George-Friedrich Haendel (1685 - 1759)
RINALDO
Opéra seria en trois actes
Créé au Haymarket de Londres le 24 février 1711
Nouvelle production (2018)
Mise en scène et scénographie : Claire Dancoisne
Assistée de Marie Liagre
Lumières : Hervé Gary
Costumes : Elisabeth de Sauverzac
Ensemble Le Caravansérail
Direction musicale : Bertrand Cuiller
Production La Co[opéra]tive :
Les 2 Scènes, scène nationale de Besançon
Le Thétre Impérial de Compiègne, scène nationale de l'Oise en préfiguration
Le Bateau Feu, scène nationale Dunkerque
Le Thétre de Cornouaille, scène nationale de Quimper
Coproduction : L'Entracte, scène conventionnée de Sablé-sur-Sarthe
Thétre-Sénart, scène nationale
Avec
BERTRAND CUILLER
Né dans une famille de musiciens, Bertrand Cuiller a commencé le clavecin à 8 ans avec sa mère, puis à treize ans il a rencontré Pierre Hantaï, qui fut son mentor pendant plusieurs années. Il a ensuite étudié le clavecin au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Christophe Rousset, et appris à jouer les cors baroque et moderne. En 1998, il remportait le troisième prix du concours international de clavecin de Bruges.
Après plusieurs années passées au sein d’orchestre comme les Arts Florissants, le Concert Spirituel et le Poème Harmonique, Bertrand a décidé de se concentrer exclusivement sur le clavecin et la musique de chambre puis il a créé le Caravansérail.
Au clavecin, il apprécie particulièrement les compositeurs anglais William Byrd et John Bull, qu’il a enregistrés pour Alpha et Mirare. Il a également gravé pour ces labels des concerti de Johann Sebastian Bach, l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de Jean-Philippe Rameau (2015, Choc Classica de l’année) ainsi qu’un album Scarlatti-Soler. Tous ses albums ont reçu un accueil très chaleureux du public comme des critiques.
Il participe en 2018 au projet Scarlatti 555 organisé par France Musique en interprétant et enregistrant avec 30 clavecinistes l’intégrale des 555 sonates de Domenico Scarlatti.
Depuis 2004, il suit également Bruno Cocset dans les projets des Basses Réunies.
En tant que chef d’orchestre, Bertrand Cuiller a notamment dirigé Vénus & Adonis de John Blow (coproduction Angers Nantes Opéra, Thétre de Caen, Thétre de la Ville de Luxembourg, Opéra Comique, Opéra de Lille, MC2 Grenoble et CMBV), un programme Rameau, Opéra sans Parole, les concerti pour clavecin de Carl Philipp Emanuel Bach, les concertos brandebourgeois de Johann Sebastian Bach et Rinaldo de Georg Friedric Handel, mis en scène par Claire Dancoisne.
Il enregistre actuellement l’intégrale de l’œuvre pour clavecin de François Couperin chez harmonia mundi - PIAS. Le premier opus sorti en 2018 est Choc de l’année Classica et a reçu 4F de Télérama. Le deuxième opus sorti en juillet 2020 a été récompensé d’un Diapason d’Or et de 5 étoiles par Classica.
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EMMANUELLE DE NEGRI
Dès le début de sa carrière, Emmanuelle de Negri démontre son talent dans des répertoires variés et fait preuve d’une large palette d’émotions et de couleurs. Suite à ses débuts fulgurants dans le rôle d’Yniold dans Pelléas et Mélisande de Debussy (Edinburgh et Glasgow 2005 : « une luminosité poignante » selon le magazine Opera), ainsi que dans le rôle-titre de l’oratorio Sant’ Agnese de Bernardo Pasquini au Festival d’Innsbruck en 2008 : « une vraie révélation » (Il Giornale della Musica), elle établit une collaboration étroite avec William Christie et les Arts Florissants, avec lesquels elle chante The Fairy Queen, The Indian Queen, et Dido and Aeneas de Purcell, Messiah et Susanna de Hændel, Selva morale e spirituale de Monteverdi, ainsi que de nombreux rôles d’opéras baroques français dont Hippolyte et Aricie de Rameau (Aix-en-Provence et Glyndebourne), Platée (Theater an der Wien, Opéra-Comique et New York), Atys de Lully (Sangaride : « une sensation » selon le magazine Opéra), et Les Fêtes vénitiennes de Campra (Opéra Comique, Caen et Toulouse). Elle chante aussi Castor et Pollux pour Emmanuelle Haïm et le Concert d’Astrée à Lille, Dijon, Montpellier et Beaune : « Emmanuelle de Negri est Télaïre, rôle que l’on croirait écrit pour elle, où elle semble irremplaçable » Forumopera.
Emmanuelle passe avec aisance de Monteverdi (La Musica L’Orfeo) et Cavalli (Amastre Serse), à Offenbach (Cupidon Orphée aux Enfers) et Dukas (Mélisande Ariane et Barbe-Bleue) en passant par Rameau (Erinice Zoroastre) et Mozart (Papagena Die Zauberflöte et Susanna Le nozze di Figaro). Elle interprète aussi le rôle de La natura humana dans le rare oratorio de Falvetti, Il diluvio universale, à Genève, Lyon et Potsdam. Emmanuelle se produit également avec d’importants ensembles français tels que Pulcinella, Les Folies Françoises, Les Enfants d’Apollo, Pygmalion de Raphaël Pichon, Le Poème Harmonique de Vincent Dumestre, Le Banquet Céleste, Les Paladins et Les Accents.
2017 est marqué par les débuts d’Emmanuelle de Negri à l’Opéra National de Paris (Nedda dans Gianni Schicchi) ainsi que le rôle d’Almirena dans le cadre d’une nouvelle production de Rinaldo de Hændel. La saison 2018/19 démarre au Teatro San Carlo de Naples avec une Despina « parfaitement délicieuse » (forumopera.com) sous la direction de Ricardo Muti et se poursuit au Festival d’Ambronnay avec le rôle d’Amestris dans Sémiramis de Destouches avec l’Ensemble Les Ombres. En Décembre, elle se produit au Concertgebouw de Bruges où elle interprète le rôle-titre de Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara, ainsi qu’à la Philharmonie de Paris pour le troisième volume des Airs sérieux et à boire de Rameau avec les Arts Florissants, programme donné également à Martigny en Suisse et au Wigmore Hall de Londres.
La soprano retrouvera prochainement Rameau dans Les Boréades avec Emmanuelle Haïm à l’Opéra de Dijon ainsi que Les Indes galantes au Festival de Beaune et à Versailles. Elle chantera dans Santa Teodosia de Scarlatti au Festival de la Chaise-Dieu, Silete venti de Hændel au Festival de Printemps de Luçon, ainsi que le Messiah en tournée au Japon, Corée et Taiwan avec les Arts Florissants.
Au disque, Emmanuelle se distingue par ses interprétations de Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara (avec Le Banquet Céleste et Damien Guillon), Dardanus et Castor et Pollux de Rameau, Atys de Lully (DVD), Bien que l’Amour (Récital avec William Christie), ainsi qu’Orfeo ed Euridice de Gluck sous la direction de Laurence Equilbey.Etats-Unis et au Canada avec Masques, Capriccio Stravagante et Tafelmusik. Il se produit également avec Skip Sempé et Pierre Hantaï dans des programmes de musique pour deux et trois clavecins. Olivier Fortin est le fondateur et directeur de l’Ensemble Masques. De 2004 à 2008, il a enseigné le clavecin et la musique de chambre au Conservatoire de musique de Québec et il enseigne chaque année dans le stage de perfectionnement Tafelmusik Summer Institute à Toronto.
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PAUL-ANTOINE BENOS
Le contre-ténor Paul-Antoine Bénos-Djian se produit sur scène dès l'âge de 10 ans grâce à Opéra Junior, troupe de jeunes à l'Opéra de Montpellier. Étudiant le chant choral et les percussions au conservatoire, il monte à la capitale pour rejoindre la Maîtrise des Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles, qui lui donne notamment l'occasion de participer, en 2012, à son premier enregistrement : Judith ou Béthulie libérée. Le Massacre des innocents de Marc-Antoine Charpentier dirigé par Olivier Schneebeli, puis en 2013 Renaud de Sacchini dirigé par Christophe Rousset aux éditions du Palazzetto Bru Zane. L'année suivante, il est admis à l'unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris (où il perfectionne sa formation, en écriture et musique de chambre). Outre les cours dans l'établissement, il rejoint les académies estivales de Sablé-sur-Sarthe et Royaumont afin de solliciter les conseils de Philippe Jaroussky, Andreas Scholl, Raphaël Pichon. Il étudie également le Lied et la mélodie auprès d'Anne Le Bozec, Mireille Delunsch et Hartmut Höll. Le Conservatoire parisien lui offre ses premières collaborations en tant que soliste-étudiant, dirigé par de grands noms de la musique baroque (Raphaël Pichon, Emmanuelle Haïm) : ses débuts lyriques ont lieu durant la saison 2014-2015 où il incarne Athamas dans Sémélé de Haendel (coproduction CNSMDP-CRR de Paris).
En 2015, il acquiert une visibilité nationale en remportant le Prix du Premier Concours Jeunes Espoirs de l’Opéra Grand Avignon. Grâce à ce Prix, il participe l'année suivante au Festival de Sablé-sur-Sarthe (en récital avec le célèbre ensemble Il Pomo d'Oro) ainsi qu'au Festival de Musique de Chambre d’Entrecasteaux (interprétant les Canticles de Britten avec le Taylor Consort, en compagnie duquel il se produit également dans la Chapelle Corneille de Rouen). Ce prix et ces concerts lui valent d'être sélectionné par l’Académie Mozart au Festival d’Aix-en-Provence (sous la direction de Susanna Eken) et d'être quelques mois plus tard Révélation 2017 de ce Festival. 2017 marque la date de son premier grand récital parisien, à la Salle Gaveau. Partant, il tient le rôle-titre du Rinaldo de Haendel durant la grande tournée française produite de janvier à mars 2018 par la Co[opera]tive, sous la direction de Bertrand Cuiller.
Cette première prestation dans un premier rôle sur des scènes nationales lui ouvre d'autres portes en 2018, avec des œuvres rares : le Festival de Saint-Denis (Erismena de Francesco Cavalli mis en scène par Jean Bellorini), puis Angers Nantes et Rennes (San Giovanni Battista d'Alessandro Stradella par Vincent Tavernier) avant un retour à des chefs-d'œuvre reconnus, en version de concert : Rodelinda de Haendel au Thétre des Champs-Élysées en décembre 2018, Passion selon Saint Jean de Bach à Rennes en mars 2019.
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