Toulouse - Saison Musicale Les Arts Renaissants
Œuvres sacrées de Scarlatti
MARDI 28 MARS 2023 20h00 Toulouse  |  Saison musicale Les Arts Renaissants
Saison musicale Les Arts Renaissants

Œuvres sacrées de Scarlatti

Domenico Scarlatti (1685-1757)

Missa brevis quatuor vocum, ou Messe de Madrid
Sonate pour clavier en sol mineur, K 30
Te Deum à double chœur
Stabat Mater à 10 voix et basse continue

Avec

Bertrand Cuiller, direction
Emmanuelle de Negri, soprano
Maïlys de Villoutreys, soprano
Hasnaa Bennani, soprano
Virginie Thomas, soprano
Paul-Antoine Bénos-Djian et Paul Figuier, altos
Olivier Coiffet et David Munderloh, ténors 
Benoît Arnould et Nicolas Certenais, basses
André Henrich, théorbe
Bruno Cocset, violoncelle
Benoit Vanden Bemden, contrebasse
Jean-Luc Ho, orgue
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MARDI 28 MARS 2023 20h00 Toulouse
Saison musicale Les Arts Renaissants
Eglise Saint Jérôme

Avec

Bertrand Cuiller, direction
Emmanuelle de Negri, soprano
Maïlys de Villoutreys, soprano
Hasnaa Bennani, soprano
Virginie Thomas, soprano
Paul-Antoine Bénos-Djian et Paul Figuier, altos
Olivier Coiffet et David Munderloh, ténors 
Benoît Arnould et Nicolas Certenais, basses
André Henrich, théorbe
Bruno Cocset, violoncelle
Benoit Vanden Bemden, contrebasse
Jean-Luc Ho, orgue
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BERTRAND CUILLER

BERTRAND CUILLER

Né dans une famille de musiciens, Bertrand Cuiller a commencé le clavecin à 8 ans avec sa mère, puis à treize ans il a rencontré Pierre Hantaï, qui fut son mentor pendant plusieurs années. Il a ensuite étudié le clavecin au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Christophe Rousset, et appris à jouer les cors baroque et moderne. En 1998, il remportait le troisième prix du concours international de clavecin de Bruges.
Après plusieurs années passées au sein d’orchestre comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel et le Poème Harmonique, Bertrand a décidé de se concentrer exclusivement sur le clavecin et la musique de chambre puis il a créé le Caravansérail.

Au clavecin, il apprécie particulièrement les compositeurs anglais William Byrd et John Bull, qu’il a enregistrés pour Alpha et Mirare. Il a également gravé pour ces labels des concerti de Johann Sebastian Bach, l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de Jean-Philippe Rameau (2015, Choc Classica de l’année) ainsi qu’un album Scarlatti-Soler. Tous ses albums ont reçu un accueil très chaleureux du public comme des critiques.
Il participe en 2018 au projet Scarlatti 555 organisé par France Musique en interprétant et enregistrant avec 30 clavecinistes l’intégrale des 555 sonates de Domenico Scarlatti.
Depuis 2004, il suit également Bruno Cocset dans les projets des Basses Réunies.
En tant que chef d’orchestre, Bertrand Cuiller a notamment dirigé Vénus & Adonis de John Blow (coproduction Angers Nantes Opéra, Théâtre de Caen, Théâtre de la Ville de Luxembourg, Opéra Comique, Opéra de Lille, MC2 Grenoble et CMBV), un programme Rameau, Opéra sans Parole, les concerti pour clavecin de Carl Philipp Emanuel Bach, les concertos brandebourgeois de Johann Sebastian Bach et Rinaldo de Georg Friedric Handel, mis en scène par Claire Dancoisne.

Il enregistre actuellement l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de François Couperin chez harmonia mundi - PIAS. Le premier opus sorti en 2018 est Choc de l’année Classica et a reçu 4F de Télérama. Le deuxième opus sorti en juillet 2020 a été récompensé d’un Diapason d’Or et de 5 étoiles par Classica. . . .

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EMMANUELLE DE NEGRI

EMMANUELLE DE NEGRI

Dès le début de sa carrière, Emmanuelle de Negri démontre son talent dans des répertoires variés et fait preuve d’une large palette d’émotions et de couleurs. Suite à ses débuts fulgurants dans le rôle d’Yniold dans Pelléas et Mélisande de Debussy (Edinburgh et Glasgow 2005 : « une luminosité poignante » selon le magazine Opera), ainsi que dans le rôle-titre de l’oratorio Sant’ Agnese de Bernardo Pasquini au Festival d’Innsbruck en 2008 – « une vraie révélation » (Il Giornale della Musica) – elle établit une collaboration étroite avec William Christie et les Arts Florissants, avec lesquels elle chante The Fairy Queen, The Indian Queen, et Dido and Aeneas de Purcell, Messiah et Susanna de Händel, Selva morale e spirituale de Monteverdi, ainsi que de nombreux rôles d’opéras baroques français dont Hippolyte et Aricie de Rameau (Aix-en-Provence et Glyndebourne), Platée (Theater an der Wien, Opéra-Comique et New York), Atys de Lully (Sangaride – « une sensation » selon le magazine Opéra), et Les Fêtes vénitiennes de Campra (Opéra Comique, Caen et Toulouse). Elle chante aussi Castor et Pollux pour Emmanuelle Haïm et le Concert d’Astrée à Lille, Dijon, Montpellier et Beaune : « Emmanuelle de Negri est Télaïre, rôle que l‘on croirait écrit pour elle, où elle semble irremplaçable » Forumopera.
Emmanuelle passe avec aisance de Monteverdi (La Musica L’Orfeo) et Cavalli (Amastre Serse), à Offenbach (Cupidon Orphée aux Enfers) et Dukas (Mélisande Ariane et Barbe-Bleue) en passant par Rameau (Erinice Zoroastre) et Mozart (Papagena Die Zauberflöte et Susanna Le nozze di Figaro). Elle interprète aussi le rôle de La natura humana dans le rare oratorio de Falvetti, Il diluvio universale, à Genève, Lyon et Potsdam. Emmanuelle se produit également avec d’importants ensembles français tels que Pulcinella, Les Folies Françoises, Les Enfants d‘Apollo, Pygmalion de Raphaël Pichon, Le Poème Harmonique de Vincent Dumestre, Le Banquet Céleste, Les Paladins et Les Accents.
2017 est marqué par les débuts d’Emmanuelle de Negri à l’Opéra National de Paris (Nedda dans Gianni Schicchi) ainsi que le rôle d’Almirena dans le cadre d’une nouvelle production de Rinaldo de Händel. La saison 2018/19 démarre au Teatro San Carlo de Naples avec une Despina « parfaitement délicieuse » (forumopera.com) sous la direction de Ricardo Muti et se poursuit au Festival d’Ambronnay avec le rôle d’Amestris dans Sémiramis de Destouches avec l’Ensemble Les Ombres. En Décembre, elle se produit au Concertgebouw de Bruges où elle interprète le rôle-titre de Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara, ainsi qu’à la Philharmonie de Paris pour le troisième volume des Airs sérieux et à boire de Rameau avec les Arts Florissants, programme donné également à Martigny en Suisse et au Wigmore Hall de Londres.
La soprano retrouvera prochainement Rameau dans Les Boréades avec Emmanuelle Haïm à l’Opéra de Dijon ainsi que Les Indes galantes au Festival de Beaune et à Versailles. Elle chantera dans Santa Teodosia de Scarlatti au Festival de la Chaise-Dieu, Silete venti de Händel au Festival de Printemps de Luçon, ainsi que le Messiah en tournée au Japon, Corée et Taiwan avec les Arts Florissants.
Au disque, Emmanuelle se distingue par ses interprétations de Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara (avec Le Banquet Céleste et Damien Guillon), Dardanus et Castor et Pollux de Rameau, Atys de Lully (DVD), Bien que l‘Amour (Récital avec William Christie), ainsi qu’Orfeo ed Euridice de Gluck sous la direction de Laurence Equilbey.Etats-Unis et au Canada avec Masques, Capriccio Stravagante et Tafelmusik. Il se produit également avec Skip Sempé et Pierre Hantaï dans des programmes de musique pour deux et trois clavecins. Olivier Fortin est le fondateur et directeur de l’Ensemble Masques. De 2004 à 2008, il a enseigné le clavecin et la musique de chambre au Conservatoire de musique de Québec et il enseigne chaque année dans le stage de perfectionnement Tafelmusik Summer Institute à Toronto. . . .

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MAÏLYS DE VILLOUTREYS

MAÏLYS DE VILLOUTREYS

Après quelques années de violon, Maïlys de Villoutreys intègre à 9 ans la Maîtrise de Bretagne (dir. J.-M. Noël). Tout en poursuivant des études d’Italien à l’Université, elle est élève au CNR de Rennes, puis au CNSM de Paris, où elle obtient brillamment son Master en 2011.
Très vite, son goût prononcé pour le répertoire baroque l’amène à se produire avec de nombreux ensembles : elle se produit régulièrement avec les Folies Françoises (P Cohen-Akenine), Pygmalion (R. Pichon), les Musiciens du Louvre (M. Minkowski), Amarillis (H. Gaillard), La Rêveuse (F. Bolton et B. Perrot), Le Caravansérail (B Cuiller)...
A l’Opéra, on a pu l’entendre dans Mozart (Barberina, Pamina, La Reine de la Nuit, Melia), Gluck
et Rameau (avec l’Atelier Lyrique de Tourcoing). Plus récemment, elle a participé à la création de
deux opéras de Gérard Pesson (La Double Coquette, opéra baroque et contemporain), et Trois
Contes, à l’Opéra de Lille (La Princesse).
Sa discographie inclut plusieurs enregistrements salués par la critique dont Les Arts Florissans de Charpentier avec Marguerite Louise (La Musique, label CVS) et Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara par le Banquet Céleste (Marta, label Alpha Classics). . . .

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HASNAA BENNANI

HASNAA BENNANI

Soprano franco-marocaine, Hasnaa Bennani commence son parcours musical à Rabat auprès de sa soeur Jalila Bennani, chanteuse et chef de choeur et Lazslo Fodor, son professeur de violon. Elle est diplômée du Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Glenn Chambers et se perfectionne en musique ancienne auprès d’Howard Crook et d’Isabelle Poulenard.

Hasnaa Bennani a remporté en 2011 le Premier Prix du Concours de Chant Baroque de Froville.

Elle collabore avec des formations aussi nombreuses et réputées que La Grande Écurie et La Chambre du Roy (Jean-Claude Malgoire), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Les Talens Lyriques (Christophe Rousset), Les Muffatti (Peter Van Heyghen), Le Concert Spirituel (Hervé Niquet), Le Palais royal (Jean-Philippe Sarcos), La Rêveuse (Benjamin Perrot et Florence Bolton), Les Ambassadeurs (Alexis Kossenko), Akadêmia (Françoise Lasserre), Accademia Bizantina (Ottavio Dantone)...

À l’opéra, elle a chanté le rôle d’Al-Faïma, dans Aben-Hamet de Dubois à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, la Neige et le Printemps dans La Chouette Enrhumée de Gérard Condé à l’Opéra de Metz, une Nymphe des Eaux dans Armide de Lully à l’Opéra National de Lorraine, Cléone et une Ombre Heureuse dans Castor et Pollux de Rameau successivement avec Le Concert Spirituel au Théâtre des Champs Elysées et avec Les Talens Lyriques au Théâtre du Capitole de Toulouse ainsi que le rôle de Berenice dans Scipione au Festival de Halle avec Armonia Atenea dirigé par Georg Petrou

Dans sa discographie, citons les Leçons de Ténèbres de Couperin avec Le Poème Harmonique (Alpha), Amadis de Lully (rôle de Corisande) avec Les Talens Lyriques (Aparté). Zaïs de Rameau (rôle d’Amour) avec Les Talens lyriques (Aparté), un disque de cantates françaises (Rameau, Courbois) avec l’Ensemble Stravaganza et un disque d’airs d’opéra de Händel écrits pour Francesca Cuzzoni avec Les Muffatti (Ramée).
Elle a enregistré le rôle de Cecina dans Germanico in Germania de Porpora sous le label Decca aux côtés de Julia Lezhneva et Max Emmanuel Cencic. Cet opéra est donné régulièrement, notamment au Tchaikowsky Hall à Moscou, au Theater an de Wien... . . .

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Virginie Thomas

Virginie Thomas

Après des études au Conservatoire de Toulouse, Virginie THOMAS obtient, en 2005, un 1er prix à l'unanimité.

Dans ce cadre, elle interprète les rôles-titres de L'enfant et les sortilèges de Maurice Ravel et Alice au pays des Merveilles de François Bou, en version scénique.

En 2006, elle obtient son diplôme professionnel de musique ancienne à l'unanimité, avec les félicitations du jury, après avoir étudié dans la classe de Jérôme Correas.

Particulièrement intéressée par ce répertoire, elle participe, la même année, dans le cadre de l'Académie Baroque d'Ambronay, à l'Ercole Amante de Cavalli (seconde grâce), sous la direction de Gabriel Garrido.

Elle commence alors à participer aux productions du Chœur de Chambre des Eléments, du Concert d'Astrée, des Arts Florissants, et du Choeur de Chambre de Namur.

Elle chante à la scène et en concert sous la direction de Joël Suhubiette, Emmanuel Krivine, Jérémie Rhorer, Emmanuelle Haïm, William Christie, Paul Agnew, Claus Peter Flor, Leonardo Garcia Alarcon, Marc Minkowski, Christophe Rousset, Raphaël Pichon, Mathieu Romano, Sébastien Daucé...

Elle interprète le rôle de la Nymphe dans Armide de Lully au Théâtre des Champs Elysées (W. Christie / R.Carsen), le rôle de Céphise, en version concert en Europe et à New York, dans Pygmalion de Rameau, sous la direction de William Christie ; elle chante également le rôle titre de « l'Incoronazione di Poppea » dans une mise en scène de Catherine Dune. En 2011, elle participe à la reprise historique d'Atys de Lully avec Les Arts Florissants.

En 2012, Elle chante sous la direction de Christophe Rousset dans Phaëton de Lully (une Heure, la Bergère Egyptienne) notamment à Beaune, Lausanne, Paris et Londres.

Entre 2013 et 2017, elle interprète Daphné dans Actéon de M.A. Charpentier et la 2e sorcière dans Dido and Aeneas de H. Purcell à Versailles, Bogota, Los Angeles, Berkeley et Sonoma (W. Christie), une bergère et une suivante d'Urgande dans Amadis de J.B. Lully à Versailles et Beaune (C. Rousset)

Elle est Thalie dans Platée de Rameau (2014) à l'Opéra Comique et au Lincoln Center (New York), la Poésie dans Les Arts Florissants de M.A. Charpentier (2017 et 2019) à Versailles avec Marguerite Louise (G. Jarry), Actéon dans Actéon changé en biche de M.A. Charpentier (2018) à l’Opéra Royal de Versailles avec Marguerite Louise (G. Jarry)

Malgré la crise de 2020, elle a créé le rôle de Cloris dans une nouvelle production de George Dandin en coproduction avec les Bouffes du Nord (mise en scène Michel Fau, direction musicale Gaétan Jarry) qui sera donnée en tournée en 2021 et 2022. Cette production a également fait l’objet d’un enregistrement pour le label CVS.

En 2021, elle chante la nymphe dans Titon et l’Aurore de Mondonville avec Les Arts Florissants à l’Opéra-Comique et Thalie dans Platée de Rameau à Barcelone toujours avec les Arts Florissants.

En 2023, elle sera la 2d woman et la 2d witch dans Dido and Aeneas de H. Purcell à Madrid, Compiègne, Versailles, Barcelone dans une mise en scène de Blanca Li sous la direction de W. Christie . . .

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PAUL FIGUIER

PAUL FIGUIER

Contre Ténor né en 1992, Paul Figuier commence l'étude du chant au sein de la maîtrise
de Nîmes. Il rejoint le Centre de Musique Baroque de Nîmes après son baccalauréat et
étudie sous la direction d' O. Schneebeli. Il a la chance de travailler avec des chefs tels
que C. Rousser, H. Niquet où encore J. Rorher faisant alors la découverte du répertoire
baroque français. Son diplôme obtenu, il intègre la classe d’I. Poulenard au CRR de
Paris et profite de l’enseignement de profe sseurs tels que S. Fuget et J.Tubéry. Il
participe à de nombreuses productions ( il y incarne notamment Bertarido dans le
Rodelinda de Haendel en 2014 et Pisandro dans Le Retour d'Ulysse de Claudio
Monteverdi en 2015).

En 2016, il est admis au CNSM dans l a classe de chant d'Alain Buet puis d'Yves Sotin,
se produisant sous la direction de M. Suzuki, L. Equilbey, P. Agnew, Alain Altinoglu
Il y assume en 2018 le rôle de Ptolemeo dans Jules Cesar de Haendel sous la direction
de Philip Von Stanaecker et d' Aret e dans Giove in Argo d' Antonio Lotti dirigé par
Leonardo García Alarcón. En 2019, il enregistre les solis d'alto du Cantique des trois
enfants dans la fournaise de P. Hersant avec le Centre de Musique Baroque de
Versailles et la Maîtrise de Radio France.

Le jeune contre ténor se produit entre autres avec des ensembles de renoms comme les
Surprises ( il interprétera en mars 2020 les parties d'alto de la Passion selon St Jean de
J.S Bach au Théâtre des Champs Élysées), l'Atelier lyrique de Tourcoing ( avec qui il se
produit dans un programme Stabat Mater Scarlatti/ Pergolèse au Théâtre des Champs
Élysées en compagnie de Maïlis de Villoutreys en 2019), l’ensemble Amaryllis et le
Banquet Céleste ( il interprétera en juillet 2020 le rôle de San Giovanni Battist a dans
l'Oratorio du même nom de Stradella à Saintes et à Noirlac). Il assume également en
2019 les parties chantées du musicien dans La Nuit des Rois de Shakespeare mise en
scène par Thomas Ostermeier à l'affiche à la Comédie Française. En avril 2019, il fait
ces débuts à l’Opéra avec l' Erismena de F. Cavalli avec la Capella Mediterranea de
Leonardo García Alarcón mais aussi à l’Opéra de Lausanne ou il interprète le rôle
d' Oreste dans La Belle Hélène d 'Offenbach dans une production Dumoussaud/Fau (il
retrouvera en 2020 l’Opéra de Lausanne pour chanter le rôle du Mago Cristiano dans
Rinaldo de Haendel) . . .

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PAUL-ANTOINE BENOS

PAUL-ANTOINE BENOS

Le contre-ténor Paul-Antoine Bénos-Djian se produit sur scène dès l'âge de 10 ans grâce à Opéra Junior, troupe de jeunes à l'Opéra de Montpellier. Étudiant le chant choral et les percussions au conservatoire, il monte à la capitale pour rejoindre la Maîtrise des Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles, qui lui donne notamment l'occasion de participer, en 2012, à son premier enregistrement : Judith ou Béthulie libérée – Le Massacre des innocents de Marc-Antoine Charpentier dirigé par Olivier Schneebeli, puis en 2013 Renaud de Sacchini dirigé par Christophe Rousset aux éditions du Palazzetto Bru Zane. L'année suivante, il est admis à l'unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris (où il perfectionne sa formation, en écriture et musique de chambre). Outre les cours dans l'établissement, il rejoint les académies estivales de Sablé-sur-Sarthe et Royaumont afin de solliciter les conseils de Philippe Jaroussky, Andreas Scholl, Raphaël Pichon. Il étudie également le Lied et la mélodie auprès d'Anne Le Bozec, Mireille Delunsch et Hartmüt Höll. Le Conservatoire parisien lui offre ses premières collaborations en tant que soliste-étudiant, dirigé par de grands noms de la musique baroque (Raphaël Pichon, Emmanuelle Haïm) : ses débuts lyriques ont lieu durant la saison 2014-2015 où il incarne Athamas dans Sémélé de Haendel (coproduction CNSMDP-CRR de Paris).

En 2015, il acquiert une visibilité nationale en remportant le Prix du Premier Concours Jeunes Espoirs de l’Opéra Grand Avignon. Grâce à ce Prix, il participe l'année suivante au Festival de Sablé-sur-Sarthe (en récital avec le célèbre ensemble Il Pomo d'Oro) ainsi qu'au Festival de Musique de Chambre d’Entrecasteaux (interprétant les Canticles de Britten avec le Taylor Consort, en compagnie duquel il se produit également dans la Chapelle Corneille de Rouen). Ce prix et ces concerts lui valent d'être sélectionné par l’Académie Mozart au Festival d’Aix-en-Provence (sous la direction de Susanna Eken) et d'être quelques mois plus tard Révélation 2017 de ce Festival. 2017 marque la date de son premier grand récital parisien, à la Salle Gaveau. Partant, il tient le rôle-titre du Rinaldo de Haendel durant la grande tournée française produite de janvier à mars 2018 par la Co[opera]tive, sous la direction de Bertrand Cuiller.

Cette première prestation dans un premier rôle sur des scènes nationales lui ouvre d'autres portes en 2018, avec des œuvres rares : le Festival de Saint-Denis (Erismena de Francesco Cavalli mis en scène par Jean Bellorini), puis Angers Nantes et Rennes (San Giovanni Battista d'Alessandro Stradella par Vincent Tavernier) avant un retour à des chefs-d'œuvre reconnus, en version de concert : Rodelinda de Haendel au Théâtre des Champs-Élysées en décembre 2018, Passion selon Saint Jean de Bach à Rennes en mars 2019. . . .

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Olivier Coiffet

Olivier Coiffet

Formé à la maîtrise de Fourvière à Lyon et au Conservatoire supérieur de Paris auprès de Laurence Équilbey et Florence Guignolet (Jeune Chœur de Paris), Olivier Coiffet aborde de nombreux répertoires, de la polyphonie Renaissance à la création contemporaine, en passant par l’oratorio, l’opéra baroque et contemporain, la mélodie et le lied.

Diplômé de Sciences-Po Paris et titulaire d’un master en gestion culturelle en 2004, il se tourne vers la musique et se produit en soliste avec de nombreux ensembles, parmi lesquels le Poème harmonique (Vincent Dumestre), Doulce Mémoire (Denis Raisin-Dadre), Huelgas (Paul van Nevel), Accentus (Laurence Équilbey), Jacques Moderne (Joël Suhubiette), Faenza (Marco Horvat), Musicatreize (Roland Hayrabedian), A sei voci, Le jardin des délices…

Sa sensibilité à la culture germanique et sa maîtrise de la langue allemande lui permettent d’interpréter avec succès les rôles d’évangéliste des Passions et de l’Oratorio de Noël ainsi que de nombreuses œuvres de Bach et de ses prédécesseurs (Schein, Schütz, Buxtehude, Zelenka, Keiser…). Il consacre également une grande partie de son temps au lied, privilégiant Mozart, Schumann et Brahms. En outre, son goût pour la vocalité italienne de la Renaissance et du baroque l’amène à chanter régulièrement les différents livres de madrigaux et la musique sacrée de Monteverdi, Gesualdo, Grandi, Frescobaldi, Sances, Merula, Caccini… Sur scène, il se produit dans des œuvres contemporaines comme L’Enterrement de Mozart de Bruno Mantovani (Festival de Besançon & Grand Théâtre d’Aix-en-Provence), ou Antti Puuhaara de Tapio Tuomela. Dans le répertoire baroque, il chante le rôle-titre/Caligula delirante de Giovanni Pagliardi, avec le Poème harmonique et Vincent Dumestre (La Côte Saint-André, Pontoise, l’Opéra de Rouen, ainsi que sur France Musique). Nathanaël/Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach (Opéra de Rouen et Opéra de Versailles).

Récemment, il a chanté l’évangéliste/Passion selon Saint-Jean avec Ambitus (Luxembourg, Allemagne). Avec Le Jardin des délices, il donne dans plusieurs festivals, en France et en Suisse, un récital de musique mariale italienne (programme enregistré en 2015). Il chante également le rôle de Pilate/Passion selon Saint-Marc de Reinhard Keiser avec Gli incogniti, Amandine Beyer et Joël Suhubiette (enregistrement et concerts) ainsi que le ténor solo dans le Magnificat de Jean-Louis Florentz (festival Messiaen de La Meije, avec l’Orchestre régional de Cannes (diffusion France Musique).

Au mois de mai 2015 est paru chez Sony Classical l’album Les ténors classiques qu’il a enregistré avec Robert Getchell, David Lefort et l’Orchestre de la Garde Républicaine, consacré à des transcriptions pour trois ténors de grands « airs de chœur » de Mozart, Beethoven, Verdi, Gounod, Wagner… . . .

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David Munderloh

David Munderloh

Le ténor suisse d'origine américaine David Munderloh a passé trois ans en tant que boursier Fulbright et a obtenu un diplôme de maîtrise en interprétation et théorie de la musique ancienne à la Schola Cantorum Basiliensis. David Munderloh a étudié avec Hans-Joachim Beyer (Leipzig) et Gerd Türk (Bâle). Il a également travaillé en étroite collaboration avec Anthony Rooley, travail qui continue de guider son interprétation des chansons pour luth anglais.

Ce ténor très demandé est régulièrement sollicité pour ses interprétations dramatiques des principales cantates et oratorios, les rôles d'oratorios de Haendel occupant une place centrale dans son répertoire. M. Munderloh s'est produit en concert et sur des enregistrements avec, entre autres, "Hesperion XXI" et "Le Concert des Nations" (Jordi Savall), "Collegium Vocale Gent" (Philippe Herreweghe), et le Ricercar Consort (Philippe Pierlot) ; "The Harp Consort" (Andrew Lawrence-King), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), "American Bach Soloists" (Jeffrey Thomas), la "J. S. Bachstiftung" (Jeffrey Thomas). S. Bachstiftung" (Rudolf Lutz), The Bach Consort (Joshua Rifkin) ; et avec les orchestres baroques "Capriccio Basel", "Die Freitags Akademie", et "B-Rock Orchestra" ; ainsi qu'avec l'ensemble vocal "Vox Luminis" (Lionel Meunier).

En tant que membre de Chanticleer (Grammy award - 2000), David Munderloh s'est produit avec de nombreux orchestres de renom - St. Paul Chamber Orchestra (Christopher Hogwood et Hugh Wolff), San Francisco Symphony Orchesta et le New York Philharmonic (Emil de Cou), et a donné des concerts dans certaines des salles les plus prestigieuses du monde : The Kennedy Center (Washington D.C.), le Lincoln Center de New York, le Wigmore Hall de Londres et le Concertgebauw d'Amsterdam. . . .

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BENOIT ARNOULD

BENOIT ARNOULD

Benoit Arnould étudie le chant au conservatoire de Metz, puis auprès de Christiane Stutzmann au conservatoire de Nancy, où il obtient en 2007 une médaille d’or et un premier prix de perfectionnement en chant lyrique. La même année, il est nommé « Révélation Lyrique Classique » de l’Adami.

Il a eu l'occasion de travailler sous la direction de Marc Minkowski, Philippe Herreweghe, Ton Koopman, Christophe Rousset, Leonardo Garcia Alarcón, Raphaël Pichon, Hervé Niquet et Peter Neumann, et de se produire dans les plus grandes salles ou festivals: Pleyel, Barbican Center London, KKL Luzern, Auditorium de Madrid et Milan, Festival de St Denis, Beaune, Saintes, La Chaise-Dieu, Rheingau Musik Festival, Library of Congress de Washington.

Parmi ses projets scéniques: Les Indes Galantes (Don Alvar) à l'Opéra de Bordeaux (mise en scène de Laura Scozzi), Tancrède dans l'opéra éponyme de Campra à l’Opéra d’Avignon et celui de Versailles, enfin, en septembre 2014, Papageno dans la Flûte Enchantée de Mozart à l'Opéra de Vichy (mise en scène de Pet Halmen). . . .

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NICOLAS CERTENAIS

NICOLAS CERTENAIS

Né à Brest en 1982, il commence la musique dès son enfance. Il s’oriente d’abord vers la philosophie puis choisit de se consacrer au chant. Après un Master de philosophie, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2007 dans la classe du baryton Alain Buet. Il y travaille notamment avec M. C. Le Roux, Anne le Bozec, Jeff Cohen, Olivier Reboul, Susan Manoff, Samuel Jean et Catherine Simonpietri. Il suit les master-classes de Jean-Philippe Lafont, Lionel Sarrazin. Il collabore régulièrement avec les Musiciens du Paradis. Comme soliste d'Oratorio, citons le Requiem, la Messe de Couronnement de W.A Mozart, la Messe à Sainte-Cécile de C. Gounod, l'Harmoniemesse et le Stabat Mater de Haydn, des oeuvres de Bach (Magnificat, Cantates) ou encore de Buxtehude. Il se consacre également à la musique ancienne et à la musique contemporaine (créations de Hersant, Decoust, Bouchot, Menut...). On a pu entendre son timbre chaleureux dans le rôle du Muphti dans Le Bourgeois Gentilhomme de Lully à Brest, le rôle de Masetto dans Don Giovanni, le premier et le deuxième monsieur dans l'Amour Masqué au Musée d'Orsay, les Nozze di Figaro (rôle d'Antonio) en 2010 à Paris (dir. K. Weiss, mise en scène E. Cordoliani). Dans son activité récente figurent des extraits de Boris Godunov (rôle de Pimène) à la Cité de la Musique, des extraits de Rossini au Théâtre du Châtelet en décembre. En 2011, il incarne à l'Opera-Comique et au Théatre Impérial de Compiègne les rôles de Victor et Xavier dans O Mon bel Inconnu de Reynaldo Hahn. Il interprète Sarastro et le Sprecher dans la Flûte enchantée de Mozart au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, rôles qu'il reprendra durant l'été 2011 en Bretagne. On le retrouve également au Théâtre du Châtelet pour un programme d'opérette française au printemps. Durant l'hiver 2011, il interprète le rôle du Commandeur dans Don Giovanni de Mozart à Chaumont et en Allemagne (Dortmund). Remarqué par Thomas Quasthoff, ce dernier le choisit pour participer à une série de master-classes de lied romantique à la Cité de la Musique en février 2012. Durant cette année, on a pu également entendre Nicolas dans des cantates contemporaines (dir. B. Mantovani, m.e.s V. Vittoz) Echo et Narcisse de Glück (dir. J. Chauvin, m.e.s M. Borie) à la Cité de la Musique, dans le rôle d'Arkel dans Pelléas et Mélisande, dans un récital d'airs d'opéra à Arles au printemps 2012 et dans le rôle de Bartolo (Nozze di Figaro) durant l'été. En 2013, il interprèta les rôles du docteur Grenvil dans La Traviata, Sparafucile dans Rigoletto de Verdi et enfin, Masetto dans Don Giovanni à l'Opéra de Tours et de Reims. Durant la saison 2014-2015, on a pu l'entendre dans de nombreux concerts, ((Requiem de Mozart à la Madeleine, notamment.) , dans la Flûte Enchantée (dir. P. Souillot), puis dans le rôle de Frère Laurent dans Roméo et Juliette (Gounod). Parmi ses projets pour 2016, on le retrouvera, notamment, dans Rigoletto (Sparafucile). . . .

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ANDRE HENRICH

ANDRE HENRICH

André Henrich, né à Oberwesel/Allemagne, a étudié le luth auprès de Konrad Junghänel à la Musikhochschule de Cologne, où il a obtenu son diplôme en 2000. Aujourd’hui il se produit internationalement comme soliste en continuiste sur des diverses instruments historiques à cordes pincées.

Il a donné des récitals entre autre au Concertgebouw de Bruges, dans le cadre du festival Baroque Strings and Bows à Poznan, Pologne, aux Telemann-Sonntagsmusiken à Magdeburg, au Western Music Forum à Hyderabad, Inde et au Japon (Osaka, Kyoto).
Comme continuiste il a travaillé avec des nombreux ensembles de renommée internationale comme Les Arts Florissants, dirigés par William Christie, Collegium Vocale Gent, dirigé par Philippe Herreweghe, Musica Antiqua Köln, dirigé par Reinhard Goebel. Il collabore régulièrement avec les ensembles Les Folies Françoises, Les Musiciens de Saint-Julien, Les Nouveaux Caractères, Fuoco e Cenere et La Simphonie du Marais . . .

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BRUNO COCSET

BRUNO COCSET

Insatiable musicien chercheur, violoncelliste atypique, pédagogue de renom et fondateur des Basses Réunies, Bruno Cocset donne au violoncelle baroque sa voix singulière, nourrie par une quête sans cesse en chemin de la parfaite synergie du geste instrumental et musical. De ce travail sonore et organologique mené avec le luthier et facteur Charles Riché sont nés neuf instruments, pensés, conçus et joués pour différents programmes de concert et d’enregistrement.

C’est après des études à Tours puis un passage au conservatoire supérieur de Lyon que Bruno Cocset aborde le violoncelle baroque et le jeu sur cordes en boyau, en autodidacte puis avec Christophe Coin (premier diplômé de sa classe au Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris en 1986). Il suit également les master classes du violoncelliste Anner Bijlsma et du violoniste Jaap Schroeder.

Violoncelliste « nomade », il vit alors vingt années riches de rencontres et d’expériences musicales avec les plus ardents défenseurs de la scène baroque. Ses ports d’attaches les plus fidèles seront Il Seminario Musicale de Gérard Lesne et Le Concert des Nations et Hespèrion XX-XXI de Jordi Savall. En 1996, il fonde Les Basses Réunies et enregistre les sonates pour violoncelle de Vivaldi (Premio Vivaldi de la Fondazione Giorgio Cini), premier opus d’une longue discographie sous le label Alpha.

Régulièrement invité à jouer en France, en Europe, au Québec et en Russie, Bruno Cocset se consacre également beaucoup à la transmission, enseignant au CNSMD de Paris depuis 2001, à la Haute École de musique de Genève depuis septembre 2005 et à l’École supérieure de musique de Catalogne (Barcelone, 2002-2013) dont il a créé la classe de violoncelle historique.

En 2011, il fonde le Vannes Early Music Institute (Bretagne), qui rassemble notamment une académie européenne de musique ancienne, un atelier de lutherie et un centre de ressources dédié aux répertoires de la Renaissance au XIXe siècle. . . .

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BENOIT VANDEN BEMDEN

BENOIT VANDEN BEMDEN

Benoit Vanden Bemden

Musicien jusqu’au bout des ongles, Benoît Vanden Bemden est un contrebassiste et joueur de violone (violoniste!) très apprécié, tant comme chambriste que comme musicien d’orchestre. Les XVIIème et XVIIIème siècles sont ses terrains de jeux favoris.
Membre cofondateur et coordinateur artistique de l’orchestre baroque bruxellois Les Muffatti, il est aussi membre de l’Ensemble Masques.
Il collabore également régulièrement avec Vox Luminis, Ricercar Consort, Le Caravansérail, Capriccio Stravagante, Bach Collegium Japan, Stradivaria, La Rêveuse, Les Voix Humaines, Scherzi Musicali, Il Gardellino, Hathor Consort, Gli Angeli Genève, etc.
Après des études au Conservatoire royal de Bruxelles auprès de Christian Vanderborght, Benoît se tourne très rapidement vers la musique ancienne et les pratiques d’interprétation historiques. Il obtient le Diplôme supérieur de musique de chambre avec distinction dans la classe de Guy Van Waas au Conservatoire royal de Mons en 2002, puis le diplôme de Master of Music pour le violone auprès de Maggie Urquhart au Koninklijk Conservatorium de La Haye l’année suivante.
Depuis septembre 2003, il enseigne le violone et la contrebasse ancienne à l’académie de musique de Woluwe-Saint-Lambert (Bruxelles) ainsi que lors de différentes masterclasses (Salamanca en Espagne, Mubafa en Belgique ou à Yaroslavl en Russie).
Amateur de bonne chère, Benoît profite de ses tournées pour découvrir la gastronomie locale et partage ses découvertes sur Ripailles & Passacailles. Et il n’oublie jamais de glisser dans sa valise ses chaussures de tango ! . . .

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JEAN-LUC HO

JEAN-LUC HO

Elève de Blandine Verlet diplômé du CNSMDP, Jean-Luc Ho est une des jeunes figures montantes du clavecin en France. Maintes fois récompensé pour ses enregistrements dédiés à la musique de Bach, Couperin, ou encore J. P. Sweelinck, il mène une brillante carrière d’instrumentiste tout en se consacrant à l’enseignement.
Jean-Luc Ho commence l’apprentissage du clavecin à l’âge de huit ans, avant de s’initier à l’orgue puis au clavicorde. Il intègre plus tard le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes d’Olivier Baumont pour le clavecin, et de Blandine Rannou pour la basse continue, dont il sort récompensé par deux Premiers prix. Il suit également l’enseignement de Blandine Verlet.

Sa passion pour les claviers anciens le conduit à se produire en récital sur de nombreux instruments historiques d’exception, comme à l’église Sainte-Croix de Bordeaux, à Souvigny, à Marmoutier, Saint-Michel en Thiérache, à Dole dans le Jura, à l’église Saint-Rémy de Dieppe, mais aussi à la Cobbe Collection d’Hatchland, à Londres au sein de la Fenton House Collection, au Musée de la musique à Paris, aux Beaux-Arts de Chartres et au Château d’Assas. Accompagnateur apprécié, il travaille aux côtés d’éminents musiciens tels que Raphaèle Kennedy (soprano), Lucile Richardot (mezzo-soprano), Louis Créac’h et Guillaume Rebinguet-Sudre (violon), mais aussi Anne-Marie Blondel, Freddy Eichelberger, Aurélien Delage (orgues et clavecins), et Itay Jedlin (traverso). Continuiste, il joue et enregistre également sous la direction d'Hervé Niquet (Le Concert Spirituel) et de David Stern (Opera Fuoco).

La discographie de Jean-Luc Ho comprend un enregistrement dédié à la musique de J.-S. Bach et de François Couperin, distingué par un « Choix de France-Musique », un « Diapason découverte », et une « Suggestion CD Le Monde ». Soutenu par la fondation Royaumont, il entreprend d’enregistrer les six Partitas de Bach au cœur de l’abbaye. Le premier disque de cette intégrale réalisée sur six clavecins différents, lui a valu une seconde distinction de la part de France Musique. En 2017, il fonde à Royaumont son propre ensemble en résidence.

Organiste remplaçant à l’église de Saint-Germain-des-Prés à Paris pendant dix ans, il a participé à la fondation de « L’art de la Fugue », une association qui œuvre à la restauration, l’installation et la valorisation d’un orgue historique castillan de 1768 à l’église de Fresnes. Anciennement professeur de clavecin de l’école de musique de Franconville, il enseigne désormais lors de stages et de master-classes pour EmbarOquement Immédiat, la Fondation Royaumont et l’Académie de claviers de Dieppe. . . .

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