Ensemble Le Caravansérail
I
Missa brevis quatuor vocum, ou Messe de Madrid
II
Sonate pour clavier K30 en sol mineur
III
Te Deum à double choeur
IV
Stabat Mater à 10 voix et basse continue
[...] C’est vraisemblablement entre 1714 et 1719 que Domenico Scarlatti composa son Stabat Mater à dix voix qui passe pour l’œuvre maîtresse de sa production vocale. Unique par sa complexité d'écriture, l'œuvre repose sur une écriture contrapuntique magnifiée par des contours mélodiques et harmoniques d’une grande sensualité. Au programme également la Missa Quatuor Vocum dite Messe de Madrid et le Te Deum à double chœur à huit voix. [...]
Thomas Vernet
Avec
Avec
BERTRAND CUILLER
Né dans une famille de musiciens, Bertrand Cuiller a commencé le clavecin à 8 ans avec sa mère, puis à treize ans il a rencontré Pierre Hantaï, qui fut son mentor pendant plusieurs années. Il a ensuite étudié le clavecin au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Christophe Rousset, et appris à jouer les cors baroque et moderne. En 1998, il remportait le troisième prix du concours international de clavecin de Bruges.
Après plusieurs années passées au sein d’orchestre comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel et le Poème Harmonique, Bertrand a décidé de se concentrer exclusivement sur le clavecin et la musique de chambre puis il a créé le Caravansérail.
Au clavecin, il apprécie particulièrement les compositeurs anglais William Byrd et John Bull, qu’il a enregistrés pour Alpha et Mirare. Il a également gravé pour ces labels des concerti de Johann Sebastian Bach, l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de Jean-Philippe Rameau (2015, Choc Classica de l’année) ainsi qu’un album Scarlatti-Soler. Tous ses albums ont reçu un accueil très chaleureux du public comme des critiques.
Il participe en 2018 au projet Scarlatti 555 organisé par France Musique en interprétant et enregistrant avec 30 clavecinistes l’intégrale des 555 sonates de Domenico Scarlatti.
Depuis 2004, il suit également Bruno Cocset dans les projets des Basses Réunies.
En tant que chef d’orchestre, Bertrand Cuiller a notamment dirigé Vénus & Adonis de John Blow (coproduction Angers Nantes Opéra, Thétre de Caen, Thétre de la Ville de Luxembourg, Opéra Comique, Opéra de Lille, MC2 Grenoble et CMBV), un programme Rameau, Opéra sans Parole, les concerti pour clavecin de Carl Philipp Emanuel Bach, les concertos brandebourgeois de Johann Sebastian Bach et Rinaldo de Georg Friedric Handel, mis en scène par Claire Dancoisne.
Il enregistre actuellement l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de François Couperin chez harmonia mundi - PIAS. Le premier opus sorti en 2018 est Choc de l’année Classica et a reçu 4F de Télérama. Le deuxième opus sorti en juillet 2020 a été récompensé d’un Diapason d’Or et de 5 étoiles par Classica.
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HASNAA BENNANI
Soprano franco-marocaine, Hasnaa Bennani commence son parcours musical à Rabat auprès de sa soeur Jalila Bennani, chanteuse et chef de choeur et Lazslo Fodor, son professeur de violon. Elle est diplômée du Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Glenn Chambers et se perfectionne en musique ancienne auprès d’Howard Crook et d’Isabelle Poulenard.
Hasnaa Bennani a remporté en 2011 le Premier Prix du Concours de Chant Baroque de Froville.
Elle collabore avec des formations aussi nombreuses et réputées que La Grande Écurie et La Chambre du Roy (Jean-Claude Malgoire), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Les Talens Lyriques (Christophe Rousset), Les Muffatti (Peter Van Heyghen), Le Concert Spirituel (Hervé Niquet), Le Palais royal (Jean-Philippe Sarcos), La Rêveuse (Benjamin Perrot et Florence Bolton), Les Ambassadeurs (Alexis Kossenko), Akadêmia (Françoise Lasserre), Accademia Bizantina (Ottavio Dantone)...
À l’opéra, elle a chanté le rôle d’Al-Faïma, dans Aben-Hamet de Dubois à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, la Neige et le Printemps dans La Chouette Enrhumée de Gérard Condé à l’Opéra de Metz, une Nymphe des Eaux dans Armide de Lully à l’Opéra National de Lorraine, Cléone et une Ombre Heureuse dans Castor et Pollux de Rameau successivement avec Le Concert Spirituel au Thétre des Champs Elysées et avec Les Talens Lyriques au Thétre du Capitole de Toulouse ainsi que le rôle de Berenice dans Scipione au Festival de Halle avec Armonia Atenea dirigé par Georg Petrou
Dans sa discographie, citons les Leçons de Ténèbres de Couperin avec Le Poème Harmonique (Alpha), Amadis de Lully (rôle de Corisande) avec Les Talens Lyriques (Aparté). Zaïs de Rameau (rôle d’Amour) avec Les Talens lyriques (Aparté), un disque de cantates françaises (Rameau, Courbois) avec l’Ensemble Stravaganza et un disque d’airs d’opéra de Hændel écrits pour Francesca Cuzzoni avec Les Muffatti (Ramée).
Elle a enregistré le rôle de Cecina dans Germanico in Germania de Porpora sous le label Decca aux côtés de Julia Lezhneva et Max Emmanuel Cencic. Cet opéra est donné régulièrement, notamment au Tchaikowsky Hall à Moscou, au Theater an de Wien...
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Cécile Achille
Cécile Achille fait ses débuts en 2011 à l'Opéra-Comique dans le rôle d'Antoinette (O mon bel inconnu, Hahn). Elle travaille sous la direction de chefs tels que Emmanuel Olivier, Lionel Sow, Julien Chauvin, Emmanuelle Haïm, Laurence Equilbey, Hervé Niquet, Alain Altinoglu, , ou encore Paavo Jærvi; avec des metteurs en scène tels que Marguerite Borie, Emmanuelle Cordoliani, Vincent Vittoz, Pascal Neyron, Jeanne Debost, Florent Siaud, Charlotte Nessi, Thierry Thieû Niang, Michel Fau, Guillaume Gallienne et Jérôme Deschamps. Au concert, elle se produit dans divers festivals et salles telles que le Thétre du Chtelet, la Salle Pleyel, le Festival Oude Muziek, le Festival Berlioz, Les Folles journées de Nantes sous la direction de Pascal Rophé.
Passionnée par le répertoire mozartien, elle a incarné Papagena sous la direction de Nicolas Krüger et Ilia avec la Compagnie Opéra 3. Son amour pour la musique ancienne l’amène à jouer Eunone et Proserpine (La descente d’Orphée aux Enfers, Charpentier) avec Le Concert d’Astrée, incarner Poppée dans l’Incoronazione de Monteverdi, Flore dans Naïs de Rameau à la Philharmonie de Varsovie et Diane dans Actéon de Charpentier à l’Opéra Royal de Versailles.
Membre de l'Académie de l'Opéra-Comique, elle a conservé sa passion pour le mordant de l’opéra-comique et de l’opérette. Elle a interprété Françoise dans Ciboulette de Hahn et de Maguelonne dans Cendrillon de Viardot et Lucine dans Le Testament de le Tante Caroline de Roussel avec Les Frivolités parisiennes.
Lauréate du prix de chant 2010 de l'Académie Internationale de Musique Maurice Ravel, son amour pour la musique de chambre s’épanouit dans plusieurs formations : le Trio Marie Nodier aux répertoires romantique et contemporain aux côtés de la clarinettiste Claire Voisin et de la pianiste Marina Pizzi, ainsi qu’un duo avec la pianiste Florence Boissolle.
En interprétant Rossini, Bizet et Stravinsky, elle remporte le 2nd prix d’Opéra du Concours International de Chant de Marseille en 2017 et le prix spécial du Statna Opera Banska Bystrica de Slovaquie du Concours Gabriela Benackova 2018 en chantant La Sonnambula et Ophélie.
Au disque, vous pouvez la retrouver dans La Paix dans Les Arts Florissans de Charpentier, dans Messe du Roi Soleil, album de motets de Delalande et Lully avec l’Ensemble Marguerite Louise mais aussi dans un disque Le Printemps de Lejeune avec l’Ensemble Doulce Mémoire et à paraître cette année, son enregistrement de Fauré aux côtés de l’orchestre Musica Nigella sous la direction de Takenori Nemoto.
Cette saison, elle sera Barbarina dans les Noces de Figaro mis en scène par James Gray, ainsi qu’Eolie dans Circé de Desmarets à l’Opéra Royal de Versaille. Vous pourrez la suivre en tournée dans le rôle de Climène en France et en Belgique dans le Georges Dandin de Molière et Lully mis en scène par Michel Fau.
Initiée à la musique par Nicole Corti au sein de la Maîtrise Notre-Dame de Paris, elle a ensuite intégré le CNSMD de Paris dans les classes de Mireille Alcantara puis Elène Golgevit. Elle a également bénéficié des conseils de Chantal Mathias, Laura Claycomb et Christiane Eda-Pierre.
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Marie Planinsek
La soprano française Marie Brooymans-Planinsek a étudié au Lycée La Bruyère à Versailles et au Conservatoire à Rayonnement Régional de Boulogne-Billancourt. Elle a été finaliste du 22e concours international de Clermont-Ferrand en 2011, et a remporté le 2e prix d'opérette du concours de Béziers.
Grâce à Jean-Claude Malgoire, Marie Planinsek fait ses premiers pas sur scène dans des œuvres telles que Le Retour d'Ulysse de Monteverdi (L'Amour), Bastien et Bastienne de W.A. Mozart (Bastienne), La Créole d'Offenbach (Antoinette), La clemenza di Tito de W.A. Mozart (Servilia), Le nozze di Figaro de W.A. Mozart (Barberine) au Thétre des Champs Elysées à Paris. Elle se produit avec l'Atelier Lyrique de Tourcoing, le Centre de Musique Baroque de Versailles, le CNR Boulogne Billancourt, l'Artiste Lyrique et l'Ensemble Pygmalion (Directeur : Raphaël Pichon). Elle vit actuellement à Boulogne, en France.
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Anaïs Bertrand
Parallèlement à une licence de sociologie, Anaïs Bertrand étudie le chant à la Maîtrise Notre-Dame de Paris puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris. Elle travaille également avec Regina Werner à la Hochschule de Leipzig. En 2018, elle remporte le 1er prix du concours de chant baroque de Froville.
Musicienne sensible, elle se nourrit de toutes les formes d’expression que lui offre le répertoire vocal : du chant grégorien à la musique contemporaine, ou encore de la polyphonie à l’art lyrique.
En 2023, elle enregistre pour le label Oktavrecord un disque en duo avec Alexis Gournel, consacré à la « Chanson d’Eve » de Gabriel Fauré, un cycle de Reynaldo Hahn et une création de Fabien Touchard.
Elle participe également à l’enregistrement du disque « Un lieu à soi » dédié à la musique anglaise avec le collectif Acte 6.
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Leandro Marziotte
Leandro Marziotte a remporté le premier prix au Concours International Hændel 2014 à Göttingen. Il a été également finaliste au Premier Concours International de Contre-ténors à Lugano en 2011.
Il est titulaire d’un Master en Chant Baroque «cum laude» au Conservatoire Royal de La Haye et d’une Licence en Chant «summa cum laude» au Conservatoire de Strasbourg.
Leandro se produit régulièrement en tant que soliste avec des ensembles tels que : ‘Cappella Mediterranea’ (Leonardo Garcia Alarcon), ‘Le Poème Harmonique’ (Vincent Dumestre), ‘Ricercar Consort’ (Philippe Pierlot), ‘Scherzi Musicali’ (Nicolas Achten), ‘Stuttgarter Barockorchester’ (Jörg Halubek) et l’Ensemble Caprice (Matthias Maute) de Canada.
Il participe en différentes productions d’opéra, notamment dans ’Orfeo ed Euridice’ (Orfeo) de Gluck; ‘Serse’ (Arsamene), ‘Orlando’ (Orlando), ‘Agrippina’ (Ottone), ‘Jephtha’ (Hamor), ‘Brockes Passion’ (Judas), ’Deborah’ (Barak), ‘Rodrigo’ (Fernando) de Hændel; ‘Dido and Aeneas’ de Purcell (Sorcière); ‘Orfeo’ (Pastore et Speranza) de Monteverdi; ’A Midsumer Night’s Dream’ de Britten (Oberon), entre autres.
Il enregistre pour SONY Music et Harmonia Mundi des cantates de Bach avec l’ensemble ‘Musicus Köln’ dirigé par Chistoph Spering. Il réalise le premier enregistrement mondiale du rôle titre de l’opéra ‘Flavio Crispo’ de Heinichen avec ‘Il Gusto Barocco’ à Stuttgart. Avec le Label Arcana il enregistre en Italie un disque solo avec des cantates baroques napolitaines inédites. Nous pouvons également le trouver dans différents enregistrements importants, comme dans l’opéra ‘Rodrigo’ de Hændel dirigé par Laurence Cummings.
Il chante dans plusieurs théâtres renommés dans toute l’Europe ainsi qu’au Teatro Colon de Buenos Aires, Teatro Municipal de Rio de Janeiro, Sala Sao Paulo, Teatro Solis de Montevideo, Anfiteatro Simon Bolivar de Mexico City, Teatro Mario Laserna de Bogota, au Palais Pushkin de Saint Petersbourg et à la Maison Symphonique de Montréal.
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Léo Fernique
Au printemps 2022, Léo Fernique fait sensation dans Il Nerone, une adaptation de L’incoronazione di Poppea de Monteverdi produite par l’Opéra national de Paris à l’Athénée Thétre Louis-Jouvet, avec Le Poème Harmonique placé sous la direction musicale de Vincent Dumestre, comme en témoignent ces extraits d’une presse unanimement enthousiaste:
žLa vraie révélation de la soirée sera sans doute le contre-ténor Léo Fernique qui dans le rôle d’Arnalta réussit à être drôle sans sacrifier la beauté vocale et à émouvoir par les plus subtiles nuances. » (Bachtrack)
žLéo Fernique, Arnalta de compétition, vocalement impressionnant, laser multidirectionnel de drôlerie, et guidé par le sens et le rythme du texte." (Opera online)
"Léo Fernique surmonte sans peine les difficultés qu’il y a à confier Arnalta à un contre-ténor (plutôt qu’à un ténor) et joue avec la tessiture, en plus de posséder un irrésistible abattage." (Diapason)
Né à Paris et diplômé du Conservatoire National de Musique et de Danse de Lyon en 2020, Léo Fernique fait ses débuts sur scène en 2017, à Lyon, dans le rôle d’Oberon (A Midsummer Night’s Dream de Britten). Peu après, il est Oreste dans La Belle Hélène à l’Opéra de Dijon. Il se distingue également en concert, de Scarlatti à Debussy en passant par Bach, Haendel et Beethoven, avec des ensembles tels que Les Musiciens du Louvre, Le Concert Spirituel, l’Orchestre national de Lyon sous la direction de Francesco Corti, Nicole Corti, Ben Glassberg, Hervé Niquet.
Parmi ses projets en 2022/23, une tournée (et enregistrement) de concerts dans un programme intitulé "Amore Siciliano" avec La Cappella Mediterranea et Leonardo Garcia Alarcon ainsi qu’une production d’opéra, L’Orontea (rôle de Corindo) de Cesti, à l’Opéra d’Aix-la-Chapelle.
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Etienne Bazola
Maîtrisien dès son plus jeune ge au CRR de Tours et passionné par le chant, Etienne BAZOLA débute son cursus au CRD d’Orléans dans la classe de Sharon Coste et Denis Poras. En juin 2012 il obtient un premier prix de chant lyrique au CNSMD de Lyon dans la classe d’Isabelle Germain et de Fabrice Boulanger. Il y perfectionne son travail sur les répertoires du lied, de l’opéra, de l’oratorio et de la mélodie française lors de nombreuses masterclass sous la direction de François Le Roux, Christian Immler, Rosemary Joshua ou encore Udo Reinemann.
Artiste international, il est régulièrement engagé comme soliste dans les grands ensembles et Festivals Européens spécialisés ou non en musique baroque.
‹ Il aura le plaisir de se produire en 2022 aux USA, en Espagne (Teatro Real), au festival de Vàc en Hongrie, au MA Festival (Bruges) où il aura l'immense joie d'incarner le rôle de Mercure dans Cupid and Death ou encore à Hambourg pour le Concert Royal de la Nuit.
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Olivier Coiffet
Formé à la maîtrise de Fourvière à Lyon et au Conservatoire supérieur de Paris auprès de Laurence Équilbey et Florence Guignolet (Jeune Chœur de Paris), Olivier Coiffet aborde de nombreux répertoires, de la polyphonie Renaissance à la création contemporaine, en passant par l’oratorio, l’opéra baroque et contemporain, la mélodie et le lied.
Diplômé de Sciences-Po Paris et titulaire d’un master en gestion culturelle en 2004, il se tourne vers la musique et se produit en soliste avec de nombreux ensembles, parmi lesquels le Poème harmonique (Vincent Dumestre), Doulce Mémoire (Denis Raisin-Dadre), Huelgas (Paul van Nevel), Accentus (Laurence Équilbey), Jacques Moderne (Joël Suhubiette), Faenza (Marco Horvat), Musicatreize (Roland Hayrabedian), A sei voci, Le jardin des délices...
Sa sensibilité à la culture germanique et sa maîtrise de la langue allemande lui permettent d’interpréter avec succès les rôles d’évangéliste des Passions et de l’Oratorio de Noël ainsi que de nombreuses œuvres de Bach et de ses prédécesseurs (Schein, Schütz, Buxtehude, Zelenka, Keiser...). Il consacre également une grande partie de son temps au lied, privilégiant Mozart, Schumann et Brahms. En outre, son goût pour la vocalité italienne de la Renaissance et du baroque l’amène à chanter régulièrement les différents livres de madrigaux et la musique sacrée de Monteverdi, Gesualdo, Grandi, Frescobaldi, Sances, Merula, Caccini... Sur scène, il se produit dans des œuvres contemporaines comme L’Enterrement de Mozart de Bruno Mantovani (Festival de Besançon & Grand Thétre d’Aix-en-Provence), ou Antti Puuhaara de Tapio Tuomela. Dans le répertoire baroque, il chante le rôle-titre/Caligula delirante de Giovanni Pagliardi, avec le Poème harmonique et Vincent Dumestre (La Côte Saint-André, Pontoise, l’Opéra de Rouen, ainsi que sur France Musique). Nathanaël/Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach (Opéra de Rouen et Opéra de Versailles).
Récemment, il a chanté l’évangéliste/Passion selon Saint-Jean avec Ambitus (Luxembourg, Allemagne). Avec Le Jardin des délices, il donne dans plusieurs festivals, en France et en Suisse, un récital de musique mariale italienne (programme enregistré en 2015). Il chante également le rôle de Pilate/Passion selon Saint-Marc de Reinhard Keiser avec Gli incogniti, Amandine Beyer et Joël Suhubiette (enregistrement et concerts) ainsi que le ténor solo dans le Magnificat de Jean-Louis Florentz (festival Messiaen de La Meije, avec l’Orchestre régional de Cannes (diffusion France Musique).
Au mois de mai 2015 est paru chez Sony Classical l’album Les ténors classiques qu’il a enregistré avec Robert Getchell, David Lefort et l’Orchestre de la Garde Républicaine, consacré à des transcriptions pour trois ténors de grands « airs de chœur » de Mozart, Beethoven, Verdi, Gounod, Wagner...
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NICOLAS CERTENAIS
Né à Brest en 1982, il commence la musique dès son enfance. Il s’oriente d’abord vers la philosophie puis choisit de se consacrer au chant. Après un Master de philosophie, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2007 dans la classe du baryton Alain Buet. Il y travaille notamment avec M. C. Le Roux, Anne le Bozec, Jeff Cohen, Olivier Reboul, Susan Manoff, Samuel Jean et Catherine Simonpietri. Il suit les master-classes de Jean-Philippe Lafont, Lionel Sarrazin. Il collabore régulièrement avec les Musiciens du Paradis. Comme soliste d'Oratorio, citons le Requiem, la Messe de Couronnement de W.A Mozart, la Messe à Sainte-Cécile de C. Gounod, l'Harmoniemesse et le Stabat Mater de Haydn, des oeuvres de Bach (Magnificat, Cantates) ou encore de Buxtehude. Il se consacre également à la musique ancienne et à la musique contemporaine (créations de Hersant, Decoust, Bouchot, Menut...). On a pu entendre son timbre chaleureux dans le rôle du Muphti dans Le Bourgeois Gentilhomme de Lully à Brest, le rôle de Masetto dans Don Giovanni, le premier et le deuxième monsieur dans l'Amour Masqué au Musée d'Orsay, les Nozze di Figaro (rôle d'Antonio) en 2010 à Paris (dir. K. Weiss, mise en scène E. Cordoliani). Dans son activité récente figurent des extraits de Boris Godunov (rôle de Pimène) à la Cité de la Musique, des extraits de Rossini au Thétre du Chtelet en décembre. En 2011, il incarne à l'Opera-Comique et au Théatre Impérial de Compiègne les rôles de Victor et Xavier dans O Mon bel Inconnu de Reynaldo Hahn. Il interprète Sarastro et le Sprecher dans la Flûte enchantée de Mozart au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, rôles qu'il reprendra durant l'été 2011 en Bretagne. On le retrouve également au Thétre du Chtelet pour un programme d'opérette française au printemps. Durant l'hiver 2011, il interprète le rôle du Commandeur dans Don Giovanni de Mozart à Chaumont et en Allemagne (Dortmund). Remarqué par Thomas Quasthoff, ce dernier le choisit pour participer à une série de master-classes de lied romantique à la Cité de la Musique en février 2012. Durant cette année, on a pu également entendre Nicolas dans des cantates contemporaines (dir. B. Mantovani, m.e.s V. Vittoz) Echo et Narcisse de Glück (dir. J. Chauvin, m.e.s M. Borie) à la Cité de la Musique, dans le rôle d'Arkel dans Pelléas et Mélisande, dans un récital d'airs d'opéra à Arles au printemps 2012 et dans le rôle de Bartolo (Nozze di Figaro) durant l'été. En 2013, il interprèta les rôles du docteur Grenvil dans La Traviata, Sparafucile dans Rigoletto de Verdi et enfin, Masetto dans Don Giovanni à l'Opéra de Tours et de Reims. Durant la saison 2014-2015, on a pu l'entendre dans de nombreux concerts, ((Requiem de Mozart à la Madeleine, notamment.) , dans la Flûte Enchantée (dir. P. Souillot), puis dans le rôle de Frère Laurent dans Roméo et Juliette (Gounod). Parmi ses projets pour 2016, on le retrouvera, notamment, dans Rigoletto (Sparafucile). . . .
JEAN-LUC HO
Elève de Blandine Verlet diplômé du CNSMDP, Jean-Luc Ho est une des jeunes figures montantes du clavecin en France. Maintes fois récompensé pour ses enregistrements dédiés à la musique de Bach, Couperin, ou encore J. P. Sweelinck, il mène une brillante carrière d’instrumentiste tout en se consacrant à l’enseignement.
Jean-Luc Ho commence l’apprentissage du clavecin à l’ge de huit ans, avant de s’initier à l’orgue puis au clavicorde. Il intègre plus tard le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes d’Olivier Baumont pour le clavecin, et de Blandine Rannou pour la basse continue, dont il sort récompensé par deux Premiers prix. Il suit également l’enseignement de Blandine Verlet.
Sa passion pour les claviers anciens le conduit à se produire en récital sur de nombreux instruments historiques d’exception, comme à l’église Sainte-Croix de Bordeaux, à Souvigny, à Marmoutier, Saint-Michel en Thiérache, à Dole dans le Jura, à l’église Saint-Rémy de Dieppe, mais aussi à la Cobbe Collection d’Hatchland, à Londres au sein de la Fenton House Collection, au Musée de la musique à Paris, aux Beaux-Arts de Chartres et au Chteau d’Assas. Accompagnateur apprécié, il travaille aux côtés d’éminents musiciens tels que Raphaèle Kennedy (soprano), Lucile Richardot (mezzo-soprano), Louis Créac’h et Guillaume Rebinguet-Sudre (violon), mais aussi Anne-Marie Blondel, Freddy Eichelberger, Aurélien Delage (orgues et clavecins), et Itay Jedlin (traverso). Continuiste, il joue et enregistre également sous la direction d'Hervé Niquet (Le Concert Spirituel) et de David Stern (Opera Fuoco).
La discographie de Jean-Luc Ho comprend un enregistrement dédié à la musique de J.-S. Bach et de François Couperin, distingué par un « Choix de France-Musique », un « Diapason découverte », et une « Suggestion CD Le Monde ». Soutenu par la fondation Royaumont, il entreprend d’enregistrer les six Partitas de Bach au cœur de l’abbaye. Le premier disque de cette intégrale réalisée sur six clavecins différents, lui a valu une seconde distinction de la part de France Musique. En 2017, il fonde à Royaumont son propre ensemble en résidence.
Organiste remplaçant à l’église de Saint-Germain-des-Prés à Paris pendant dix ans, il a participé à la fondation de « L’art de la Fugue », une association qui œuvre à la restauration, l’installation et la valorisation d’un orgue historique castillan de 1768 à l’église de Fresnes. Anciennement professeur de clavecin de l’école de musique de Franconville, il enseigne désormais lors de stages et de master-classes pour EmbarOquement Immédiat, la Fondation Royaumont et l’Académie de claviers de Dieppe.
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Bérengère Sardin
C'est à l’École Nationale de Musique d'Angoulême que Bérengère Sardin débute ses études de harpe moderne. Elle poursuit sa formation au Conservatoire de Toulouse où elle s'initie à la harpe ancienne. Elle entre en 2006 au CNSMD de Lyon dans la classe d'Eugène Ferré où elle obtient son Diplôme National d’Études Supérieures Musicales mention très bien en 2011. Elle collabore avec divers ensembles de musique ancienne en France et à l'étranger. En 2008, Bérengère Sardin et Élise Ferrière sont récompensées du Premier Prix à l'unanimité du 2ème Concours de Musique de Chambre avec harpe de Madrid. . . .
Gauthier Broutin
Gauthier Broutin débute le violoncelle à l'âge de neuf ans avec son père, avant de rencontrer Philippe Muller. Il a obtenu son Master du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Raphaël Pidoux. Attiré très tôt par la musique de chambre et son répertoire, il a eu par la suite l'occasion de la pratiquer au sein notamment des prestigieuses académies Seiji Ozawa et Verbier.
Il a régulièrement l'occasion de se perfectionner auprès de grands maîtres tels que Wolfgang Boettscher, Franz Helmerson, ou Gary Hoffman en participant aux académies de Villecroze, Karl Flesch, de Kronberg et de Verbier, où il a été bénéficiaire du Prix Firmenich. Il a également reçu un Prix spécial de l'Académie Karl Flesch pour son interprétation du Concerto n°2 de Haydn. Il est lauréat du Concours FMAJI.
Il a formé en janvier 2016 le Trio Cantor avec le violoniste Shuichi Okada et le pianiste Jean-Paul Gasparian, formation déjà lauréate du Prix des anciens lauréats du Concours FNAPEC. Il a aujourd'hui la chance de jouer un violoncelle de Bernardel père, prêté pour deux ans par la Fondation Zilber.
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BENOIT VANDEN BEMDEN
Benoit Vanden Bemden
Musicien jusqu’au bout des ongles, Benoît Vanden Bemden est un contrebassiste et joueur de violone (violoniste!) très apprécié, tant comme chambriste que comme musicien d’orchestre. Les XVIIème et XVIIIème siècles sont ses terrains de jeux favoris.
Membre cofondateur et coordinateur artistique de l’orchestre baroque bruxellois Les Muffatti, il est aussi membre de l’Ensemble Masques.
Il collabore également régulièrement avec Vox Luminis, Ricercar Consort, Le Caravansérail, Capriccio Stravagante, Bach Collegium Japan, Stradivaria, La Rêveuse, Les Voix Humaines, Scherzi Musicali, Il Gardellino, Hathor Consort, Gli Angeli Genève, etc.
Après des études au Conservatoire royal de Bruxelles auprès de Christian Vanderborght, Benoît se tourne très rapidement vers la musique ancienne et les pratiques d’interprétation historiques. Il obtient le Diplôme supérieur de musique de chambre avec distinction dans la classe de Guy Van Waas au Conservatoire royal de Mons en 2002, puis le diplôme de Master of Music pour le violone auprès de Maggie Urquhart au Koninklijk Conservatorium de La Haye l’année suivante.
Depuis septembre 2003, il enseigne le violone et la contrebasse ancienne à l’académie de musique de Woluwe-Saint-Lambert (Bruxelles) ainsi que lors de différentes masterclasses (Salamanca en Espagne, Mubafa en Belgique ou à Yaroslavl en Russie).
Amateur de bonne chère, Benoît profite de ses tournées pour découvrir la gastronomie locale et partage ses découvertes sur Ripailles & Passacailles. Et il n’oublie jamais de glisser dans sa valise ses chaussures de tango !
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