Rome 1650
La musique pour clavier des successeurs et élèves du grand organiste et claveciniste romain Girolamo Frescobaldi est restée inconnue du public, du fait du manque d’édition et de son caractère improvisé. Mais quelques recueils de musique copiés d’un coup de crayon, contiennent detrès belles pièces, et dequoi se constituer une idée sur ces grands oubliés... Les compositeurs remis à l’honneur sont Giovanni Battista Ferrini, Fabritio Fontana, Bartolomeo Grassi, Bernardo Pasquini. Nous présentons ici leurs toccate, danses et airs. Des versions originales pour clavier, côtoieront des arrangements originaux réalisés pour un effectif faisant honneur à cette époque:trois instruments-rois à Rome au début du 17esiècle: la harpe, le clavecin et l’orgue.Afin de donner une vision plus large du contexte musical, tellementvivifiant, de la Rome de 1650, nous mettrons cette musique instrumentale en regard avec des airs de cantates et d’opéras de Antonio Cesti et Giacomo Carissimi.
Ce concert s'inscrit dans le cadre de la programmation des "Classiques du Prieuré"
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Blandine de Sansal
Blandine de SANSAL commence son apprentissage de la musique en intégrant enfant la Maîtrise de la Légion d’Honneur. En 2010, elle entre à l’Ecole Normale Alfred Cortot dans la classe de Mireille Alcantara, tout en complétant cette formation par une Licence de Musicologie à la Sorbonne.
Elle se distingue au cours de différentes compétitions, notamment au Concours International Léopold Bellan, où elle remporte un Premier Prix, puis au concours Lied et Mélodie des Saisons de la Voix où lui est décerné le Prix de la Ville de Gordes. Elle est lauréate du Diplôme Supérieur de Concertiste de l'Ecole Normale de Musique de Paris en avril 2017. En septembre 2022, elle remporte le Premier Prix du Concours International de Chant Baroque de Froville, ainsi que le Prix du Public.
Elle chante en tant que soliste sous la direction de Sébastien Daucé (Ensemble Correspondances), de Damien Guillon (Le Banquet Céleste) de Jérôme Corréas (Les Paladins), de Stéphane Fuget (Les Epopées), de Paul Agnew (Les Arts Florissants) et de Jean-Christophe Spinosi (Ensemble Matheus). Elle chante également au sein de talentueux ensembles tels que l'Ensemble Pygmalion (Raphaël Pichon), L’Ensemble Marguerite Louise (Gaétan Jarry) et l’Ensemble Zene (Bruno Kele-Baujard).
Elle nourrit son goût pour la musique sacrée et chante comme soliste les Passions, Cantates et Magnificat de Bach (au Festival de Rocamadour en août 2020) Requiem de Duruflé, de Lotti, de Mozart, Stabat Mater de Dvorak et Pergolèse, Le Messie, Saül de Haendel, Magnificat, Stabat Mater, Nisi Dominus et Gloria de Vivaldi, Oratorio de Noël de Saint-Saëns). Elle aime également se produire dans un répertoire de lieder et mélodies lors de récitals (dans le cadre des festivals «Autour du piano », « Les Musicales du Luberon », « Les Solistes de Demain »).
Sur scène, elle incarne Barberine dans Les Noces de Figaro (Mozart), Fragoletto dans Les Brigands (Offenbach), le rôle-titre de La Vestale (Dominique Spagnolo) créé à l’Opéra de Massy en juin 2017, ainsi que Lisbé (Zémire et Azor de Grétry mis en scène par Mireille Larroche) sous la direction de Jérôme Corréas. Elle chante en tant qu’alto solo La Petite Messe Solennelle de Rossini dans une version mise en scène par Jos Houben et Emily Wilson, spectacle créé en Décembre 2019 à l’Opéra de Rennes. Elle tient ensuite le rôle d’Argene dans L’Olimpiade d’Antonio Vivaldi sous la direction de Jean-Christophe Spinosi, en version de concert. Elle prend également part en tant que soliste à la récente création scénique de l’Ensemble Correspondances au Festival d’Aix-en-Provence : « Combattimento, La Théorie du Cygne Noir », mis en scène par Silvia Costa en juillet 2021. Elle chante ensuite le rôle de Goffredo à l’Opéra de Rennes dans le Rinaldo de Haendel sous la direction de Damien Guillon (mise en scène de Claire Dancoisne), et reprendra le rôle de Nature dans Cupid and Death, dirigé par Sébastien Daucé.
Photo : Benoît Lombard
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Bérengère Sardin
C'est à l’École Nationale de Musique d'Angoulême que Bérengère Sardin débute ses études de harpe moderne. Elle poursuit sa formation au Conservatoire de Toulouse où elle s'initie à la harpe ancienne. Elle entre en 2006 au CNSMD de Lyon dans la classe d'Eugène Ferré où elle obtient son Diplôme National d’Études Supérieures Musicales mention très bien en 2011. Elle collabore avec divers ensembles de musique ancienne en France et à l'étranger. En 2008, Bérengère Sardin et Élise Ferrière sont récompensées du Premier Prix à l'unanimité du 2ème Concours de Musique de Chambre avec harpe de Madrid. . . .
PIERRE GALLON
Pierre Gallon grandit dans un foyer débordant d’instruments en tous genres, un terrain de jeu sans limites. À dix ans, le clavecin s’impose à lui comme le moyen d’expression le plus évident. Bibiane Lapointe et Thierry Maeder le conduisent aux portes du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et de ses classes de musique ancienne, conduites par Olivier Baumont et Blandine Rannou. Il en sort en 2010 avec deux premier prix et les plus hautes distinctions. Durant ses années d’études, ses rencontres avec Blandine Rannou. Il en sort en 2010 avec deux premier prix et les plus hautes distinctions. Durant ses années d’études, ses rencontres avec Blandine Verlet, Elisabeth Joyé et Pierre Hantaï sont autant d’épiphanies esthétiques qui modèlent profondément son approche de l’instrument.
Pour Pierre Gallon, la musique est d’abord une aventure collective : celle qui le mène aujourd’hui encore à s’investir au sein d’ensembles de renom tels que Pygmalion (Raphaël Pichon), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Correspondances (Sébastien Daucé), Les Musiciens de Saint Julien (François Lazarevitch) ou encore le Caravansérail (Bertrand Cuiller).
Mais cette aventure emprunte d’autres chemins tout aussi captivants lorsque Pierre explore l’immense répertoire soliste du clavecin depuis la Renaissance jusqu’à nos jours.
En 2014, son premier enregistrement solo consacré à Pierre Attaingnant fait l’unanimité auprès de la critique. Pierre est invité à jouer en récital par de nombreux festivals tels que La Roque d’Anthéron, l’Académie Bach d’Arques-la-Bataille, la Folle Journée de Nantes, le festival de l’Abbaye de l’Epau, le festival Poznan Baroque, le Venetian Centre for Baroque Music ou encore l’abbaye de Royaumont, où il a enregistré son deuxième disque solo célébrant cette fois la musique de Joseph Haydn. Enfin, le disque de son nouveau programme imaginant la rencontre parisienne entre Louis Couperin et J. Jakob Froberger vient de paraître, ce printemps 2020.
Pierre aime également multiplier les expériences avec ses amis claviéristes et se produit ainsi à deux clavecins avec Bertrand Cuiller ou en « bande de clavecins » avec Yoann Moulin et Freddy Eichelberger. Enfin, on le trouve régulièrement aux côtés de la violiste Lucile Boulanger ou de la soprano Alice Foccroulle.
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BERTRAND CUILLER
Né dans une famille de musiciens, Bertrand Cuiller a commencé le clavecin à 8 ans avec sa mère, puis à treize ans il a rencontré Pierre Hantaï, qui fut son mentor pendant plusieurs années. Il a ensuite étudié le clavecin au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Christophe Rousset, et appris à jouer les cors baroque et moderne. En 1998, il remportait le troisième prix du concours international de clavecin de Bruges.
Après plusieurs années passées au sein d’orchestre comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel et le Poème Harmonique, Bertrand a décidé de se concentrer exclusivement sur le clavecin et la musique de chambre puis il a créé le Caravansérail.
Au clavecin, il apprécie particulièrement les compositeurs anglais William Byrd et John Bull, qu’il a enregistrés pour Alpha et Mirare. Il a également gravé pour ces labels des concerti de Johann Sebastian Bach, l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de Jean-Philippe Rameau (2015, Choc Classica de l’année) ainsi qu’un album Scarlatti-Soler. Tous ses albums ont reçu un accueil très chaleureux du public comme des critiques.
Il participe en 2018 au projet Scarlatti 555 organisé par France Musique en interprétant et enregistrant avec 30 clavecinistes l’intégrale des 555 sonates de Domenico Scarlatti.
Depuis 2004, il suit également Bruno Cocset dans les projets des Basses Réunies.
En tant que chef d’orchestre, Bertrand Cuiller a notamment dirigé Vénus & Adonis de John Blow (coproduction Angers Nantes Opéra, Thétre de Caen, Thétre de la Ville de Luxembourg, Opéra Comique, Opéra de Lille, MC2 Grenoble et CMBV), un programme Rameau, Opéra sans Parole, les concerti pour clavecin de Carl Philipp Emanuel Bach, les concertos brandebourgeois de Johann Sebastian Bach et Rinaldo de Georg Friedric Handel, mis en scène par Claire Dancoisne.
Il enregistre actuellement l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de François Couperin chez harmonia mundi - PIAS. Le premier opus sorti en 2018 est Choc de l’année Classica et a reçu 4F de Télérama. Le deuxième opus sorti en juillet 2020 a été récompensé d’un Diapason d’Or et de 5 étoiles par Classica.
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