D. Scarlatti - Stabat Mater
STABAT MATER
STABAT MATER

Domenico Scarlatti

Stabat Mater
Missa quatuor vocum
Te Deum

Durée : 70 minutes

Le Domenico Scarlatti que nous connaissons le mieux est certainement celui qui composa un magnifique et impressionnant corpus de sonates pour clavecin. En créant cette œuvre libre, novatrice, et affranchie, il transgressa systématiquement les règles de l’harmonie et du contrepoint. Comme il le déclarait, il n’y avait « guère d’autre règle digne de l’attention d’un musicien que de ne pas déplaire au seul organe des sens qui soit l’objet de la musique », l’oreille donc.
Ce même Scarlatti, dans sa jeunesse, avait pourtant appris à maîtriser la théorie musicale grâce à son entourage familial. Il était un grand connaisseur du contrepoint, qu’il respecta toute sa vie et dans lequel il excella.
Son Stabat Mater, dont on pense qu’il fut composé entre 1714 et 1719 pour la Capella Giulia du Vatican, est certainement la plus originale et aboutie de ses œuvres religieuses. Soutenues par un continuo, les dix voix ne sont pas traitées en double chœur mais entremêlées et utilisées de manière expressive, afin de mettre en lumière le texte poignant et nous faire vivre, avec elle, les souffrances de Marie. On y retrouve fortement la personnalité et les couleurs harmoniques du Scarlatti claveciniste.
Plus classiques dans leurs sonorités mais non moins passionnantes et vivantes, le Te Deum (entre 1719 et 1729) s’inscrit dans la tradition italienne du double-chœur, tandis que la Missa Quatuor Vocum, (appelée Messe de Madrid dans un manuscrit de 1754), œuvre à quatre voix datant de la toute fin de la vie de Scarlatti, est empreinte d’élégance et de sobriété.

Avec

Hasnaa Bennani, soprano
Emmanuelle de Negri, soprano
Maïlys de Villoutreys, soprano
Rachel Redmond, soprano
Paul Antoine Benos, alto
Paul Figuier, alto
Zachary Wilder, ténor
Thomas Hobbs, ténor
Benoit Arnould, basse
Nicolas Certenais, basse
André Henrich, théorbe
Bruno Cocset, violoncelle
Benoit Vanden Bemden, contrebasse
Bertrand Cuiller, clavecin & orgue
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Le Domenico Scarlatti que nous connaissons le mieux est certainement celui qui composa un magnifique et impressionnant corpus de sonates pour clavecin. En créant cette œuvre libre, novatrice, et affranchie, il transgressa systématiquement les règles de l’harmonie et du contrepoint. Comme il le déclarait, il n’y avait « guère d’autre règle digne de l’attention d’un musicien que de ne pas déplaire au seul organe des sens qui soit l’objet de la musique », l’oreille donc.
Ce même Scarlatti, dans sa jeunesse, avait pourtant appris à maîtriser la théorie musicale grâce à son entourage familial. Il était un grand connaisseur du contrepoint, qu’il respecta toute sa vie et dans lequel il excella.
Son Stabat Mater, dont on pense qu’il fut composé entre 1714 et 1719 pour la Capella Giulia du Vatican, est certainement la plus originale et aboutie de ses œuvres religieuses. Soutenues par un continuo, les dix voix ne sont pas traitées en double chœur mais entremêlées et utilisées de manière expressive, afin de mettre en lumière le texte poignant et nous faire vivre, avec elle, les souffrances de Marie. On y retrouve fortement la personnalité et les couleurs harmoniques du Scarlatti claveciniste.
Plus classiques dans leurs sonorités mais non moins passionnantes et vivantes, le Te Deum (entre 1719 et 1729) s’inscrit dans la tradition italienne du double-chœur, tandis que la Missa Quatuor Vocum, (appelée Messe de Madrid dans un manuscrit de 1754), œuvre à quatre voix datant de la toute fin de la vie de Scarlatti, est empreinte d’élégance et de sobriété.
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BERTRAND CUILLER

BERTRAND CUILLER

Né dans une famille de musiciens, Bertrand Cuiller a commencé le clavecin à 8 ans avec sa mère, puis à treize ans il a rencontré Pierre Hantaï, qui fut son mentor pendant plusieurs années. Il a ensuite étudié le clavecin au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Christophe Rousset, et appris à jouer les cors baroque et moderne. En 1998, il remportait le troisième prix du concours international de clavecin de Bruges.
Après plusieurs années passées au sein d’orchestre comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel et le Poème Harmonique, Bertrand a décidé de se concentrer exclusivement sur le clavecin et la musique de chambre puis il a créé le Caravansérail.

Au clavecin, il apprécie particulièrement les compositeurs anglais William Byrd et John Bull, qu’il a enregistrés pour Alpha et Mirare. Il a également gravé pour ces labels des concerti de Johann Sebastian Bach, l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de Jean-Philippe Rameau (2015, Choc Classica de l’année) ainsi qu’un album Scarlatti-Soler. Tous ses albums ont reçu un accueil très chaleureux du public comme des critiques.
Il participe en 2018 au projet Scarlatti 555 organisé par France Musique en interprétant et enregistrant avec 30 clavecinistes l’intégrale des 555 sonates de Domenico Scarlatti.
Depuis 2004, il suit également Bruno Cocset dans les projets des Basses Réunies.
En tant que chef d’orchestre, Bertrand Cuiller a notamment dirigé Vénus & Adonis de John Blow (coproduction Angers Nantes Opéra, Théâtre de Caen, Théâtre de la Ville de Luxembourg, Opéra Comique, Opéra de Lille, MC2 Grenoble et CMBV), un programme Rameau, Opéra sans Parole, les concerti pour clavecin de Carl Philipp Emanuel Bach, les concertos brandebourgeois de Johann Sebastian Bach et Rinaldo de Georg Friedric Handel, mis en scène par Claire Dancoisne.

Il enregistre actuellement l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de François Couperin chez harmonia mundi - PIAS. Le premier opus sorti en 2018 est Choc de l’année Classica et a reçu 4F de Télérama. Le deuxième opus sorti en juillet 2020 a été récompensé d’un Diapason d’Or et de 5 étoiles par Classica. . . .

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HASNAA BENNANI

HASNAA BENNANI

Soprano franco-marocaine, Hasnaa Bennani commence son parcours musical à Rabat auprès de sa soeur Jalila Bennani, chanteuse et chef de choeur et Lazslo Fodor, son professeur de violon. Elle est diplômée du Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Glenn Chambers et se perfectionne en musique ancienne auprès d’Howard Crook et d’Isabelle Poulenard.

Hasnaa Bennani a remporté en 2011 le Premier Prix du Concours de Chant Baroque de Froville.

Elle collabore avec des formations aussi nombreuses et réputées que La Grande Écurie et La Chambre du Roy (Jean-Claude Malgoire), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Les Talens Lyriques (Christophe Rousset), Les Muffatti (Peter Van Heyghen), Le Concert Spirituel (Hervé Niquet), Le Palais royal (Jean-Philippe Sarcos), La Rêveuse (Benjamin Perrot et Florence Bolton), Les Ambassadeurs (Alexis Kossenko), Akadêmia (Françoise Lasserre), Accademia Bizantina (Ottavio Dantone)...

À l’opéra, elle a chanté le rôle d’Al-Faïma, dans Aben-Hamet de Dubois à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, la Neige et le Printemps dans La Chouette Enrhumée de Gérard Condé à l’Opéra de Metz, une Nymphe des Eaux dans Armide de Lully à l’Opéra National de Lorraine, Cléone et une Ombre Heureuse dans Castor et Pollux de Rameau successivement avec Le Concert Spirituel au Théâtre des Champs Elysées et avec Les Talens Lyriques au Théâtre du Capitole de Toulouse ainsi que le rôle de Berenice dans Scipione au Festival de Halle avec Armonia Atenea dirigé par Georg Petrou

Dans sa discographie, citons les Leçons de Ténèbres de Couperin avec Le Poème Harmonique (Alpha), Amadis de Lully (rôle de Corisande) avec Les Talens Lyriques (Aparté). Zaïs de Rameau (rôle d’Amour) avec Les Talens lyriques (Aparté), un disque de cantates françaises (Rameau, Courbois) avec l’Ensemble Stravaganza et un disque d’airs d’opéra de Händel écrits pour Francesca Cuzzoni avec Les Muffatti (Ramée).
Elle a enregistré le rôle de Cecina dans Germanico in Germania de Porpora sous le label Decca aux côtés de Julia Lezhneva et Max Emmanuel Cencic. Cet opéra est donné régulièrement, notamment au Tchaikowsky Hall à Moscou, au Theater an de Wien... . . .

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BENOIT ARNOULD

BENOIT ARNOULD

Benoit Arnould étudie le chant au conservatoire de Metz, puis auprès de Christiane Stutzmann au conservatoire de Nancy, où il obtient en 2007 une médaille d’or et un premier prix de perfectionnement en chant lyrique. La même année, il est nommé « Révélation Lyrique Classique » de l’Adami.

Il a eu l'occasion de travailler sous la direction de Marc Minkowski, Philippe Herreweghe, Ton Koopman, Christophe Rousset, Leonardo Garcia Alarcón, Raphaël Pichon, Hervé Niquet et Peter Neumann, et de se produire dans les plus grandes salles ou festivals: Pleyel, Barbican Center London, KKL Luzern, Auditorium de Madrid et Milan, Festival de St Denis, Beaune, Saintes, La Chaise-Dieu, Rheingau Musik Festival, Library of Congress de Washington.

Parmi ses projets scéniques: Les Indes Galantes (Don Alvar) à l'Opéra de Bordeaux (mise en scène de Laura Scozzi), Tancrède dans l'opéra éponyme de Campra à l’Opéra d’Avignon et celui de Versailles, enfin, en septembre 2014, Papageno dans la Flûte Enchantée de Mozart à l'Opéra de Vichy (mise en scène de Pet Halmen). . . .

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EMMANUELLE DE NEGRI

EMMANUELLE DE NEGRI

Dès le début de sa carrière, Emmanuelle de Negri démontre son talent dans des répertoires variés et fait preuve d’une large palette d’émotions et de couleurs. Suite à ses débuts fulgurants dans le rôle d’Yniold dans Pelléas et Mélisande de Debussy (Edinburgh et Glasgow 2005 : « une luminosité poignante » selon le magazine Opera), ainsi que dans le rôle-titre de l’oratorio Sant’ Agnese de Bernardo Pasquini au Festival d’Innsbruck en 2008 – « une vraie révélation » (Il Giornale della Musica) – elle établit une collaboration étroite avec William Christie et les Arts Florissants, avec lesquels elle chante The Fairy Queen, The Indian Queen, et Dido and Aeneas de Purcell, Messiah et Susanna de Händel, Selva morale e spirituale de Monteverdi, ainsi que de nombreux rôles d’opéras baroques français dont Hippolyte et Aricie de Rameau (Aix-en-Provence et Glyndebourne), Platée (Theater an der Wien, Opéra-Comique et New York), Atys de Lully (Sangaride – « une sensation » selon le magazine Opéra), et Les Fêtes vénitiennes de Campra (Opéra Comique, Caen et Toulouse). Elle chante aussi Castor et Pollux pour Emmanuelle Haïm et le Concert d’Astrée à Lille, Dijon, Montpellier et Beaune : « Emmanuelle de Negri est Télaïre, rôle que l‘on croirait écrit pour elle, où elle semble irremplaçable » Forumopera.
Emmanuelle passe avec aisance de Monteverdi (La Musica L’Orfeo) et Cavalli (Amastre Serse), à Offenbach (Cupidon Orphée aux Enfers) et Dukas (Mélisande Ariane et Barbe-Bleue) en passant par Rameau (Erinice Zoroastre) et Mozart (Papagena Die Zauberflöte et Susanna Le nozze di Figaro). Elle interprète aussi le rôle de La natura humana dans le rare oratorio de Falvetti, Il diluvio universale, à Genève, Lyon et Potsdam. Emmanuelle se produit également avec d’importants ensembles français tels que Pulcinella, Les Folies Françoises, Les Enfants d‘Apollo, Pygmalion de Raphaël Pichon, Le Poème Harmonique de Vincent Dumestre, Le Banquet Céleste, Les Paladins et Les Accents.
2017 est marqué par les débuts d’Emmanuelle de Negri à l’Opéra National de Paris (Nedda dans Gianni Schicchi) ainsi que le rôle d’Almirena dans le cadre d’une nouvelle production de Rinaldo de Händel. La saison 2018/19 démarre au Teatro San Carlo de Naples avec une Despina « parfaitement délicieuse » (forumopera.com) sous la direction de Ricardo Muti et se poursuit au Festival d’Ambronnay avec le rôle d’Amestris dans Sémiramis de Destouches avec l’Ensemble Les Ombres. En Décembre, elle se produit au Concertgebouw de Bruges où elle interprète le rôle-titre de Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara, ainsi qu’à la Philharmonie de Paris pour le troisième volume des Airs sérieux et à boire de Rameau avec les Arts Florissants, programme donné également à Martigny en Suisse et au Wigmore Hall de Londres.
La soprano retrouvera prochainement Rameau dans Les Boréades avec Emmanuelle Haïm à l’Opéra de Dijon ainsi que Les Indes galantes au Festival de Beaune et à Versailles. Elle chantera dans Santa Teodosia de Scarlatti au Festival de la Chaise-Dieu, Silete venti de Händel au Festival de Printemps de Luçon, ainsi que le Messiah en tournée au Japon, Corée et Taiwan avec les Arts Florissants.
Au disque, Emmanuelle se distingue par ses interprétations de Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara (avec Le Banquet Céleste et Damien Guillon), Dardanus et Castor et Pollux de Rameau, Atys de Lully (DVD), Bien que l‘Amour (Récital avec William Christie), ainsi qu’Orfeo ed Euridice de Gluck sous la direction de Laurence Equilbey.Etats-Unis et au Canada avec Masques, Capriccio Stravagante et Tafelmusik. Il se produit également avec Skip Sempé et Pierre Hantaï dans des programmes de musique pour deux et trois clavecins. Olivier Fortin est le fondateur et directeur de l’Ensemble Masques. De 2004 à 2008, il a enseigné le clavecin et la musique de chambre au Conservatoire de musique de Québec et il enseigne chaque année dans le stage de perfectionnement Tafelmusik Summer Institute à Toronto. . . .

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MAÏLYS DE VILLOUTREYS

MAÏLYS DE VILLOUTREYS

Après quelques années de violon, Maïlys de Villoutreys intègre à 9 ans la Maîtrise de Bretagne (dir. J.-M. Noël). Tout en poursuivant des études d’Italien à l’Université, elle est élève au CNR de Rennes, puis au CNSM de Paris, où elle obtient brillamment son Master en 2011.
Très vite, son goût prononcé pour le répertoire baroque l’amène à se produire avec de nombreux ensembles : elle se produit régulièrement avec les Folies Françoises (P Cohen-Akenine), Pygmalion (R. Pichon), les Musiciens du Louvre (M. Minkowski), Amarillis (H. Gaillard), La Rêveuse (F. Bolton et B. Perrot), Le Caravansérail (B Cuiller)...
A l’Opéra, on a pu l’entendre dans Mozart (Barberina, Pamina, La Reine de la Nuit, Melia), Gluck
et Rameau (avec l’Atelier Lyrique de Tourcoing). Plus récemment, elle a participé à la création de
deux opéras de Gérard Pesson (La Double Coquette, opéra baroque et contemporain), et Trois
Contes, à l’Opéra de Lille (La Princesse).
Sa discographie inclut plusieurs enregistrements salués par la critique dont Les Arts Florissans de Charpentier avec Marguerite Louise (La Musique, label CVS) et Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara par le Banquet Céleste (Marta, label Alpha Classics). . . .

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NICOLAS CERTENAIS

NICOLAS CERTENAIS

Né à Brest en 1982, il commence la musique dès son enfance. Il s’oriente d’abord vers la philosophie puis choisit de se consacrer au chant. Après un Master de philosophie, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2007 dans la classe du baryton Alain Buet. Il y travaille notamment avec M. C. Le Roux, Anne le Bozec, Jeff Cohen, Olivier Reboul, Susan Manoff, Samuel Jean et Catherine Simonpietri. Il suit les master-classes de Jean-Philippe Lafont, Lionel Sarrazin. Il collabore régulièrement avec les Musiciens du Paradis. Comme soliste d'Oratorio, citons le Requiem, la Messe de Couronnement de W.A Mozart, la Messe à Sainte-Cécile de C. Gounod, l'Harmoniemesse et le Stabat Mater de Haydn, des oeuvres de Bach (Magnificat, Cantates) ou encore de Buxtehude. Il se consacre également à la musique ancienne et à la musique contemporaine (créations de Hersant, Decoust, Bouchot, Menut...). On a pu entendre son timbre chaleureux dans le rôle du Muphti dans Le Bourgeois Gentilhomme de Lully à Brest, le rôle de Masetto dans Don Giovanni, le premier et le deuxième monsieur dans l'Amour Masqué au Musée d'Orsay, les Nozze di Figaro (rôle d'Antonio) en 2010 à Paris (dir. K. Weiss, mise en scène E. Cordoliani). Dans son activité récente figurent des extraits de Boris Godunov (rôle de Pimène) à la Cité de la Musique, des extraits de Rossini au Théâtre du Châtelet en décembre. En 2011, il incarne à l'Opera-Comique et au Théatre Impérial de Compiègne les rôles de Victor et Xavier dans O Mon bel Inconnu de Reynaldo Hahn. Il interprète Sarastro et le Sprecher dans la Flûte enchantée de Mozart au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, rôles qu'il reprendra durant l'été 2011 en Bretagne. On le retrouve également au Théâtre du Châtelet pour un programme d'opérette française au printemps. Durant l'hiver 2011, il interprète le rôle du Commandeur dans Don Giovanni de Mozart à Chaumont et en Allemagne (Dortmund). Remarqué par Thomas Quasthoff, ce dernier le choisit pour participer à une série de master-classes de lied romantique à la Cité de la Musique en février 2012. Durant cette année, on a pu également entendre Nicolas dans des cantates contemporaines (dir. B. Mantovani, m.e.s V. Vittoz) Echo et Narcisse de Glück (dir. J. Chauvin, m.e.s M. Borie) à la Cité de la Musique, dans le rôle d'Arkel dans Pelléas et Mélisande, dans un récital d'airs d'opéra à Arles au printemps 2012 et dans le rôle de Bartolo (Nozze di Figaro) durant l'été. En 2013, il interprèta les rôles du docteur Grenvil dans La Traviata, Sparafucile dans Rigoletto de Verdi et enfin, Masetto dans Don Giovanni à l'Opéra de Tours et de Reims. Durant la saison 2014-2015, on a pu l'entendre dans de nombreux concerts, ((Requiem de Mozart à la Madeleine, notamment.) , dans la Flûte Enchantée (dir. P. Souillot), puis dans le rôle de Frère Laurent dans Roméo et Juliette (Gounod). Parmi ses projets pour 2016, on le retrouvera, notamment, dans Rigoletto (Sparafucile). . . .

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PAUL FIGUIER

PAUL FIGUIER

Contre Ténor né en 1992, Paul Figuier commence l'étude du chant au sein de la maîtrise
de Nîmes. Il rejoint le Centre de Musique Baroque de Nîmes après son baccalauréat et
étudie sous la direction d' O. Schneebeli. Il a la chance de travailler avec des chefs tels
que C. Rousser, H. Niquet où encore J. Rorher faisant alors la découverte du répertoire
baroque français. Son diplôme obtenu, il intègre la classe d’I. Poulenard au CRR de
Paris et profite de l’enseignement de profe sseurs tels que S. Fuget et J.Tubéry. Il
participe à de nombreuses productions ( il y incarne notamment Bertarido dans le
Rodelinda de Haendel en 2014 et Pisandro dans Le Retour d'Ulysse de Claudio
Monteverdi en 2015).

En 2016, il est admis au CNSM dans l a classe de chant d'Alain Buet puis d'Yves Sotin,
se produisant sous la direction de M. Suzuki, L. Equilbey, P. Agnew, Alain Altinoglu
Il y assume en 2018 le rôle de Ptolemeo dans Jules Cesar de Haendel sous la direction
de Philip Von Stanaecker et d' Aret e dans Giove in Argo d' Antonio Lotti dirigé par
Leonardo García Alarcón. En 2019, il enregistre les solis d'alto du Cantique des trois
enfants dans la fournaise de P. Hersant avec le Centre de Musique Baroque de
Versailles et la Maîtrise de Radio France.

Le jeune contre ténor se produit entre autres avec des ensembles de renoms comme les
Surprises ( il interprétera en mars 2020 les parties d'alto de la Passion selon St Jean de
J.S Bach au Théâtre des Champs Élysées), l'Atelier lyrique de Tourcoing ( avec qui il se
produit dans un programme Stabat Mater Scarlatti/ Pergolèse au Théâtre des Champs
Élysées en compagnie de Maïlis de Villoutreys en 2019), l’ensemble Amaryllis et le
Banquet Céleste ( il interprétera en juillet 2020 le rôle de San Giovanni Battist a dans
l'Oratorio du même nom de Stradella à Saintes et à Noirlac). Il assume également en
2019 les parties chantées du musicien dans La Nuit des Rois de Shakespeare mise en
scène par Thomas Ostermeier à l'affiche à la Comédie Française. En avril 2019, il fait
ces débuts à l’Opéra avec l' Erismena de F. Cavalli avec la Capella Mediterranea de
Leonardo García Alarcón mais aussi à l’Opéra de Lausanne ou il interprète le rôle
d' Oreste dans La Belle Hélène d 'Offenbach dans une production Dumoussaud/Fau (il
retrouvera en 2020 l’Opéra de Lausanne pour chanter le rôle du Mago Cristiano dans
Rinaldo de Haendel) . . .

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PAUL-ANTOINE BENOS

PAUL-ANTOINE BENOS

Le contre-ténor Paul-Antoine Bénos-Djian se produit sur scène dès l'âge de 10 ans grâce à Opéra Junior, troupe de jeunes à l'Opéra de Montpellier. Étudiant le chant choral et les percussions au conservatoire, il monte à la capitale pour rejoindre la Maîtrise des Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles, qui lui donne notamment l'occasion de participer, en 2012, à son premier enregistrement : Judith ou Béthulie libérée – Le Massacre des innocents de Marc-Antoine Charpentier dirigé par Olivier Schneebeli, puis en 2013 Renaud de Sacchini dirigé par Christophe Rousset aux éditions du Palazzetto Bru Zane. L'année suivante, il est admis à l'unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris (où il perfectionne sa formation, en écriture et musique de chambre). Outre les cours dans l'établissement, il rejoint les académies estivales de Sablé-sur-Sarthe et Royaumont afin de solliciter les conseils de Philippe Jaroussky, Andreas Scholl, Raphaël Pichon. Il étudie également le Lied et la mélodie auprès d'Anne Le Bozec, Mireille Delunsch et Hartmüt Höll. Le Conservatoire parisien lui offre ses premières collaborations en tant que soliste-étudiant, dirigé par de grands noms de la musique baroque (Raphaël Pichon, Emmanuelle Haïm) : ses débuts lyriques ont lieu durant la saison 2014-2015 où il incarne Athamas dans Sémélé de Haendel (coproduction CNSMDP-CRR de Paris).

En 2015, il acquiert une visibilité nationale en remportant le Prix du Premier Concours Jeunes Espoirs de l’Opéra Grand Avignon. Grâce à ce Prix, il participe l'année suivante au Festival de Sablé-sur-Sarthe (en récital avec le célèbre ensemble Il Pomo d'Oro) ainsi qu'au Festival de Musique de Chambre d’Entrecasteaux (interprétant les Canticles de Britten avec le Taylor Consort, en compagnie duquel il se produit également dans la Chapelle Corneille de Rouen). Ce prix et ces concerts lui valent d'être sélectionné par l’Académie Mozart au Festival d’Aix-en-Provence (sous la direction de Susanna Eken) et d'être quelques mois plus tard Révélation 2017 de ce Festival. 2017 marque la date de son premier grand récital parisien, à la Salle Gaveau. Partant, il tient le rôle-titre du Rinaldo de Haendel durant la grande tournée française produite de janvier à mars 2018 par la Co[opera]tive, sous la direction de Bertrand Cuiller.

Cette première prestation dans un premier rôle sur des scènes nationales lui ouvre d'autres portes en 2018, avec des œuvres rares : le Festival de Saint-Denis (Erismena de Francesco Cavalli mis en scène par Jean Bellorini), puis Angers Nantes et Rennes (San Giovanni Battista d'Alessandro Stradella par Vincent Tavernier) avant un retour à des chefs-d'œuvre reconnus, en version de concert : Rodelinda de Haendel au Théâtre des Champs-Élysées en décembre 2018, Passion selon Saint Jean de Bach à Rennes en mars 2019. . . .

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RACHEL REDMOND

RACHEL REDMOND

Rachel Redmond est née à Glasgow. Elle découvre son amour du chant grâce au Junior Chorus du Royal Scottish National Orchestra à l’âge de sept ans.
Elle étudie à l’École de Musique de la Douglas Academy et sort diplômée de la Royal Scottish Academy of Music & Drama, où elle reçoit le prix d’interprétation d’oratorio Florence Veitch Ibler. Elle poursuit ses études en obtenant un master de musique avec mention à la Guildhall School of Music & Drama. En 2011, elle est lauréate de la cinquième édition du Jardin des Voix, l’Académie pour jeunes chanteurs des Arts Florissants.

Parmi ses récents engagements, on compte La Passion selon Saint Matthieu (Dunedin Consort), Isbé de Mondonville (CMBV), le Requiem de Brahms (Glasgow City Halls), les Chichester Psalms de Bernstein (Royal Albert Hall), Saul de Handel (Aldeburgh), Beatus Vir de Jommelli (Musica Ghislieri, Ambronay), les Carmina Burana (Auditorio Manuel de Falla de Grenade), Esther de Handel (Wigmore Hall), Leona dans La Belle Hélène de Offenbach (Théâtre du Châtelet), La Passion selon Saint Jean de Bach (Ensemble Aedes & Les Surprises), Israel in Egypt de Handel, (Les Cris de Paris, Chaise-Dieu) Fairy Queen de Purcell (Jordi Savall et le Centre Internacional de Música Antiga), Léontine dans Les Fêtes Vénitiennes de Campra (Opera Comique, Théâtre du Capitole, Toulouse, Théâtre de Caen et BAM, New York), Caecilia dans Caecilia Virgo et Martyr de Charpentier, la Cantate du Café de Bach, Belinda dans Dido and Aeneas de Purcell, et le Te Deum de Charpentier, à l’ouverture de la nouvelle Philharmonie de Paris (William Christie et Les Arts Florissants), et A Fancy (musiques de scène anglaises de la fin du XVIIe siècle, Bertrand Cuiller et Le Caravansérail) et Le Messie de Handel avec Jordi Savall et le Centre Internacional de Música Antiga.
Ses projets à venir : Susanna dans Les Noces de Figaro avec English Touring Opera, 2nd Woman dans Didon et Énée aux Festival d’Aix en Provence, Juditha Triumphans de Vivaldi et La Passion selon Saint Mattieu avec Jordi Savall et le Centre Internacional de Música Antiga, des Cantates de Bach avec le Marsyas Ensemble, et les Leçons des ténèbres de Couperin avec Le Caravansérail et Les Arts Florissants. . . .

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THOMAS HOBBS

THOMAS HOBBS

Thomas Hobbs is in demand with many leading baroque and early music ensembles, appearing throughout Europe and the US as a soloist in key works from the 16th, 17th and 18th centuries. Hobbs works frequently with, among others, Philippe Herreweghe and his acclaimed ensemble Collegium Vocale Gent and Raphaël Pichon and his Ensemble Pygmalion.

Recent concert performances include Evangelist in the Bach St Matthew Passion and St John Passion with the Choir of King’s College, Cambridge, Le Concert Lorrain and Ensemble Pygmalion, arias in the Passions with the Academy of Ancient Music, CVG and Ex Cathedra, Bach B minor Mass with CVG, Le Concert Lorrain, Akademie für Alte Musik Berlin, Bach Akademie Stuttgart and the Freiburg Bachchor, Bach Magnificant with De Nederlandse Bachverenigning, Bach Ascension Oratorio with CVG, Bach Christmas Oratorio with the Australian Chamber Orchestra, title role in Handel Joshua with the Akademie für Alte Musik and RIAS Kammerchor, Handel Israel in Egypt with the Choir of King’s College, Cambridge, Handel Messiah Le Concert Lorrain, Mozart Requiem with Dunedin Consort and Beethoven Mass in C with Stuttgart Kammerchor. Hobbs has also made debuts with the Northern Sinfonia, City of Birmingham Symphony, Royal Scottish National and Bournemouth Symphony orchestras and with renowned period ensemble Accademia Bizantina under Ottavio Dantone.

Hobbs’s operatic roles include a critically acclaimed Telemachus The Return of Ulysses in a new production for English National Opera conducted by Jonathan, Apollo and Shepherd in Monteverdi’s Orfeo in semi-staged performances with Richard Egarr and the AAM, the title role in Albert Herring and Ferrando Così fan tutte. A keen recitalist, highlights include Brett Dean Winter Songs at the Cheltenham Festival, Vaughan Williams On Wenlock Edge with the Edinburgh Quartet, Schubert Die Schöne Müllerin and Schumann Liederkreis Op.39, a recital of Mozart songs at London’s Kings Place, a recital of English song and German lieder for the Festival Accademia delle Crete Senesi in Tuscany, and, most recently, Wolf songs at the Oxford Lieder Festival and a recital at the Ryedale Festival with Christopher Glynn.

Hobbs’ ever-expanding discography includes Bach B minor Mass with CVG and Dunedin Consort, Bach Motets, Leipzig cantatas and Christmas Oratorio with CVG, Handel Acis et Galatea and Esther with Dunedin Consort and Beethoven Mass in C with Stuttgart Kammerchor. His most recent recordings of Handel Chandos Anthems with Stephen Layton and the Orchestra of the Age of Enlightenment and Mozart Requiem with John Butt and the Dunedin Consort have been universally praised, with the latter receiving the 2014 Gramophone Award for best Choral recording.

Current and future engagements include further tours with Collegium Vocale; Damon Acis and Galatea with Dunedin Consort, Bach cantatas with De Nederlandse Bachverenigning and Ensemble Pygmalion, Bach Christmas Oratorio with the Tonkünstler-Orchester Niederösterreich, Tonhalle Orchester Zürich and Le Concert Lorrain.

Born in Exeter, Thomas Hobbs studied at the Royal College of Music under the tutelage of Neil Mackie, where he was awarded the RCM Peter Pears and Mason scholarships, and at the Royal Academy of Music under Ryland Davies, where he held a Kohn Bach Scholarship in addition to a full entrance scholarship. He was also awarded a Susan Chilcott Scholarship, has been made a Royal Philharmonic Society Young Artist and was an Associate Artist of the Classical Opera Company. He was also a member of the prestigous Académie at the Aix-en-Provence Festival, where he performed in concert with Louis Langrée and the Camerata Salzburg.

2015-16 season / 563 words. Not to be altered without permission.

Intermusica represents Thomas Hobbs worldwide . . .

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ZACHARY WILDER

ZACHARY WILDER

Avec une maîtrise technique irréprochable, le moelleux de son timbre et une musicalité raffinée, le ténor américain Zachary Wilder est reconnu pour son travail dans le répertoire couvrant l’ensemble des XVIIe et XVIIIe siècles. Il est recherché tant pour les concerts que pour les productions d’opéra des deux côtés de l’Atlantique.
En 2011, il est invité par le Festival d’Aix-en-Provence, pour Corydon dans Acis and Galatea de Händel, production reprise ensuite à La Fenice de Venise. Dans la foulée, William Christie le choisit pour devenir membre du Jardin des Voix, la prestigieuse académie pour jeunes chanteurs des Arts Florissants. Suite à ses rencontres, il s’est installé en France.

Désormais, il collabore avec d'éminents ensembles tels que l’Ensemble Pygmalion, Les Arts Florissants, Les Talens Lyriques, Le Concert d’Astrée, L’Arpeggiata, le Poème Harmonique, Le Concert Spirituel, le Bach Collegium Japan, le Boston Early Music Festival, la Cappella Mediterranea, le Collegium Vocale Gent, l’Early Music Vancouver, l’English Baroque Soloists, le Händel & Haydn Society, le Nederlandse Bachvereniging, le Royal Philharmonic Orchestre, le San Francisco Symphony Orchestra, le Saint Louis Symphony Orchestra…
Parmi les projets marquants des dernières saisons, on peut citer la tournée de sept mois avec John Eliot Gardiner et l’English Baroque Soloists, marquant le 450e anniversaire de la naissance du compositeur : il interprète les rôles d’Eurimaco dans Le Retour d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi et celui de Lucano dans Le Couronnement de Poppée. Citons aussi le rôle de Mark dans 200 Motels de Frank Zappa avec le Philharmonique de Strasbourg au Festival Musica, l’Esprit de la Lumière dans Le Conte du Genji au Kabukiza de Tokyo avec Ebizo Ichikawa, et plusieurs tournées avec le Bach Collegium Japan, en Europe, aux États-Unis et au Japon.

Les moments forts de la saison 2020-2021 comprennent le rôle d’Acis dans Acis et Galatea d’Händel sous la direction de François Lazarevitch et une tournée du Messie de Händel au Japon avec le Bach Collegium Japan. S’ensuivra une tournée de la Grande messe de Mozart à San Francisco, Costa Mesa, New York et Santa Barbara. Cette saison, Zachary interprétera l’Oratorio de Pâques et de l’Ascension de JS Bach avec le Banquet Céleste à Caen, Gand, Rennes, mais aussi Leipzig et Stuttgart sous la direction de Mazaaki Suzuki. Zachary est très recherché pour la musique du Seicento : on le retrouvera dans un concert de L’Egisto de Cavalli avec le Poème Harmonique, différentes productions de L’Orfeo de Monteverdi à Versailles, Metz, mais également à Paris, à la salle Cortot avec l’ensemble I Gemelli.

La discographie de Zachary inclut nombreux enregistrements solo parmi lesquels Eternità d’amore (La Musica) avec le théorbiste Josep M. Marti Duran, Amours contrariés (Centaur) avec Les Bostonades ; Balli e Sonate de Monteverdi et Rossi (Ricercar) avec l’Ensemble Clematis. Il a réalisé plusieurs disques avec le Boston Early Music Festival, dont La Descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier qui fut récompensé aux Grammy Awards. On peut l’entendre également dans : Il Ritorno d’Ulisse de Monteverdi avec John Eliot Gardiner (Soli Deo Gloria) ; Le Passion selon Saint Matthieu de Bach avec Bach Collegium Japan ; Le Jardin de Monsieur Rameau avec Les Arts Florissants ; un DVD de Vespro della Beata Vergine avec Pygmalion (Harmonia Mundi) ; Ulisse nell’isola di Circe de Zamponi (Ricercar) dans le rôle de Mercurio avec Leonardo Alarcón et la Cappella Mediterranea ; Le Désert de Félicien David avec l’Orchestre de Chambre de Paris, et enfin Zaïs de Rameau (Aparté) avec Les Talens Lyriques. Cette année va voir l’apparition d’un enregistrement solo de Dowland avec Ensemble La Chimera (La Musica) et Le Passion selon Saint Jean (BIS) avec Bach Collegium Japan. . . .

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