Stabat Mater à 10 voix, Messe de Madrid, Te Deum, Domenico Scarlatti
Le Stabat Mater de Scarlatti, composé entre 1714 et 1719 pour la Capella Giulia du Vatican, est certainement la plus originale et aboutie de ses œuvres religieuses. Soutenues par un continuo, les dix voix sont entremêlées et utilisées de manière expressive, afin de mettre en lumière le texte poignant. Plus classiques dans leurs sonorités mais non moins passionnants, le Te Deum s’inscrit dans la tradition italienne du double-chœur, tandis que la Missa Quatuor Vocum, appelée Messe de Madrid, est empreinte d’élégance et de sobriété.
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BERTRAND CUILLER
Né dans une famille de musiciens, Bertrand Cuiller a commencé le clavecin à 8 ans avec sa mère, puis à treize ans il a rencontré Pierre Hantaï, qui fut son mentor pendant plusieurs années. Il a ensuite étudié le clavecin au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Christophe Rousset, et appris à jouer les cors baroque et moderne. En 1998, il remportait le troisième prix du concours international de clavecin de Bruges.
Après plusieurs années passées au sein d’orchestre comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel et le Poème Harmonique, Bertrand a décidé de se concentrer exclusivement sur le clavecin et la musique de chambre puis il a créé le Caravansérail.
Au clavecin, il apprécie particulièrement les compositeurs anglais William Byrd et John Bull, qu’il a enregistrés pour Alpha et Mirare. Il a également gravé pour ces labels des concerti de Johann Sebastian Bach, l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de Jean-Philippe Rameau (2015, Choc Classica de l’année) ainsi qu’un album Scarlatti-Soler. Tous ses albums ont reçu un accueil très chaleureux du public comme des critiques.
Il participe en 2018 au projet Scarlatti 555 organisé par France Musique en interprétant et enregistrant avec 30 clavecinistes l’intégrale des 555 sonates de Domenico Scarlatti.
Depuis 2004, il suit également Bruno Cocset dans les projets des Basses Réunies.
En tant que chef d’orchestre, Bertrand Cuiller a notamment dirigé Vénus & Adonis de John Blow (coproduction Angers Nantes Opéra, Thétre de Caen, Thétre de la Ville de Luxembourg, Opéra Comique, Opéra de Lille, MC2 Grenoble et CMBV), un programme Rameau, Opéra sans Parole, les concerti pour clavecin de Carl Philipp Emanuel Bach, les concertos brandebourgeois de Johann Sebastian Bach et Rinaldo de Georg Friedric Handel, mis en scène par Claire Dancoisne.
Il enregistre actuellement l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de François Couperin chez harmonia mundi - PIAS. Le premier opus sorti en 2018 est Choc de l’année Classica et a reçu 4F de Télérama. Le deuxième opus sorti en juillet 2020 a été récompensé d’un Diapason d’Or et de 5 étoiles par Classica.
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MAïLYS DE VILLOUTREYS
Après quelques années de violon, Maïlys de Villoutreys intègre à 9 ans la Maîtrise de Bretagne (dir. J.-M. Noël). Tout en poursuivant des études d’Italien à l’Université, elle est élève au CNR de Rennes, puis au CNSM de Paris, où elle obtient brillamment son Master en 2011.
Très vite, son goût prononcé pour le répertoire baroque l’amène à se produire avec de nombreux ensembles : elle se produit régulièrement avec les Folies Françoises (P Cohen-Akenine), Pygmalion (R. Pichon), les Musiciens du Louvre (M. Minkowski), Amarillis (H. Gaillard), La Rêveuse (F. Bolton et B. Perrot), Le Caravansérail (B Cuiller)...
A l’Opéra, on a pu l’entendre dans Mozart (Barberina, Pamina, La Reine de la Nuit, Melia), Gluck
et Rameau (avec l’Atelier Lyrique de Tourcoing). Plus récemment, elle a participé à la création de
deux opéras de Gérard Pesson (La Double Coquette, opéra baroque et contemporain), et Trois
Contes, à l’Opéra de Lille (La Princesse).
Sa discographie inclut plusieurs enregistrements salués par la critique dont Les Arts Florissans de Charpentier avec Marguerite Louise (La Musique, label CVS) et Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara par le Banquet Céleste (Marta, label Alpha Classics).
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HASNAA BENNANI
Soprano franco-marocaine, Hasnaa Bennani commence son parcours musical à Rabat auprès de sa soeur Jalila Bennani, chanteuse et chef de choeur et Lazslo Fodor, son professeur de violon. Elle est diplômée du Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Glenn Chambers et se perfectionne en musique ancienne auprès d’Howard Crook et d’Isabelle Poulenard.
Hasnaa Bennani a remporté en 2011 le Premier Prix du Concours de Chant Baroque de Froville.
Elle collabore avec des formations aussi nombreuses et réputées que La Grande Écurie et La Chambre du Roy (Jean-Claude Malgoire), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Les Talens Lyriques (Christophe Rousset), Les Muffatti (Peter Van Heyghen), Le Concert Spirituel (Hervé Niquet), Le Palais royal (Jean-Philippe Sarcos), La Rêveuse (Benjamin Perrot et Florence Bolton), Les Ambassadeurs (Alexis Kossenko), Akadêmia (Françoise Lasserre), Accademia Bizantina (Ottavio Dantone)...
À l’opéra, elle a chanté le rôle d’Al-Faïma, dans Aben-Hamet de Dubois à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, la Neige et le Printemps dans La Chouette Enrhumée de Gérard Condé à l’Opéra de Metz, une Nymphe des Eaux dans Armide de Lully à l’Opéra National de Lorraine, Cléone et une Ombre Heureuse dans Castor et Pollux de Rameau successivement avec Le Concert Spirituel au Thétre des Champs Elysées et avec Les Talens Lyriques au Thétre du Capitole de Toulouse ainsi que le rôle de Berenice dans Scipione au Festival de Halle avec Armonia Atenea dirigé par Georg Petrou
Dans sa discographie, citons les Leçons de Ténèbres de Couperin avec Le Poème Harmonique (Alpha), Amadis de Lully (rôle de Corisande) avec Les Talens Lyriques (Aparté). Zaïs de Rameau (rôle d’Amour) avec Les Talens lyriques (Aparté), un disque de cantates françaises (Rameau, Courbois) avec l’Ensemble Stravaganza et un disque d’airs d’opéra de Hændel écrits pour Francesca Cuzzoni avec Les Muffatti (Ramée).
Elle a enregistré le rôle de Cecina dans Germanico in Germania de Porpora sous le label Decca aux côtés de Julia Lezhneva et Max Emmanuel Cencic. Cet opéra est donné régulièrement, notamment au Tchaikowsky Hall à Moscou, au Theater an de Wien...
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Virginie Thomas
Après des études au Conservatoire de Toulouse, Virginie THOMAS obtient, en 2005, un 1er prix à l'unanimité.
Dans ce cadre, elle interprète les rôles-titres de L'enfant et les sortilèges de Maurice Ravel et Alice au pays des Merveilles de François Bou, en version scénique.
En 2006, elle obtient son diplôme professionnel de musique ancienne à l'unanimité, avec les félicitations du jury, après avoir étudié dans la classe de Jérôme Correas.
Particulièrement intéressée par ce répertoire, elle participe, la même année, dans le cadre de l'Académie Baroque d'Ambronay, à l'Ercole Amante de Cavalli (seconde grâce), sous la direction de Gabriel Garrido.
Elle commence alors à participer aux productions du Chœur de Chambre des Eléments, du Concert d'Astrée, des Arts Florissants, et du Choeur de Chambre de Namur.
Elle chante à la scène et en concert sous la direction de Joël Suhubiette, Emmanuel Krivine, Jérémie Rhorer, Emmanuelle Haïm, William Christie, Paul Agnew, Claus Peter Flor, Leonardo Garcia Alarcon, Marc Minkowski, Christophe Rousset, Raphaël Pichon, Mathieu Romano, Sébastien Daucé...
Elle interprète le rôle de la Nymphe dans Armide de Lully au Thétre des Champs Elysées (W. Christie / R.Carsen), le rôle de Céphise, en version concert en Europe et à New York, dans Pygmalion de Rameau, sous la direction de William Christie ; elle chante également le rôle titre de « l'Incoronazione di Poppea » dans une mise en scène de Catherine Dune. En 2011, elle participe à la reprise historique d'Atys de Lully avec Les Arts Florissants.
En 2012, Elle chante sous la direction de Christophe Rousset dans Phaëton de Lully (une Heure, la Bergère Egyptienne) notamment à Beaune, Lausanne, Paris et Londres.
Entre 2013 et 2017, elle interprète Daphné dans Actéon de M.A. Charpentier et la 2e sorcière dans Dido and Aeneas de H. Purcell à Versailles, Bogota, Los Angeles, Berkeley et Sonoma (W. Christie), une bergère et une suivante d'Urgande dans Amadis de J.B. Lully à Versailles et Beaune (C. Rousset)
Elle est Thalie dans Platée de Rameau (2014) à l'Opéra Comique et au Lincoln Center (New York), la Poésie dans Les Arts Florissants de M.A. Charpentier (2017 et 2019) à Versailles avec Marguerite Louise (G. Jarry), Actéon dans Actéon changé en biche de M.A. Charpentier (2018) à l’Opéra Royal de Versailles avec Marguerite Louise (G. Jarry)
Malgré la crise de 2020, elle a créé le rôle de Cloris dans une nouvelle production de George Dandin en coproduction avec les Bouffes du Nord (mise en scène Michel Fau, direction musicale Gaétan Jarry) qui sera donnée en tournée en 2021 et 2022. Cette production a également fait l’objet d’un enregistrement pour le label CVS.
En 2021, elle chante la nymphe dans Titon et l’Aurore de Mondonville avec Les Arts Florissants à l’Opéra-Comique et Thalie dans Platée de Rameau à Barcelone toujours avec les Arts Florissants.
En 2023, elle sera la 2d woman et la 2d witch dans Dido and Aeneas de H. Purcell à Madrid, Compiègne, Versailles, Barcelone dans une mise en scène de Blanca Li sous la direction de W. Christie
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Alice Foccroulle
La soprano Alice Foccroulle est née à Bruxelles en 1985. Elle manifeste très tôt un vif intérêt pour la musique et plus particulièrement pour le chant. C’est ainsi qu’elle intègre le Chœur d'enfants du Thétre Royal de la Monnaie. Elle commence à étudier le chant auprès de Susanna Eken et après avoir étudié deux ans l'Histoire de l'Art et la musicologie à l'Université Libre de Bruxelles, elle obtient son diplôme à la Musikhochschule de Cologne auprès de Joseph Protschka et de Christoph Prégardien.
Son intérêt pour la musique baroque la conduit à collaborer en ensemble ou en soliste avec des ensembles spécialisés, tels que Collegium Vocale Gent (Philippe Herreweghe), Pygmalion (Raphaël Pichon), InAlto (Lambert Colson), La Fenice (Jean Tubéry), Utopia, Sollazzo, Tasto Solo ou encore B’Rock.
Alice Foccroulle se produit également en récital avec le claveciniste Pierre Gallon, le cornettiste Lambert Colson, l’organiste Bernard Foccroulle ou encore la luthiste Sofie Vanden Eynde.
Alice Foccroulle est aussi très attirée par la musique contemporaine et à ce titre elle participe notamment à la création mondiale de l'opéra de Kris Defoort House of the sleeping beauties à la Monnaie sous la direction de Patrick Davin et dans une mise en scène de Guy Cassiers (CD Fuga Libera, 2009).
En septembre 2017 elle crée E vidi quattro stelle de Bernard Foccroulle avec l’ensemble InAlto à Bozar, œuvre qui fait en 2019 l’objet d’un enregistrement pour Outhere.
Avec l’ensemble InAlto elle enregistre un disque consacré à J.H. Schein sorti en janvier 2015 pour le label Ramée. En 2016, leur enregistrement Schütz and his legacy (Passacaille) est applaudi par la critique internationale, recevant entre autres le Choc Classica et le Diapason d’Or de l’Année. Le disque est également dans la sélection des meilleurs enregistrements de l’année dans les journaux Le Monde et Libération.
En 2019 l’ensemble InAlto sort Teatro Spirituale (Ricercar), un disque consacré à la musique romaine du début du XVIIème siècle qui reçoit un nouveau Diapason d’Or.
En 2021 paraît un disque autour de la musique de Correa de Arrauxo avec InAlto pour Ricercar ainsi qu’un enregistrement des Deutsche Lieder de Joseph Haydn avec le claveciniste Pierre Gallon pour le label Passacaille. Tout récemment, on la retrouve dans le programme Passages aux côtés de l’ensemble InAlto (Ricercar 2022).
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PAUL-ANTOINE BENOS
Le contre-ténor Paul-Antoine Bénos-Djian se produit sur scène dès l'âge de 10 ans grâce à Opéra Junior, troupe de jeunes à l'Opéra de Montpellier. Étudiant le chant choral et les percussions au conservatoire, il monte à la capitale pour rejoindre la Maîtrise des Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles, qui lui donne notamment l'occasion de participer, en 2012, à son premier enregistrement : Judith ou Béthulie libérée. Le Massacre des innocents de Marc-Antoine Charpentier dirigé par Olivier Schneebeli, puis en 2013 Renaud de Sacchini dirigé par Christophe Rousset aux éditions du Palazzetto Bru Zane. L'année suivante, il est admis à l'unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris (où il perfectionne sa formation, en écriture et musique de chambre). Outre les cours dans l'établissement, il rejoint les académies estivales de Sablé-sur-Sarthe et Royaumont afin de solliciter les conseils de Philippe Jaroussky, Andreas Scholl, Raphaël Pichon. Il étudie également le Lied et la mélodie auprès d'Anne Le Bozec, Mireille Delunsch et Hartmut Höll. Le Conservatoire parisien lui offre ses premières collaborations en tant que soliste-étudiant, dirigé par de grands noms de la musique baroque (Raphaël Pichon, Emmanuelle Haïm) : ses débuts lyriques ont lieu durant la saison 2014-2015 où il incarne Athamas dans Sémélé de Haendel (coproduction CNSMDP-CRR de Paris).
En 2015, il acquiert une visibilité nationale en remportant le Prix du Premier Concours Jeunes Espoirs de l’Opéra Grand Avignon. Grâce à ce Prix, il participe l'année suivante au Festival de Sablé-sur-Sarthe (en récital avec le célèbre ensemble Il Pomo d'Oro) ainsi qu'au Festival de Musique de Chambre d’Entrecasteaux (interprétant les Canticles de Britten avec le Taylor Consort, en compagnie duquel il se produit également dans la Chapelle Corneille de Rouen). Ce prix et ces concerts lui valent d'être sélectionné par l’Académie Mozart au Festival d’Aix-en-Provence (sous la direction de Susanna Eken) et d'être quelques mois plus tard Révélation 2017 de ce Festival. 2017 marque la date de son premier grand récital parisien, à la Salle Gaveau. Partant, il tient le rôle-titre du Rinaldo de Haendel durant la grande tournée française produite de janvier à mars 2018 par la Co[opera]tive, sous la direction de Bertrand Cuiller.
Cette première prestation dans un premier rôle sur des scènes nationales lui ouvre d'autres portes en 2018, avec des œuvres rares : le Festival de Saint-Denis (Erismena de Francesco Cavalli mis en scène par Jean Bellorini), puis Angers Nantes et Rennes (San Giovanni Battista d'Alessandro Stradella par Vincent Tavernier) avant un retour à des chefs-d'œuvre reconnus, en version de concert : Rodelinda de Haendel au Thétre des Champs-Élysées en décembre 2018, Passion selon Saint Jean de Bach à Rennes en mars 2019.
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Léo Fernique
Au printemps 2022, Léo Fernique fait sensation dans Il Nerone, une adaptation de L’incoronazione di Poppea de Monteverdi produite par l’Opéra national de Paris à l’Athénée Thétre Louis-Jouvet, avec Le Poème Harmonique placé sous la direction musicale de Vincent Dumestre, comme en témoignent ces extraits d’une presse unanimement enthousiaste:
žLa vraie révélation de la soirée sera sans doute le contre-ténor Léo Fernique qui dans le rôle d’Arnalta réussit à être drôle sans sacrifier la beauté vocale et à émouvoir par les plus subtiles nuances. » (Bachtrack)
žLéo Fernique, Arnalta de compétition, vocalement impressionnant, laser multidirectionnel de drôlerie, et guidé par le sens et le rythme du texte." (Opera online)
"Léo Fernique surmonte sans peine les difficultés qu’il y a à confier Arnalta à un contre-ténor (plutôt qu’à un ténor) et joue avec la tessiture, en plus de posséder un irrésistible abattage." (Diapason)
Né à Paris et diplômé du Conservatoire National de Musique et de Danse de Lyon en 2020, Léo Fernique fait ses débuts sur scène en 2017, à Lyon, dans le rôle d’Oberon (A Midsummer Night’s Dream de Britten). Peu après, il est Oreste dans La Belle Hélène à l’Opéra de Dijon. Il se distingue également en concert, de Scarlatti à Debussy en passant par Bach, Haendel et Beethoven, avec des ensembles tels que Les Musiciens du Louvre, Le Concert Spirituel, l’Orchestre national de Lyon sous la direction de Francesco Corti, Nicole Corti, Ben Glassberg, Hervé Niquet.
Parmi ses projets en 2022/23, une tournée (et enregistrement) de concerts dans un programme intitulé "Amore Siciliano" avec La Cappella Mediterranea et Leonardo Garcia Alarcon ainsi qu’une production d’opéra, L’Orontea (rôle de Corindo) de Cesti, à l’Opéra d’Aix-la-Chapelle.
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Olivier Coiffet
Formé à la maîtrise de Fourvière à Lyon et au Conservatoire supérieur de Paris auprès de Laurence Équilbey et Florence Guignolet (Jeune Chœur de Paris), Olivier Coiffet aborde de nombreux répertoires, de la polyphonie Renaissance à la création contemporaine, en passant par l’oratorio, l’opéra baroque et contemporain, la mélodie et le lied.
Diplômé de Sciences-Po Paris et titulaire d’un master en gestion culturelle en 2004, il se tourne vers la musique et se produit en soliste avec de nombreux ensembles, parmi lesquels le Poème harmonique (Vincent Dumestre), Doulce Mémoire (Denis Raisin-Dadre), Huelgas (Paul van Nevel), Accentus (Laurence Équilbey), Jacques Moderne (Joël Suhubiette), Faenza (Marco Horvat), Musicatreize (Roland Hayrabedian), A sei voci, Le jardin des délices...
Sa sensibilité à la culture germanique et sa maîtrise de la langue allemande lui permettent d’interpréter avec succès les rôles d’évangéliste des Passions et de l’Oratorio de Noël ainsi que de nombreuses œuvres de Bach et de ses prédécesseurs (Schein, Schütz, Buxtehude, Zelenka, Keiser...). Il consacre également une grande partie de son temps au lied, privilégiant Mozart, Schumann et Brahms. En outre, son goût pour la vocalité italienne de la Renaissance et du baroque l’amène à chanter régulièrement les différents livres de madrigaux et la musique sacrée de Monteverdi, Gesualdo, Grandi, Frescobaldi, Sances, Merula, Caccini... Sur scène, il se produit dans des œuvres contemporaines comme L’Enterrement de Mozart de Bruno Mantovani (Festival de Besançon & Grand Thétre d’Aix-en-Provence), ou Antti Puuhaara de Tapio Tuomela. Dans le répertoire baroque, il chante le rôle-titre/Caligula delirante de Giovanni Pagliardi, avec le Poème harmonique et Vincent Dumestre (La Côte Saint-André, Pontoise, l’Opéra de Rouen, ainsi que sur France Musique). Nathanaël/Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach (Opéra de Rouen et Opéra de Versailles).
Récemment, il a chanté l’évangéliste/Passion selon Saint-Jean avec Ambitus (Luxembourg, Allemagne). Avec Le Jardin des délices, il donne dans plusieurs festivals, en France et en Suisse, un récital de musique mariale italienne (programme enregistré en 2015). Il chante également le rôle de Pilate/Passion selon Saint-Marc de Reinhard Keiser avec Gli incogniti, Amandine Beyer et Joël Suhubiette (enregistrement et concerts) ainsi que le ténor solo dans le Magnificat de Jean-Louis Florentz (festival Messiaen de La Meije, avec l’Orchestre régional de Cannes (diffusion France Musique).
Au mois de mai 2015 est paru chez Sony Classical l’album Les ténors classiques qu’il a enregistré avec Robert Getchell, David Lefort et l’Orchestre de la Garde Républicaine, consacré à des transcriptions pour trois ténors de grands « airs de chœur » de Mozart, Beethoven, Verdi, Gounod, Wagner...
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BENOIT ARNOULD
Benoit Arnould étudie le chant au conservatoire de Metz, puis auprès de Christiane Stutzmann au conservatoire de Nancy, où il obtient en 2007 une médaille d’or et un premier prix de perfectionnement en chant lyrique. La même année, il est nommé « Révélation Lyrique Classique » de l’Adami.
Il a eu l'occasion de travailler sous la direction de Marc Minkowski, Philippe Herreweghe, Ton Koopman, Christophe Rousset, Leonardo Garcia Alarcón, Raphaël Pichon, Hervé Niquet et Peter Neumann, et de se produire dans les plus grandes salles ou festivals: Pleyel, Barbican Center London, KKL Luzern, Auditorium de Madrid et Milan, Festival de St Denis, Beaune, Saintes, La Chaise-Dieu, Rheingau Musik Festival, Library of Congress de Washington.
Parmi ses projets scéniques: Les Indes Galantes (Don Alvar) à l'Opéra de Bordeaux (mise en scène de Laura Scozzi), Tancrède dans l'opéra éponyme de Campra à l’Opéra d’Avignon et celui de Versailles, enfin, en septembre 2014, Papageno dans la Flûte Enchantée de Mozart à l'Opéra de Vichy (mise en scène de Pet Halmen).
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JEAN-LUC HO
Elève de Blandine Verlet diplômé du CNSMDP, Jean-Luc Ho est une des jeunes figures montantes du clavecin en France. Maintes fois récompensé pour ses enregistrements dédiés à la musique de Bach, Couperin, ou encore J. P. Sweelinck, il mène une brillante carrière d’instrumentiste tout en se consacrant à l’enseignement.
Jean-Luc Ho commence l’apprentissage du clavecin à l’ge de huit ans, avant de s’initier à l’orgue puis au clavicorde. Il intègre plus tard le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes d’Olivier Baumont pour le clavecin, et de Blandine Rannou pour la basse continue, dont il sort récompensé par deux Premiers prix. Il suit également l’enseignement de Blandine Verlet.
Sa passion pour les claviers anciens le conduit à se produire en récital sur de nombreux instruments historiques d’exception, comme à l’église Sainte-Croix de Bordeaux, à Souvigny, à Marmoutier, Saint-Michel en Thiérache, à Dole dans le Jura, à l’église Saint-Rémy de Dieppe, mais aussi à la Cobbe Collection d’Hatchland, à Londres au sein de la Fenton House Collection, au Musée de la musique à Paris, aux Beaux-Arts de Chartres et au Chteau d’Assas. Accompagnateur apprécié, il travaille aux côtés d’éminents musiciens tels que Raphaèle Kennedy (soprano), Lucile Richardot (mezzo-soprano), Louis Créac’h et Guillaume Rebinguet-Sudre (violon), mais aussi Anne-Marie Blondel, Freddy Eichelberger, Aurélien Delage (orgues et clavecins), et Itay Jedlin (traverso). Continuiste, il joue et enregistre également sous la direction d'Hervé Niquet (Le Concert Spirituel) et de David Stern (Opera Fuoco).
La discographie de Jean-Luc Ho comprend un enregistrement dédié à la musique de J.-S. Bach et de François Couperin, distingué par un « Choix de France-Musique », un « Diapason découverte », et une « Suggestion CD Le Monde ». Soutenu par la fondation Royaumont, il entreprend d’enregistrer les six Partitas de Bach au cœur de l’abbaye. Le premier disque de cette intégrale réalisée sur six clavecins différents, lui a valu une seconde distinction de la part de France Musique. En 2017, il fonde à Royaumont son propre ensemble en résidence.
Organiste remplaçant à l’église de Saint-Germain-des-Prés à Paris pendant dix ans, il a participé à la fondation de « L’art de la Fugue », une association qui œuvre à la restauration, l’installation et la valorisation d’un orgue historique castillan de 1768 à l’église de Fresnes. Anciennement professeur de clavecin de l’école de musique de Franconville, il enseigne désormais lors de stages et de master-classes pour EmbarOquement Immédiat, la Fondation Royaumont et l’Académie de claviers de Dieppe.
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