse et le Stabat Mater de Haydn, des oeuvres de Bach (Magnificat, Cantates) ou encore de Buxtehude. Il se consacre également à la musique ancienne et à la musique contemporaine (créations de Hersant, Decoust, Bouchot, Menut...). On a pu entendre son timbre chaleureux dans le rôle du Muphti dans Le Bourgeois Gentilhomme de Lully à Brest, le rôle de Masetto dans Don Giovanni, le premier et le deuxième monsieur dans l'Amour Masqué au Musée d'Orsay, les Nozze di Figaro (rôle d'Antonio) en 2010 à Paris (dir. K. Weiss, mise en scène E. Cordoliani). Dans son activité récente figurent des extraits de Boris Godunov (rôle de Pimène) à la Cité de la Musique, des extraits de Rossini au Thétre du Chtelet en décembre. En 2011, il incarne à l'Opera-Comique et au Théatre Impérial de Compiègne les rôles de Victor et Xavier dans O Mon bel Inconnu de Reynaldo Hahn. Il interprète Sarastro et le Sprecher dans la Flûte enchantée de Mozart au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, rôles qu'il reprendra durant l'été 2011 en Bretagne. On le retrouve également au Thétre du Chtelet pour un programme d'opérette française au printemps. Durant l'hiver 2011, il interprète le rôle du Commandeur dans Don Giovanni de Mozart à Chaumont et en Allemagne (Dortmund). Remarqué par Thomas Quasthoff, ce dernier le choisit pour participer à une série de master-classes de lied romantique à la Cité de la Musique en février 2012. Durant cette année, on a pu également entendre Nicolas dans des cantates contemporaines (dir. B. Mantovani, m.e.s V. Vittoz) Echo et Narcisse de Glück (dir. J. Chauvin, m.e.s M. Borie) à la Cité de la Musique, dans le rôle d'Arkel dans Pelléas et Mélisande, dans un récital d'airs d'opéra à Arles au printemps 2012 et dans le rôle de Bartolo (Nozze di Figaro) durant l'été. En 2013, il interprèta les rôles du docteur Grenvil dans La Traviata, Sparafucile dans Rigoletto de Verdi et enfin, Masetto dans Don Giovanni à l'Opéra de Tours et de Reims. Durant la saison 2014-2015, on a pu l'entendre dans de nombreux concerts, ((Requiem de Mozart à la Madeleine, notamment.) , dans la Flûte Enchantée (dir. P. Souillot), puis dans le rôle de Frère Laurent dans Roméo et Juliette (Gounod). Parmi ses projets pour 2016, on le retrouvera, notamment, dans Rigoletto (Sparafucile). . . .
JEAN-LUC HO
Elève de Blandine Verlet diplômé du CNSMDP, Jean-Luc Ho est une des jeunes figures montantes du clavecin en France. Maintes fois récompensé pour ses enregistrements dédiés à la musique de Bach, Couperin, ou encore J. P. Sweelinck, il mène une brillante carrière d’instrumentiste tout en se consacrant à l’enseignement.
Jean-Luc Ho commence l’apprentissage du clavecin à l’ge de huit ans, avant de s’initier à l’orgue puis au clavicorde. Il intègre plus tard le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes d’Olivier Baumont pour le clavecin, et de Blandine Rannou pour la basse continue, dont il sort récompensé par deux Premiers prix. Il suit également l’enseignement de Blandine Verlet.
Sa passion pour les claviers anciens le conduit à se produire en récital sur de nombreux instruments historiques d’exception, comme à l’église Sainte-Croix de Bordeaux, à Souvigny, à Marmoutier, Saint-Michel en Thiérache, à Dole dans le Jura, à l’église Saint-Rémy de Dieppe, mais aussi à la Cobbe Collection d’Hatchland, à Londres au sein de la Fenton House Collection, au Musée de la musique à Paris, aux Beaux-Arts de Chartres et au Chteau d’Assas. Accompagnateur apprécié, il travaille aux côtés d’éminents musiciens tels que Raphaèle Kennedy (soprano), Lucile Richardot (mezzo-soprano), Louis Créac’h et Guillaume Rebinguet-Sudre (violon), mais aussi Anne-Marie Blondel, Freddy Eichelberger, Aurélien Delage (orgues et clavecins), et Itay Jedlin (traverso). Continuiste, il joue et enregistre également sous la direction d'Hervé Niquet (Le Concert Spirituel) et de David Stern (Opera Fuoco).
La discographie de Jean-Luc Ho comprend un enregistrement dédié à la musique de J.-S. Bach et de François Couperin, distingué par un « Choix de France-Musique », un « Diapason découverte », et une « Suggestion CD Le Monde ». Soutenu par la fondation Royaumont, il entreprend d’enregistrer les six Partitas de Bach au cœur de l’abbaye. Le premier disque de cette intégrale réalisée sur six clavecins différents, lui a valu une seconde distinction de la part de France Musique. En 2017, il fonde à Royaumont son propre ensemble en résidence.
Organiste remplaçant à l’église de Saint-Germain-des-Prés à Paris pendant dix ans, il a participé à la fondation de « L’art de la Fugue », une association qui œuvre à la restauration, l’installation et la valorisation d’un orgue historique castillan de 1768 à l’église de Fresnes. Anciennement professeur de clavecin de l’école de musique de Franconville, il enseigne désormais lors de stages et de master-classes pour EmbarOquement Immédiat, la Fondation Royaumont et l’Académie de claviers de Dieppe.
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BRUNO COCSET
Insatiable musicien chercheur, violoncelliste atypique, pédagogue de renom et fondateur des Basses Réunies, Bruno Cocset donne au violoncelle baroque sa voix singulière, nourrie par une quête sans cesse en chemin de la parfaite synergie du geste instrumental et musical. De ce travail sonore et organologique mené avec le luthier et facteur Charles Riché sont nés neuf instruments, pensés, conçus et joués pour différents programmes de concert et d’enregistrement.
C’est après des études à Tours puis un passage au conservatoire supérieur de Lyon que Bruno Cocset aborde le violoncelle baroque et le jeu sur cordes en boyau, en autodidacte puis avec Christophe Coin (premier diplômé de sa classe au Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris en 1986). Il suit également les master classes du violoncelliste Anner Bijlsma et du violoniste Jaap Schroeder.
Violoncelliste « nomade », il vit alors vingt années riches de rencontres et d’expériences musicales avec les plus ardents défenseurs de la scène baroque. Ses ports d’attaches les plus fidèles seront Il Seminario Musicale de Gérard Lesne et Le Concert des Nations et Hespèrion XX-XXI de Jordi Savall. En 1996, il fonde Les Basses Réunies et enregistre les sonates pour violoncelle de Vivaldi (Premio Vivaldi de la Fondazione Giorgio Cini), premier opus d’une longue discographie sous le label Alpha.
Régulièrement invité à jouer en France, en Europe, au Québec et en Russie, Bruno Cocset se consacre également beaucoup à la transmission, enseignant au CNSMD de Paris depuis 2001, à la Haute École de musique de Genève depuis septembre 2005 et à l’École supérieure de musique de Catalogne (Barcelone, 2002-2013) dont il a créé la classe de violoncelle historique.
En 2011, il fonde le Vannes Early Music Institute (Bretagne), qui rassemble notamment une académie européenne de musique ancienne, un atelier de lutherie et un centre de ressources dédié aux répertoires de la Renaissance au XIXe siècle.
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ANDRE HENRICH
André Henrich, né à Oberwesel/Allemagne, a étudié le luth auprès de Konrad Junghænel à la Musikhochschule de Cologne, où il a obtenu son diplôme en 2000. Aujourd’hui il se produit internationalement comme soliste en continuiste sur des diverses instruments historiques à cordes pincées.
Il a donné des récitals entre autre au Concertgebouw de Bruges, dans le cadre du festival Baroque Strings and Bows à Poznan, Pologne, aux Telemann-Sonntagsmusiken à Magdeburg, au Western Music Forum à Hyderabad, Inde et au Japon (Osaka, Kyoto).
Comme continuiste il a travaillé avec des nombreux ensembles de renommée internationale comme Les Arts Florissants, dirigés par William Christie, Collegium Vocale Gent, dirigé par Philippe Herreweghe, Musica Antiqua Köln, dirigé par Reinhard Goebel. Il collabore régulièrement avec les ensembles Les Folies Françoises, Les Musiciens de Saint-Julien, Les Nouveaux Caractères, Fuoco e Cenere et La Simphonie du Marais
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BENOIT VANDEN BEMDEN
Benoit Vanden Bemden
Musicien jusqu’au bout des ongles, Benoît Vanden Bemden est un contrebassiste et joueur de violone (violoniste!) très apprécié, tant comme chambriste que comme musicien d’orchestre. Les XVIIème et XVIIIème siècles sont ses terrains de jeux favoris.
Membre cofondateur et coordinateur artistique de l’orchestre baroque bruxellois Les Muffatti, il est aussi membre de l’Ensemble Masques.
Il collabore également régulièrement avec Vox Luminis, Ricercar Consort, Le Caravansérail, Capriccio Stravagante, Bach Collegium Japan, Stradivaria, La Rêveuse, Les Voix Humaines, Scherzi Musicali, Il Gardellino, Hathor Consort, Gli Angeli Genève, etc.
Après des études au Conservatoire royal de Bruxelles auprès de Christian Vanderborght, Benoît se tourne très rapidement vers la musique ancienne et les pratiques d’interprétation historiques. Il obtient le Diplôme supérieur de musique de chambre avec distinction dans la classe de Guy Van Waas au Conservatoire royal de Mons en 2002, puis le diplôme de Master of Music pour le violone auprès de Maggie Urquhart au Koninklijk Conservatorium de La Haye l’année suivante.
Depuis septembre 2003, il enseigne le violone et la contrebasse ancienne à l’académie de musique de Woluwe-Saint-Lambert (Bruxelles) ainsi que lors de différentes masterclasses (Salamanca en Espagne, Mubafa en Belgique ou à Yaroslavl en Russie).
Amateur de bonne chère, Benoît profite de ses tournées pour découvrir la gastronomie locale et partage ses découvertes sur Ripailles & Passacailles. Et il n’oublie jamais de glisser dans sa valise ses chaussures de tango !
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